Léa-Linux & amis :   LinuxFR   GCU-Squad   GNU  
icon
posté par admin, le 12 juillet 2013

La petite Léa passera sur la Radio « Ici&Maintenant » demain (samedi 13 juillet) à partir de 15:30.

Entre deux apéros, écoutez-la 😉

Sur Paris, la fréquence est 95.2.
Dans le monde: http://www.icietmaintenant.com/player_son.htm


Mise-à-jour:

L’émission est disponible ici (Flash) :

La version MP3 directement téléchargeable ici: Léalinux: Émission Hotline format MP3

La version OGG directement téléchargeable ici: Léalinux: Émission Hotline format OGG

7 commentaires »
Tags: Étiquettes : ,
icon
posté par Lea, le 10 juillet 2013

Qu’avez-vous prévu pour jeudi prochain ? Pour ce 11 juillet, vous irez bien entendu voir le Manneken-pis, les Galeries royales Saint-Hubert et la Grand’ place de la capitale belge. Un petit tour à l’Atomium ? Une viste de la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule ? Oui, mais sans louper une fois la conférence « Léa-Linux : documentation communautaire » qui aura lieu pour les RMLL. Plus précisement : ULB Campus du Solbosh, 50, Avenue Franklin D. Roosevelt, salle H 2213. Et après, une gaufre, une bière ou du stoemp ! Venez nombreux.

Aucun commentaire »
Tags: Étiquettes : , , , ,
icon
posté par Lea, le 5 juillet 2013

La Quadrature du Net lance un appel aux dons. Une nouvelle fois, Léa vous encourage à soutenir cette association qui promeut avec brio la neutralité du net, une réforme positive du droit d’auteur et la protection de notre vie privée, à l’image de ce que peut faire l’Electronic Frontier Foundation outre-Atlantique.

À noter que la plupart des associations qui défendent le logiciel libre et les libertés individuelles ont besoin de dons et de bénévoles pour pouvoir continuer à mener leur mission en toute indépendance. N’hésitez pas à donner, même un tout petit peu, de votre temps ou de votre argent, aux projets qui vous plaisent.

Merci !

Aucun commentaire »
Tags: Étiquettes : , , , , ,
icon
posté par Lea, le 1 juillet 2013

Samedi prochain auront lieu les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL). C’est un événement unique en son genre : convivial, non commercial, il est ouvert, gratuit et destiné tant au grand public qu’aux geeks. On y trouve des conférences, des ateliers, un village associatif. Chaque année, les RMLL se déplacent dans une ville différente. Cette fois-ci, ce sera à Bruxelles.

Beaucoup d’acteurs de la communauté du logiciel libre seront présents, à commencer par Richard Stallman, à l’origine du projet GNU et président de la Free Software Foundation. Jiel y présentera « Léa-Linux : documentation communautaire » jeudi 11 juillet à 15h20. Le programme complet des conférences est en ligne, vous y trouverez forcément votre bonheur.

Rappelons que Bruxelles est une ville facilement accessible en transport. Il reste encore des billets de train pas trop chers pour s’y rendre, profitez-en !

Aucun commentaire »
Tags: Étiquettes : , , , ,
icon
posté par Lea, le 15 juin 2013

NetBSD fête son anniversaire ! C’est quoi NetBSD ? NetBSD est un UNIX libre, ce qui est fait une alternative intéressante à GNU/Linux. Ses atouts ? Il se veut être le système d’exploitation le plus portable : il tourne sur plus de 50 architectures, du parcmètre au grille-pain en passant par le mainframe et les consoles de jeux vidéos. C’est aussi le champion de la rétro compatibilité, étant capable d’exécuter des programmes compilés il y a 20 ans. Quel âge a t-il ? Vingt ans justement, les choses sont bien faites.

Que pourrait-on dire de plus ? Peut-être que NetBSD est géré par une association à but non-lucratif, la NetBSD foundation. Ou qu’OpenBSD, l’Unix libre réputé pour sa sécurité, est à l’origine un fork de NetBSD. Ah oui : NetBSD 6.1 vient de sortir. Ça tombe bien, si vous avez envie de l’essayer.

Longue vie au logiciel libre ! Longue vie à NetBSD 🙂

2 commentaires »
Tags: Étiquettes : , , ,
icon
posté par Lea, le 7 juin 2013

Bien sûr, on s’en doutait fortement. On a dénoncé ici même le risque de confier toujours plus de données à des sociétés privées ainsi que les lois liberticides. Mais cette fois, c’est officiel.

Sachez-le, ce n’est ni de la science-fiction, ni de la théorie du complot : vos courriels, vos discussions instantanées, vos visioconférences et vos appels par internet (VoIP), tout comme les notifications de présence ou d’activité sont scrutables et probablement scrutés. Ceci est d’autant plus facile que la majorité des internautes ne réfléchissent pas avant de publier des données sur les réseaux sociaux, sans se soucier de leur droit à l’oubli ou de leur anonymat.

Le principal organe de renseignement américain, la NSA, a lancé en 2007 (au plus tard en 2007) un programme d’espionage des grandes entreprises du Web. Ce n’est pas complétement un scoop. D’une part, le patriot act liberticide permet tout et n’importe quoi au nom de la lutte anti-terroriste. D’autre part, la NSA a toujours eu des grandes oreilles : c’est son rôle. Elle s’est déjà appuyée sur des entreprises : on se rappelera de la porte dérobée dans Windows NT. C’est encore le cas cette fois-ci. Grâce au Washington Post, on sait que Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple (probablement d’autres) ont créé des accès spéciaux pour les autorités américaines dans le but de faciliter la recherche d’information.

Et l’Europe dans tout ça ? On est également en droit de s’inquiéter. La vidéosurveillance se généralise, les lois liberticides telles qu’HADOPI ou LOPPSI se multiplient et toujours plus de données sont stockées sur les individus (carte de transport, carte bancaire, téléphonie mobile, fournisseurs d’accès à internet etc.).

On peut s’interroger sur la pertinence de cette surveillance généralisée des citoyens et de leurs données. En effet, il est évident que les pédophiles et les terroristes n’utilisent pas Facebook pour communiquer entre eux, mais utilisent des moyens de communication sécurisés. Dans ces conditions, qui cherche t-on à surveiller ?

5 commentaires »
Tags: Étiquettes : , , , , , , ,
icon
posté par Jiel, le 14 mai 2013

Petit à petit, le vote électronique fait son chemin. Ainsi, il s’invite en France depuis 2003 dans diverses élections (cantonales, régionales, présidentielles, législatives, européennes) pour certaines villes ou certaines circonscriptions. Les élections prud’homales de Paris de 2008 ont été organisées par Internet. Ce mois-ci, ce sont les primaires parisiennes du parti UMP qui seront organisées via Internet. Depuis 2010, les cantons de Genève, Neuchâtel et Zurich ont recours au vote électronique. En Belgique et au Québec, les ordinateurs de vote sont massivement utilisés. Pourtant, les Pays-Bas y ont définitivement renoncé en 2008 suite à un rapport accablant détaillant les possibilités de fraude. On se pose également beaucoup de questions en Allemagne, aux États-Unis d’Amérique et… en France.

Qu’est-ce que le vote électronique ? Dans un système de vote traditionnel, l’électeur inscrit sur une liste électorale va dans l’isoloir pour mettre le bulletin de son candidat dans une enveloppe, dépose l’enveloppe dans une urne transparente. À l’issue du scrutin, l’urne est ouverte et les électeurs peuvent participer au comptage des bulletins, puis le président du bureau fait la somme des voix de chaque candidat et annonce le résultat.

Dans le cas du vote électronique, l’électeur inscrit sur une liste électorale vote sur un ordinateur dans un isoloir. À l’issue du scrutin, les ordinateurs donnent le résultat du vote. Impossible de recompter les voix. Impossible de savoir si ce qu’on choisit sur l’ordinateur est bien pris en compte. Impossible de savoir si l’ordinateur n’a pas bugué ou n’a pas été piraté. Même si le code source des ordinateurs de vote est libre et audité, rien ne prouve que c’est le même code source qui est déployé sur chaque machine. Dans le cas du vote électronique par Internet, on n’est en outre pas certain que la personne qui vote soit bien celle inscrite sur les listes, ni que son anonymat soit garanti, ni qu’elle ne vote pas sous la contrainte, ni qu’il n’y aura pas modification de son vote sur le réseau… Le vote électronique est un processus opaque : l’électeur est obligé de faire confiance aux publicités des fabricants d’ordinateurs. Rappelons que le mot démocratie signifie en grec « souveraineté du peuple » et non pas pas « souveraineté du collège d’experts qui nous garantit que les machines sont sûres ».

Les principaux arguments avancés en faveur du vote électronique concernent la rapidité de l’obtention des résultats (car il n’y a pas de dépouillement) et l’arrêt de production de bulletins papiers. Est-ce nécessaire de sacrifier la démocratie pour cela ? Rappelons évidemment qu’un autre argument – qui n’est jamais mis en avant – est que le développement du vote électronique est une aubaine économique pour les fabricants du secteur. Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas à faire pression pour défendre leur gagne-pain.

Pour les passionnés de l’informatique que vous êtes peut-être, tout ceci est facile à comprendre. Pour le citoyen lambda, cela l’est un peu moins. Parlez-en autour de vous avant qu’il ne soit trop tard !

7 commentaires »
Tags: Étiquettes : , , , , ,
icon
posté par Lea, le 16 avril 2013

C’est officiel ! La communauté a voté et le nouveau chef de projet de Debian est Lucas Nussbaum. Félicitations, Lucas !

Lucas Nussbaum est un libriste français (le 2e à la tête de Debian, après Samuel Hocevar), bien connu des geeks européens pour sa bonne humeur et ses nombreuses conférences et présentations, en particulier aux RMLL et au FOSDEM, notamment sur la platforme Grid’5000, sur XMPP et bien entendu sur Debian… Dans la vie, Lucas est enseignant-chercheur à l’Université de Lorraine et travaille au sein de l’équipe Algorille du Loria.

Souhaitons lui beaucoup de bonheur et de réussite dans la construction de ce grand et beau projet qu’est Debian ! Il a du pain sur la planche : son programme pour Debian est de renforcer la visibilité et propager les valeurs de la distribution libre, innover, recruter, rendre la gouvernance du projet plus collective tout en restant dans la continuité de la politique du précédent chef de projet, Stefano Zacchiroli.

PS : Pour l’anecdote, on notera que les Français ont la côte dans le monde des distributions puisque c’est une Française qui préside l’association Mageia.org – Anne, bien connue des léasiens – et encore un Français qui préside le conseil d’openSUSE, Vincent Untz.

Aucun commentaire »
Tags: Étiquettes : , ,
icon
posté par Lea, le 1 avril 2013

Hamad bin Jassim al-Thani, premier ministre du Qatar, était ces derniers jours aux États-Unis. Au cours de son séjour de 48h éclair, il a rencontré le vice-président américain Joe Biden pour parler pêle-mêle pétrole, gaz naturel et secteur tertiaire. L’homme fort du Qatar s’est ensuite envolé pour la Caroline du Nord, où il a annoncé un partenariat historique avec Red Hat, avant de repartir vers Doha.

« Red Hat et une société d’investissement du Qatar annoncent, ce jour, avoir finalisé un projet d’accord aux termes duquel ce nouvel associé deviendrait l’actionnaire de Red Hat, Inc. à hauteur de 48% », indique un communiqué. L’identité de cette société d’investissement qatari n’a pas été précisée. Selon le New York Times, qui a révélé l’accord, il s’agirait du fonds souverain du Qatar. Jim Whitehurst devrait rester CEO, précise le quotidien.

Une conférence de presse était prévue à 15h30 au siège à Raleigh pour annoncer cet accord. « Nous avons recherché le meilleur partenaire possible pour assurer à Red Hat et au logiciel libre une place dans l’histoire. Nous l’avons trouvé avec notre nouvel associé qui partage cette ambition », a indiqué Chris Moody, directeur marketing de Red Hat. « Les Qataris ont pris la mesure de l’importance du travail effectué par l’ensemble du management actuel de l’entreprise et souhaitent collaborer avec lui afin de poursuivre les efforts entrepris par Red Hat, Inc. pour atteindre les meilleurs résultat », conclut Chris Moody .

Éludant une question sur les investissements du Qatar pour soutenir des groupes religieux extrémistes et la condamnation récente du poète Ibn Al-Dhib, le représentant du fonds qatari Abdel Wassim bin Hamad a regretté « la méfiance infondée des Américains vis-à-vis du Qatar qui est une démocratie pacifique » et s’est dit « enthousiaste de contribuer à l’écosystème du logicie libre, élevé par l’Unesco au rang de patrimoine mondial de l’humanité ». Il a déclaré que le budget publicité serait nettement amplifié et que plusieurs stars du show business avaient donné leur accord pour la réalisation de spots télé vantant les mérites de la distribution au chapeau rouge. Les noms n’ont pas été divulgués, mais on peut supposer qu’il s’agira d’au moins une personne particulièrement en vue (Rihanna ? Usain Bolt ? Les One Direction ? Selena Gomez ? Michel Telo ?). Enfin, il a également annoncé l’arrivée de nouvelles têtes chez Red Hat, notamment David Ebersman, ancien directeur financier de Facebook et la nomination de Lennart Poettering à un nouveau pôle « Innovation ». Côté bourse, l’enseigne américaine au chapeau rouge a bondi de 1,76% suite à ces annonces.

Mise à jour : Ceci était un poisson d’avril. Merci à LinuxFR qui a relayé le poisson !

5 commentaires »
Tags: Étiquettes : , , ,
icon
posté par Jiel, le 18 mars 2013

On apprend grâce à Reflets que l’opérateur français SFR, filiale de Vivendi, ne fournit pas Internet à ses abonnés qui surfent en 3G : il fournit un internet modifié à sa sauce. Images modifiées, liens insérés, tout cela grâce à un proxy transparent sans que l’utilisateur en soit informé. Il y a quelques temps, c’est Free qui modifiait le contenu de pages web pour bloquer des publicités de Google.

Ces agissements sont une atteinte à l’information et une intrusion grave entre le fournisseur de contenu et son lecteur. Un opérateur n’est pas un censeur, ni une autorité morale qui doit décider qui doit voir quoi. C’est un intermédiaire technique, un relai, qui doit rester neutre. Rappelons les principes essentiels à la neutralité du net selon Benjamin Bayart – président de FDN et dont les conférences sont passionnantes :

  • Transmission des données par les opérateurs sans en examiner le contenu ;
  • Transmission des données sans prise en compte de la source ou de la destination des données ;
  • Transmission des données sans privilégier un protocole de communication ;
  • Transmission des données sans en altérer le contenu.
  • Les opérateurs seraient donc avisés de réfléchir à leur éthique. C’est un peu comme si un livreur de kiosques de presse décidait de résumer lui-même des articles du Monde ou du Figaro pour que les journaux soient moins lourds à porter… Les opérateurs tels que SFR ne sont pas éditeurs de contenu mais opérateur de réseau. Si le service rendu à leur client n’est pas assez rapide et efficace, à eux d’investir pour développer leurs performances techniques (surtout quand on voit leurs profits) plutôt que de brider internet et d’altérer le contenu !

    2 commentaires »
    Tags: Étiquettes : , , ,
    widget_archive
    Identification !
    Identifiant  
    Mot de passe  


    Sauf mention contraire, les documentations publiées sont sous licence Creative-Commons