Citation
Greg L.
nicola> Les salaires qui se cassent la gueule et la précarité qui augmente, je veux des chiffres. Avec des preuves sous le nez, j'ai fortement tendance à la boucler, mais les discours tout-faits m'insupportent.
Tu n’as pas remarqué depuis la venue de l’euro que ton salaire te file entre les doigts, encore plus qu’avant ? Regarde les augmentations de loyer, de gaz, de courant et du reste.
Mon salaire augmente moins que le coût de la vie : il est augmenté de 0,5 % par an environ. Je suis fonctionnaire donc c’est pareil pour mes collègues, et pire dans le privé.
Pour la précarité, elle touche même les collègues fonctionnaires d’État qu’on envoie toujours plus loin, qu’on défraie toujours moins bien et avec des emplois du temps toujours plus merdiques (sur trois établissements). Les emplois précaires sont de plus en plus courants par chez moi. Nouveauté du mois : une collègue n’a toujours pas de statut (vacataire ? contractuelle ? maître auxiliaire, ha non, ça ne se fait plus) depuis un mois.
Note que je suis fonctionnaire d’État, dans le ministère de l’éducation nationale, pas le plus mal loti.
Si tu veux d’autres exemples, lis
La souffrance en France et autres
État de la France ainsi que les chroniques de Pelloux dans Charlie Hebdo. Il est urgentiste et décrit par le menu la précarité, l’exploitation et ses conséquences dans l’hôpital et chez les pauvres. Cela fait au moins dix ans que j’entends les hospitaliers gueuler, et pas pour rien.
Quant aux chiffres, tu veux lesquels ? Ceux du ministère, des syndicats, de la médecine du travail, du MEDEF ?
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On ne prête qu’aux riches, et on a bien raison, parce que les autres remboursent difficilement.
-+- Tristan Bernard (1866-1947) -+-