Fedora 21 est sortie ! Après Ubuntu 14.10 en octobre, OpenSUSE 13.2 en novembre et en attendant Mageia 5 voire Slackware 15, voici une nouvelle mouture de Fedora. Fedora, c’est une distribution sponsorisée par la société Red Hat qui sert de laboratoire pour la version professionnelle Red Hat Entreprise Linux et pour CentOS. Pour cette version, on notera la séparation en trois installations spécialisées : Workstation pour le poste de travail avec GNOME 3.14, Server pour les serveurs informatiques (web, base de données etc.) et Cloud pour le… cloud computing. Pour le reste, il s’agit d’une distribution classique, avec les produits Red Hat et les nouveautés du monde GNU/Linux : systemd, SELinux, FreeIPA, KVM, DevAssistant et un peu de Wayland.
Qui es-tu, toi, lecteur ou contributeur de Léa-Linux ? C’est la question que nous nous sommes posés. En effet, il y a de nombreux Léasiens et Léasiennes (comme on dit dans le jargon) qui viennent sur le site, mais on ne les connait pas toujours très bien. Voici à partir de quelques stats du serveur, une petite photo de classe.
Tout d’abord, le Léasien moyen habite en grande majorité dans un pays francophone. Oui, le site étant en français, ce n’est pas une grande découverte 😉 Il habite surtout en France, en Belgique, en Suisse ou au Québec : ces quatre pays sont particulièrement représentés. Mais pour une bonne partie néanmoins, il peut aussi habiter un autre pays francophone comme le Luxembourg ou un pays d’Afrique – Côte d’Ivoire, Maroc, Madagascar et Cameroun sont dans le quatuor de tête – mais aussi d’autres pays du monde, qui comptent des immigrés francophones ou de nombreux locuteurs de français seconde langue : en particulier, les États-Unis d’Amérique, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Roumanie, l’Italie.
Le Léasien navigue massivement sous Mozilla Firefox (environ la moitié), et plutôt pas mal sous Chrome/Chromium (environ un tiers). La majorité des gens qui consultent le site utilisent Windows (un peu moins de 50 %), tandis qu’environ 40 % surfent sous GNU/Linux ou Android, environ 6 % sont des Maceux et 1 % des BSDistes. Il y a aussi des übergeeks qui surfent sur Léa avec leur playstation, une station Sun, un ordinateur sous Amiga OS, Irix ou OS/2. Eh oui.
Sans surprise, les rubriques les plus consultées sont la documentation et les forums.
Voilà. Vous restez sur votre fin ? Vous aimeriez savoir l’âge du contributeur moyen, son sexe, ses loisirs, son style d’habits ? Eh bien, pas nous. Parce qu’un lecteur ou un contributeur a le droit d’être comme il veut, ce n’est pas notre affaire. Que tu sois une Suissesse de 15 ans, un gros noir barbu, un transgenre diabétique ou un facteur chauve et véliplanchiste, Léa t’aime pareil. Et toc !
Comme chaque dimanche soir de 19h à 20h, le 19 octobre 2014 aura lieu l’émission de radio dédiée au logiciel libre L’Écho des Gnous. Oui, mais là, c’est fête ! C’est la centième !
Pour L’Écho des des Gnous N° 100, l’équipe a vu les choses en grand : tout le monde est invité ! Auditeurs fidèles, venez donc nombreux à partir de 18h45, à l’entrée du studio de Radio Campus à Villeneuve d’Ascq, métro Cité Scientifique, bâtiment M1, côté parking.
Pour rappel, L’Écho des Gnous est une émission animée depuis 2010 par des membres de Chtinux, le groupe d’utilisateurs de GNU/Linux de la métropole lilloise, et des sympathisants. Elle est diffusée sur Radio Campus et écoutable sur 106,6 FM à Lille et sur internet. En alternance chaque semaine, on écoute la Face A (Les actualités du monde du libre) ou la Face B (Une heure, un sujet sur le libre). Les podcasts des anciennes émissions sont écoutables ici. Les émissions sont distribuées selon les termes de la licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales (CC-BY-SA).
Nul ne sait encore si L’Écho des des Gnous n° 100 sera fêté au champagne, à la bière ou au genièvre : pour le savoir, écoutez l’émission !
C’est l’actualité chaude de la rentrée : les photos intimes d’une centaines de stars américaines ont été volées et sont diffusées sur le web. L’internaute pourra donc regarder Jennifer Lawrence toute nue, tout comme les photos coquines d’Avril Lavigne, Kelly Brook, Rihanna, Mary-Kate Olsen ou Mary Winstead. Ces clichés devaient pourtant rester privés : comme pourrait le faire n’importe qui, ces célébrités s’étaient prises en photo avec leur téléphone portable et pensaient que les clichés allaient rester privés. Oui mais voilà, le cloud est passé par là, rendant possible la diffusion de photos coquines.
Le « cloud computing », c’est quoi ? C’est un terme anglais fourre-tout, traduit par « informatique dans les nuages ». L’idée est de ne plus stocker localement ses données, mais de les stocker quelque part à travers un réseau dans un endroit indéfini et inconnu de l’utilisateur, tout en permettant d’y accéder facilement et rapidement. La plupart des géants de l’informatique proposent des services de cloud à destination du grand public et des entreprises et ce à grand renfort de marketing.
Avec ce système, on accède à ses données partout et tout le temps, en un clic. Génial. En revanche, on n’entend peu parler des inconvénients. Jennifer Lawrence en aura fait les frais : c’est à cause de son compte iCloud utilisé pour sauvegarder les données de son iPhone que ses photos osées ont été rendues publiques. En effet, on peut même être dans le « nuage » sans le savoir ! Pourtant, avec lui, on ne maîtrise plus nos données. On ne sait pas où elles sont, donc leur confidentialité est grandement compromise – on en parlait déjà sur Léa en 2010. Si on sait que les gouvernements scrutent les données stockées en ligne, c’est également le cas des pirates ou d’administrateurs systèmes peu scrupuleux. La violation de la confidentialité est donc quasi-inéluctable. Pour les entreprises aussi, l’utilisation qui est faite de leurs données n’est plus maîtrisée. Fichier client, liste des fournisseurs, stratégie d’entreprise, indicateurs économiques…. tout est hors de contrôle.
L’informatique dans les nuages, que l’on pourrait qualifier d’informatique imprudente, peut aussi poser des problèmes juridiques. Ce sont les lois en vigueur dans le pays où sont hébergées vos données qui s’appliquent. Or par principe, la localisation des données du nuage est floue. Savez-vous vraiment ce qui est légal de faire avec vos données au Kazakhstan, aux îles Caïman, en Irlande, en Corée du Sud ? Enfin, les prestataires de cloud sont souvent imprécis sur les moyens de quitter le nuage. Combien va coûter le rapatriement de toutes vos données ? Seront-elles vraiment effacées, y compris les multiples sauvegardes effectuées dans les centres de données autour du monde ?
Dommage que personnne n’ait passé le mot aux célébrités victimes de piratage de leur compte : si vous avez quelque chose destiné à rester secret ou privé, ne le mettez pas en ligne.
Connaissez vous la logithèque ? En ligne depuis le 26 décembre 2000 (au XXe siècle !), la logithèque est une liste très complète de logiciels disponibles pour GNU/Linux.
Avant sa création, il n’existait pas de « catalogue » d’applications digne de ce nom en français. Le mot « logithèque » en lui-même a été popularisé par le site, car si c’est aujourd’hui un terme plus courant, ce néologisme ne se rencontrait pas sur la toile au début des années 2000. La logithèque de Léa est aussi la toute première liste francophone de logiciels libres, car évidemment l’énorme majorité des logiciels de la logithèque sont libres. Une majorité, mais pas tous : on pourra y trouver également des logiciels privateurs qui fonctionnent sur notre système d’exploitation, souvent car ils n’ont pas d’équivalent libre.
Bref, vous cherchez une application pour accorder une guitare ? Un globe terrestre virtuel ? Un outil pour la résolution de systèmes d’équations linéaires ? Un navigateur alternatif ? Un jeu sympa ? Un ERP ? Suivez le lien !
Le magazine français L’Express a lancé une pétition « François Hollande, accordez l’asile politique à Edward Snowden ». Le but est de demander à l’état français d’accueillir sur son sol Edward Snowden et de le protéger.
Edward Snowden est un informaticien, ancien employé des services secrets américains. Il a divulgué au monde entier l’existence de programmes de surveillance de masse de la population, jusque là considérés comme des fantasmes d’experts en sécurité. Qualifié de traître par l’administration américaine, il a du fuir son pays et est actuellement réfugié en Russie, où son visa expirera en juillet.
En 2013, l’hebdomadaire allemand Der Speigel demandait publiquement d’accorder à Snowden l’asile politique en Allemagne. Il y a déjà eu plusieurs centaines de pétitions consacrées à son sujet. Cette nouvelle pétition a déjà été signée par 150 000 citoyens. Vous pouvez la signer également pour lui montrer votre soutien.
Edward Snowden a accompli un devoir citoyen, un travail d’intérêt public. Les lanceurs d’alertes, comme Snowden, Manning ou Wikileaks, de même que les journalistes d’investigation, prennent des risques pour la défense de nos libertés et de la démocratie. Il est de notre devoir de les protéger.
Tous les jours, des décisions prises à Strasbourg et Bruxelles influent sur la politique des pays de l’Union Européenne. À la fin du mois, on votera pour élire les députés européens : le dimanche 25 mai en France, en Belgique et au Luxembourg et le samedi 24 pour certains Français d’outre-mer.
S’il n’a pas complétement les mains libres, le Parlement européen est suffisamment puissant pour s’opposer à certaines menaces pour les logiciels libres et les libertés sur internet. Ce fut le cas en 2005 au sujet des brevets logiciels et en 2012 sur l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA).
En plus d’aller voter le jour des élections, vous pouvez faire entendre votre opinion en soutenant la charte des droits numériques rédigée par l’European Digital Rights. Léa-Linux soutient les idées portées par cette charte – parfois un peu imprécise car succincte : liberté des internautes, respect de la vie privée, défense des formats ouverts et des logiciels libres, données ouvertes, transparence …. Vous pouvez aussi inciter votre candidat à soutenir le pacte du logiciel libre de l’APRIL.
Tout ceci ne vous prendra que quelques minutes et peut améliorer les libertés en Europe. Merci !
Jluce nous a quitté. Membre actif de la communauté OpenSUSE francophone, il était très présent sur les forums de sa distribution favorite et ceux de LinuxMint. Jluce dépensait son temps pour une cause qui nous tient à cœur : aider les gens à apprivoiser GNU/Linux. Chez Léa, nous ne le connaissions pas personnellement, mais nous avions plusieurs fois échangé ensemble. Jluce faisait partie de ces nombreuses personnes de valeur qui œuvrent à créer un environnement informatique meilleur. Il est parti trop tôt, à 40 ans. Il nous manque déjà.
La monnaie virtuelle Bitcoin commence à faire son petit bonhomme de chemin.
Fonctionnant de façon entièrement distribuée, le système fait que le bitcoin ne dépend pas de l’intégrité ou de la compétence d’un émetteur central, mais uniquement de la robustesse des procédés cryptographiques employés. Et surtout, cela permet des échanges prioritairement numériques : la suite logique de l’avènement d’Internet dans les vies de tout le monde.
Depuis quelques mois, de nombreuses publications, relatant les tenants et les aboutissants de cette monnaie, fleurissent dans les journaux et sur Internet. Même la Banque de France s’est décidé à publier en décembre dernier, une note d’explication. Des sites d’informations comme « Arrêt-sur-images via l’émission 14:42 » ont également proposé une émission entièrement consacré aux sujet de cette nouvelle monnaie.
Notons aussi que des distributeurs de bitcoins sont installés dans certaines villes du monde notamment aux États-Unis. Nouvelle révolution ? Dans tous les cas, l’utilisation du bitcoin, dans la vie de l’usager lambda, a beaucoup de mal à se développer et notamment sur le continent européen.
Les beaux jours arrivant, la petite Léa effectue plus régulièrement des marches en milieu urbain et elle a constaté une chose étrange : le bureau de change, à côté de la Madeleine à Paris, propose l’échange de bitcoin en euro (mais pas l’inverse, étrangement).
Est-ce une petite révolution ? En tout cas, le site bitcoin.fr parlait déjà de possibilité de distributeurs bitcoin à Paris, les soucis venant des aspects administratifs.
Est-ce une méthode de contournement de la législation actuelle ?
Le blog est bien calme ces derniers temps, que fait Léa ? Est-elle victime de l’épidémie de rhinopharyngite qui a touché l’Europe ? Est-ce une conséquence d’Ebola en Guinée, du vol MH370 disparu, de l’annexion russe en Crimée, des bons scores du Paris-Saint-Germain, des élections municipales en France, du mariage d’Elton John ?
Eh bien non ! Léa est tranquillement en train de rédiger sa nouvelle feuille de route pour 2014. Ensuite, à partir du mois prochain, vous pourrez observer de nombreuses nouveautés et moults changements. Attachez vos ceintures ! 😉