Pour la 13e année consécutive, toute l’équipe de Léa-Linux est ravie de vous souhaiter une très bonne nouvelle année, pour vous et vos proches ! Cette année, Léa a une petite pensée particulière pour les contributeurs tunisiens, qui œuvrent à la construction d’un nouveau pays après des décennies de dictature ; pour les contributeurs belges qui ont enfin un nouveau gouvernement ; pour les contributeurs français qui vont devoir élire un nouveau président et de nouveaux députés. Sans oublier bien sûr les nombreux autres contributeurs de toute la francophonie 🙂
Nous espérons vous retrouver nombreux sur le blog, les forums et la liste de diffusion ; dans le wiki dans la documentation, les trucs et astuces, dans le léannuaire, dans la logithèque, le glossaire, la rubrique détente, les fiches pratiques…
Vive 2012, vive GNU/Linux et vive le logiciel libre !
Linux Mint 12 est sortie le 26 novembre dernier. S’en est rapidement suivi une polémique dans l’internet geek, en particulier sur Pingdom, puis Numerama et dans les journaux et les nouvelles de LinuxFR : Linux Mint a t-il dépassé Ubuntu en popularité ?
Il faut dire que l’équipe de Linux Mint a une communication plutôt ambitieuse : sur son site, on peut lire dans la page « à propos » que Mint serait le 4e système d’exploitation pour la bureautique le plus utilisé après Windows, Mac OS et Ubuntu (ce qui est forcément faux, car Ubuntu et Mint sont deux distributions du même système d’exploitation GNU/Linux). On constate aussi que Linux Mint est premier sur Distrowatch depuis de nombreux mois, devant Ubuntu et Fedora, et qu’il est bien classé dans certaines statistiques de Google.
Alors, Linux Mint est-elle vraiment la distribution la plus populaire ? Probablement non. Ce n’est pas ce qu’on observe « sur le terrain », et rappelons-nous que pendant de nombreux mois, PCLinuxOS caracolait en tête sur Distrowatch mais que son nombre d’utilisateurs n’a sans doute jamais dépassé 10% de ceux de Mandriva dont il était issu. Par contre, Linux Mint gagne assurément en popularité et semble attirer des déçus d’Ubuntu.
La popularité d’une distribution étant un sujet difficile à déterminer et trollesque, à Léa, nous avons décidé de nous y prendre autrement : et si on regardait ce que c’est vraiment, Mint ? C’est parti pour un (rapide) test de la version principale « Main » !
Dennis Ritchie est décédé cette semaine. A l’inverse de Steve Jobs, également décédé ces derniers jours et pour lequel les médias abusent de superlatifs, n’hésitant pas à lui attribuer les mérite de Steve Wozniak et d’autres, la plupart des gens se demanderont : Dennis Ritchie ? C’est qui ?
Dennis Ritchie est un chercheur en informatique américain. Au début des années 1970, au sein des Laboratoires Bell, il invente le langage C (tous les étudiants en informatique connaissent le manuel Kernighan & Ritchie). A la même époque, il est un des tout premier développeur d’UNIX aux côtés de Ken Thompson. Plus tard, il a également contribué aux systèmes d’exploitation Plan 9 et Inferno, et au langage de programmation Limbo.
L’homme était discret et modeste ; sa disparition passera presque inaperçue. Et pourtant, GNU/Linux, Mac OS X n’existeraient pas sans Dennis. Et pourtant, le langage C est présent dans la plupart de nos logiciels, de nombreux appareils électroniques et a inspiré de nombreux autres langages de programmation. Et pourtant, il a obtenu de nombreuses distinctions scientifiques (notamment : prix Turing, médaille Richard Hamming, prix japonais).
La contribution de Dennis Ritchie à l’informatique est tout simplement exceptionnelle. C’est une des figures majeures de l’informatique.
Ces derniers mois, une jeune fille de 16 ans, 158 cm et 42 kg a réussi à devenir une véritable star au Japon, faisant des concerts devant des milliers de personnes. Quoi de nouveau, me direz-vous ? Une nouvelle Alizée, Britney ou Justin Bieber ? Pas du tout.
Ce qui fait la particularité de cette chanteuse, Miku Hatsune (初音ミク), c’est qu’elle est… informatique. Sa voix utilise entièrement un système de synthèse vocale et en concert, elle est illutrée par un hologramme ! Elle peut s’adresser à son public et présente ses musiciens. Sa musique rappelle Ayumi Hamasaki.
Miku Hatsune montre les avancées technologiques en terme de traitement du langage, synthèse vocale et représentation graphique. Elle a été créée par la société nippone Crypton qui a bénéficié des outils développés par Yamaha. La voix de Miku est en fait celle de l’actrice Saki Fujita qui a été synthétisée.
Miku Hatsune n’est malheureusement pas pilotée par des logiciels libres… amis développeurs libristes, si vous étiez en panne d’inspiration, à vos claviers !
Quelques vidéos :
Le 30 septembre et le 1er octobre 2011 se tiendra en Suisse le premier campus « make.opendata.ch » dont le but est de rendre libre l’accès aux données publiques. Ce campus aura pour but de faire se rencontrer des citoyens, des designers, des informaticiens et des journalistes pour exploiter les potentialités offertes par l’utilisation des données publiques suisses.
L’événement make.opendata.ch aura lieu conjointement en Suisse francophone et allémanique à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) à Lausanne et à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) à Zürich.
Vous êtes Suisse, vous aimez la transparence, vous aimez avoir accès à plein de données publiques facilement : allez-y !
Plus d’information : http://makeopendata.ch et http://opendata.ch.
Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre, c’était déjà il y a un mois. Un événement convivial, qui permet de se plonger en plein cœur de la communauté du libre. Merci à Utopyah et Merlin8282 pour leur présence. Léa-Linux remercie tous ceux qui sont venus sur le stand Léa, pour nous acheter un tshirt ou nous exprimer leur sympathie 🙂
Quelques photos sont disponibles ici :
* Galerie de Léa : http://www.flickr.com/photos/lea-linux…
* Galerie de Merlin : http://hopla.mine.nu/public/galeries/index.php…
* Galeries des RMLL : http://photo.rmll.info/index.php/RMLL-2011—Strasbourg
Merlin a même fait quelques vidéos pour vous : http://hopla.mine.nu/public/videos_merlin8282/RMLL2011/
Sur ce, Léa vous souhaite de bonnes vacances estivales, et vous retrouve à la rentrée avec plaisir et plein de nouvelles documentations.
Connaissez-vous les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ? C’est un événement majeur du logiciel libre. Une occasion unique de comprendre ce que signifie le terme de communauté : les utilisateurs et les contributeurs du logiciel libre échangent avec bonne humeur au gré des activités et des conférences.
La rencontre n’est pas véritablement mondiale car elle accueille une écrasante majorité de Français, mais il est fréquent d’y croiser quelques Allemands, Espagnols, Anglais, Marocains, Belges, Suisses et Québécois.
Créées à Bordeaux, les RMLL se déplacent dans différentes villes françaises chaque année. Cette édition 2011 se déroulera du 9 au 14 juillet au pays des tartes flambées et des cigognes, dans la ville du siège du Parlement Européen. Vous pourrez y retrouver Léa-Linux les derniers jours des rencontres au stand 47, dans le bâtiment dit « le Patio », à 100m de la Faculté de Droit, Place d’Athènes, 67000 Strasbourg.
Notez qu’en train, les RMLL 2011 ne sont qu’à 1h10 de Bâle, 2h de Luxembourg, 2h10 de Zürich, 2h20 de Paris et de Francfort, 3h10 de Cologne et 3h20 de Lille. Juste le temps de lire un bon bouquin ou de compiler sa Gentoo ! Si vous ne deviez assister qu’à un seul événement du libre, choisissez celui-ci.
PS : Pour ceux qui ne voudraient pas attendre le 9 juillet pour s’amuser, Léa vous recommande une chouette pièce de théâtre, « La folle de Chaillot » de Jean Giraudoux, à Paris à l’Espace Kiron, jusqu’au 8 juillet. Plus d’infos ici.
Les journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier viennent d’être libérés après avoir été otages 547 jours en Afghanistan. D’autre part, Nelson Mandela, emprisonné vingt-six ans pour son engagement contre l’apartheid, fête son 92e anniversaire. Pas besoin de philosopher beaucoup pour comprendre la force du mot « liberté » à travers ces deux événements.
C’est cette notion de liberté que l’on retrouve dans le terme de « logiciel libre ». Bien sûr, on ne parle que d’informatique. Mais il s’agit, toutes proportions gardées, du même concept. Avec un logiciel libre, il y a de nombreux avantages et quasiment aucune contrainte (à part éventuellement de devoir redistribuer les modifications sous la même licence). On est libre de faire ce que l’on veut du logiciel. Un logiciel pour tous, par tous, pour tous les goûts et tous les usages. On maîtrise notre environnement numérique. Et tout cela parfaitement légalement.
Juste avant le sommet du G8 de Deauville, se tenait à Paris un forum de l’internet : le e-G8. Organisé sous la supervision de l’Elysée par Maurice Lévy, PDG de l’agence de publicité Publicis et organisateur du Forum économique de Davos, ce sommet à 3 millions d’euros était financé par de grands groupes tels que Vivendi, Orange ou Microsoft.
Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il en ressorte grand chose, suf bien sûr la mise à disposition du jardin des Tuileries ou la photo du président français Nicolas Sarkozy avec Mark Zuckerberg, le patron de Facebook. Sans surprise, les intervenants ont brillé par leur entêtement à voir de la piraterie partout et leur envie de contrôler ce grand média libre qu’est Internet.
C’est assez triste de voir les élites financières et politiques passer à côté des avantages d’internet en terme d’accès à la culture, à la connaissance, au partage et à la liberté d’expression. Force est de constater que, plutôt que de profiter des nouveaux outils à la disposition de tous, la plupart des joyeux présents du « e-G8 » rêvent de créer un Mur de Berlin autour des internautes.
Heureusement, certaines personnes sont venues troubler la douce connivence du forum : on retiendra l’intervention de John Perry Barlow, parolier du groupe de rock américain Grateful Dead et cofondateur de l’Electronic Frontier Foundation, ainsi que celle de Jérémie Zimmermann de La Quadrature du Net. On a ainsi entendu un peu de bon sens, notamment : « une propriété, c’est quelque chose que quelqu’un peut me prendre; ça ne s’applique pas à l’expression. », « je ne vois que des institutions prédatrices qui se nourrissent de la création des autres, qui essayent de préserver des modèles économiques éculés » ou « les gens qui partagent le plus de fichiers sur internet sont ceux qui dépensent le plus ».
Sources :
* Site officiel du forum, 7 juin 2011 : www.eg8forum.com/fr/
* Wikipédia, e-G8, 7 juin 2011 : fr.wikipedia.org/wiki/E-G8
* Le Canard Enchainé, Publicis finance la « e-stature » de Sarkozy, 1er juin 2011.
* Le Monde, Internet n’a pas à être « civilisé », 7 juin 2011 : www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/06/…
* Sud Ouest, Zuckerberg pour le partage global, 26 mai 2011 : www.sudouest.fr/2011/05/26/zuckerberg-…
* Vincent Truffy, (Blog Mediapart), eG8: l’affront fait au ministre, 24 mai 2011, blogs.mediapart.fr/blog/vincent-truffy/…
* Youtube, Interventions de J. Perry Barlow et J. Zimmermann : youtube.com/watch?v=U0Nl2Xnmd5g et youtube.com/watch?v=YY5sZ5rMygc
Léa-Linux était présent sur le stand C34, stand commun avec nos complices de Framasoft – en particulier Pierre-Yves, Thomas et Simon. Côté Léa, le stand était surtout tenu par Jiel, mais on a pu y rencontrer quelques autres Léasiens (Prae, Hélène, Stéphane et Hélène). Au menu, vente de tshirts, présentation du site et explications sur GNU/Linux. Et comme notre passion, c’est l’aide, nous avons pu également dépanner nos voisins d’Ikoula (hébergeur web) avec un porte-manteau et l’équipe dynamique d’iTeam (GUL de l’école ECE) avec un câble réseau 🙂
Résumer le salon serait un peu fastidieux, voici donc simplement, en vrac, quelques éléments qui nous ont marqués cette année :
Vous pourrez retrouver des photos du salons ici :
http://www.flickr.com/photos/lea-linux/
Des liens vers d’autres galeries seront complétés au fur et à mesure.