J'ai du mal à voir le rapport entre Debian/mandrake (mainenant mandriva) et l'extension du Libre... :-/Citation
coiffeur d'oiseau
Implicitement l'enjeu est de savoir si l'extension du « monde libre » au reste de la sphère productive serait efficace au sens économique du terme. Ou si au contraire, le libre n'est possible et viable que parce qu'il est encastré dans un système de droits de propriété (--> capitalisme --> marchandisation --> copyright. paradoxe amusant). Tux condamné à rester sur sa banquise?? :-P
Seul je ne peu comparer objectivement, j'ai toujours utilisé suse ou mandrake.
Merci à tous
Il y a deux très grosses différences avec cela : Internet et l'immatérialité des biens. Le raisonnement de base me paraît être le suivant : il n'y a aucun obstacle autre qu'arbitraire au fait que chacun puisse profiter de la totalité du gâteau numérique (ce qui ne marche pas avec le vrai gâteau : les autres ne peuvent avoir accès à ce que chacun mange), le gâteau est donc a tout le monde. Il y a àmha une distinction à faire ici entre le problème du partage (pertinent quand personne ne peut avoir 1/1 sans léser les autres) et celui de la diffusion (qui ne vise qu'à ce que tout le monde ait accès à 1/1, indépendament de la question du partage). C'est pour cela que la GPL est - me semble-t-il - avant tout une critique de la propriété intellectuelle qui ne peut s'appliquer que très difficilement aux biens matériels (qu'apporterait à un pantalon le fait d'être GPL ? )Citation
coiffeur d'oiseau
je reformule; gnu-linux est il révolutionnaire ou juste différent?
Cette maniére de produire, à été théorisée au XVIII, c'est l'économie sociale et solidaire, mais elle ne s'est jamais répendu. Les coopératives de production et autres modes de consommation socialisés (hors Etat) ne se sont jamais généralisés, ni même étendu.
Un assembleur en usine malésien est-il un professionnel de l'informatique ?Citation
mattotop
tout en drainant un flux financier qui nourrit tout de même l'essentiel des professionnels de l'informatique
Le noyau ne fait certes pas de politique mais son développement (ie: la licence sous laquelle il est distribué) met en cause le modèle établi. On peut invoquer le fait que Linus l'ait mis sous GPL par pur pragmatisme, il n'en demeure pas moins que la GPL est, en tant que telle, loin d'être une licence orthodoxe en ce qui concerne l'économie de marché (je pense d'ailleurs que peu de gens lorsqu'ils entendent prononcer "Richard Stallman" associent immédiatement "entrepreneur subtil et audacieux" ). Il ne paraît donc pas illégitime qu'elle soulève des questions quant à sa portée (y répondre c'est autre chose, je te l'accorde).Citation
Arnaud
Je vous rappelle que Linux est un noyau et qu'un nouyau ne fait pas de politique.
Citation
mattotop
mozilla ne fournissant aucun patch,
seulement des nouvelles versions totalement
differentes des precedentes, il est impossible
d'entretenir des "bug-list" et un travail de
patchage.
Notre ami mattotop nous préparerait-il un cla#%btis ? @:-)Citation
mattotop
Choisir, c'est pour moi comme choisir entre la pâte feuilletée et la pâte brisée pour un gateau : ca dépend de ce qu'on veut mettre dedans.
L'exemple est tiré du livre de Florent Latrive Du bon usage de la piraterie, non ?Citation
nicklas
la gpl et ce qui est véhiculé autours n'a rien de "social", je parlerai d'humanisme,
[...]
la ville de lyon etait autrefois renommé pour sa soie, et les metiers à tisser de la ville etaient tres bon et performants, car les producteurs faisaient savoir aux autres les avancées et decouvertes qu'ils faisaient, ainsi tous avançaient à grand pas, ils produisaient beaucoup et bien
pendant ce temps là à londres, les producteurs de soie n'etaient pas aussi nombreux et developpés car ils ne communiquaient pas entre eux leurs decouvertes et avancées...
Or le texte d'Eben Moglen (le 2ème auteur de la GPL), qu'il site dans le paragraphe suivant (pour tenter d'expliquer ce qui pousse les gens à faire des choses Libres), commence par une attaque en règle contre la propriété intellectuelle. En substance : ce que veulent faire croire les tenants de celle-ci à l'heure de la numérisation, c'est qu'il existe une différence de nature entre deux nombres si bien qu'on peut distinguer des nombres privés et des nombres publics.Citation
p.86
Néanmoins, les partisans de la GPL et les défenseurs des licences «open source» se retrouvent sur l'essentiel face aux règles classiques de la propriété intellectuelle. Ils ne «révoquent pas le droit d'auteur, mais s'en servent de manière en quelque sorte subversive, pour réaliser un partage de l'information et de l'exploitation», remarque le professeur de droit Michel Vivant. Il s'agit bien de subversion car les logiciels libres n'attaquent pas de front les us et coutumes du copyright, mais s'inscrivent au coeur même du dispositif, imposant des valeurs que l'application classique de la propriété intellectuelle ignore, tels le libre accès, la libre circulation et la libre appropriation. Par dérision, on parle alors de copyleft, ou de gauche d'auteur, afin de souligner tout à la fois la conformité de ce modèle avec l'organisation plus générale de la propriété intellectuelle, et la radicalité avec laquelle il en détourne les contraintes.
Admettons. Mais... pourquoi alors ne suis-je pas sous mandriva ? pire pourquoi ai-je cessé d'utiliser mandriva ? suis-je trop mauvais, trop bon, trop abruti ? À partir du moment où un OS est libre et possède une documentation libre bien fournie je ne vois pas (je te perds en route) comment tu arrives "à la meilleure solution est "x"". Ce qu'il y a justement de magique avec le libre - àmha - c'est qu'il n'y a pas besoin de dire "le meilleur est x", tout est là, mis à disposition. Chacun façonne et assemble les pièces comme il veut à la seule obligation de les laisser à son tour à disposition (nous parlons de GPL là... ). Si certains veulent rester dans un rapport client/entreprise libre à eux, si d'autres veulent autre chose, libre à eux aussi. Le Libre permet de faire "pareil", il permet aussi de faire "autrement"... tout dépend donc de ce que chacun ressent, de ce que chacun "veut", arrivera ce qui arrivera.Citation
nicklas
ma reponse à ta question etait que mandriva est certainement le meilleur regime pour un utilisateur