Deux jours pour des conférences sur le logiciel libre, ça passe vite et c’est toujours trop court. Ce weekend, le FOSDEM a rassemblé des geeks et des geekettes d’un peu partout pour parler code, technologie et logiciel. Beaucoup de Néerlandais, de Belges, d’Allemands, de Français et de Britaniques, mais aussi des Espagnols, des Russes, des Slovènes, des Hongrois, des Italiens, des Suédois et même des Indiens ou des États-Uniens… et beaucoup d’autres. Que retenir de ce FOSDEM ? D’une part, le logiciel libre est très actif. Beaucoup de nouveautés, d’idées prometteuses, des communautés qui grandissent. Beaucoup de convivialité également.
Côté exposants, on se souviendra du dromadaire géant de perl.nl et de l’éléphant vivant de PostgreSQL. De la distribution Tails, sur le stand Tor. Du matériel libre d’hackable device, de la console de jeux vidéos Pandora et de Firefox OS.
Côté conférences, David Goulet a mis en lumière l’outil d’analyse LTTng, Pier Luigi Fiorini a présenté le bureau Hawaii basé sur Wayland et QtQuick, Daniel Marti a présenté F-Droid, Erik Möller a traité du fonctionnement technique de Wikipedia, Lydia Pintscher et Tobias Müller (et leurs acolytes) se sont renvoyés la balle sur l’administration de la fondation GNOME et de KDE eV, Priyanka Nag a philosophé sur les femmes et de la technologie, Bradley M. Kuhn a rappelé à la commaunuté l’intérêt des licences telles que la GPL et Poul-Henning Kamp a décrit les dangers que fait peser la NSA sur l’informatique libre.
On se rappelera de l’activité cérébrale intense qui a chauffé les salles dédiées au matériel, au réseau, au stockage, aux langages Ada, Java, Perl, Smalltalk, Go, JavaScript, Python, à la bureautique, à la correction de bugs, à la messagerie, à la gestion de la configuration, à BSD, aux distributions, aux micro-noyaux, à l’embarqué, aux jeux vidéos, à la pile graphique, au calcul haute performance, au web, au droit, aux bases de données et au NoSQL, à la virtualisation, l’infrastructure en tant que service et l’émulation, aux wikis, à LLVM, à GNU Radio, à Valgrind, aux tests et à l’automatisation, à l’économie d’énergie, à la création de graphes (ouf !). Ajoutons à tout ceci les présentations éclair qui sont allées du bureau Mate au gestionnaire de sauvegarde Bacula en passant par OpenStack et libguestfs. Bref, vivement l’année prochaine !
Plutôt cool l’article. Je ne connaissais pas ton blog.
Je voudrais juste rebondir sur « la distribution Tails, sur le stand Tor ». J’ai pas mal entendu parler d’un projet du même type (mais en système live uniquement qui est le cas de tails si je ne me trompe pas), « BlackOut Linux » (http://www.blackout-os.com), aurais-tu plus d’infos sur ce sujet? Des échos durant les confs?