En règle générale, je suggère plutôt de ne pas utiliser une partition NTFS sous Linux mais au contraire d'accéder (pour les malheureux qui ont besoin d'utiliser Windows) depuis Windows à leurs partitions Ext3 linuxiennes via
ce pilote windowsien. La principale raison, c'est que Ext3 est libre, pas NTFS (donc le pilote NTFSien sous Linux est obtenu par rétro-ingénierie).
Je ne connais pas aMule (j'en apprends l'existence en lisant le message précédent) mais il peut probablement être configuré pour lire dans un répertoire spécifié. Dans ce cas, il suffit de le configurer pour que la partition de données NTFS lui soit connue. Je conseille de lire la documentation d'aMule.
[v]En désespoir de cause, si ce n'est pas configurable, aMule étant un logiciel libre, on peut l'améliorer pour ça, ou au moins faire un rapport de bogue[/v].
On pourrait utiliser un lien symbolique, ou même un montage
bind avec une ligne du genre de
/ntfsvolume /home/ntfsdata none bind 0 0
dans son
/etc/fstab.
Mais le plus propre est évidemment de ne pas utiliser NTFS. Comme indiqué plus haut, on peut lire et écrire proprement (càd avec du logiciel libre) sous Windows à un système de fichier Ext3, mais on ne peut pas accéder proprement à du NTFS depuis Linux (car les pilotes NTFS sont un peu sales, même quand ils sont libres, car NTFS est une technologie propriétaire).
De plus, selon la rumeur, NTFS (même sous Windows) est moins performant qu'Ext3 (sous Linux).
Il y a de bonnes raisons à
préférer systématiquement le logiciel libre et les spécifications ouvertes à toute technologie propriétaire (y compris NTFS, dont les spécifications sont privées à Microsoft, même quand il est implémenté dans un pilote libre).
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Basile STARYNKEVITCH
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