Par la voix de son président, Canonical, la société éditrice de la distribution grand public Ubuntu, a annoncé hier qu’Unity serait abandonné.
Unity est une interface graphique pour l’environnement de bureau GNOME. Ubuntu l’utilise depuis Ubuntu 10.10. La majorité des autres distributions, telles que Fedora, Debian ou Mageia, en revanche, utilise l’interface par défaut de GNOME 3, GNOME Shell. L’abandon d’Unity dans la version 18.04 d’Ubuntu est donc une bonne nouvelle, puisque cela permet à la communauté d’être unie pour construire la meilleure interface possible pour les utilisateurs.
Évidemment, l’abandon d’Unity ne vient pas forcément d’un regret de la dispersion des bonnes volonté. C’est aussi une décision logique, car Unity avait été développée dans le but de fonctionner aussi bien sur les ordinateur que sur les tablettes et les smartphones. Or, Canonical a annoncé dans le même temps qu’elle désirait abandonner le développement d’un système pour smartphone (un an après Mozilla), pour se concentrer sur les marchés juteux de l’Internet des objets et du cloud.
Enfin, un corollaire de cette annonce est très probablement l’abandon de Mir, que Canonical développait en concurrence au projet communautaire Wayland.
Abandonner Unity au profit de GNOME … Au secours ! Aaaargh Canonical m’a tuer .
Déjà Unity il faut s’habituer à la philosophie du truc, mais GNOME 3 c’est juste pas possible. C’est d’un prétentieux !