évidemment, ceci était un poisson d’avril !
A peine quelques mois après l’accord Nokia-Microsoft, une autre nouvelle va modifier le monde des smartphones, tablettes et terminaux mobiles : Android va abandonner le noyau Linux.
Jusqu’ici, Android était basé sur le noyau Linux (un fork, en quelque sorte), tout en possédant une interface spécifique, développée en java. Cela pour deux raisons : d’une part parce qu’Android n’avait pas besoin de toutes les fonctionnalités du noyau et d’autre part parce qu’il y avait des désaccords sur de nouvelles fonctionnalités à intégrer au noyau que Google jugeait indispensables pour les applications mobiles, mais pas le reste de la communauté. Néanmoins, il subsistait jusqu’ici une certaine collaboration entre les développeurs du noyau et les équipes de Google : ainsi, deux employés de Google avaient pour mission de travailler avec les développeurs de Linux.
Cependant, les choses s’étaient durcies en décembre 2010, quand certains développeurs d’Android avaient précisé que les équipes d’Android étaient fatiguées du processus de collaboration au noyau, étant donné tout le travail à accomplir et la petite taille de leur équipe. Ce n’est donc pas complétement une surprise si Google a annoncé ce matin, conjointement sur Facebook et Twitter, que la prochaine version d’Android aurait un noyau de la famille L4 (L4Ka::Pistachio) et ne serait donc plus basé sur Linux.
Même si Google a assuré que ces changements n’impacteraient pas l’interface et seraient transparents pour les utilisateurs, il n’empêche que cela devrait changer considérablement l’architecture. L4Ka::Pistachio est un micro-noyau alors que Linux est un noyau monolithique modulaire. Concrètement, au lieu d’avoir un gros noyau qui grandit au fil du temps et des ajouts de fonctionnalités, nécessitant une équipe toujours plus conséquente pour le maintenir, le micro-noyau se charge du strict mininum et au-dessus sont lancés une horde de petits serveurs pouvant être modifiés et remplacés sans impacter le coeur du système.
On apprend que L4Ka::Pistachio a été choisi pour Android parce qu’il s’adapte parfaitement bien aux systèmes embarqués modernes (due to its nature, L4 perfectly matches the requirements of modern embedded systems) et qu’il est très portable : il fonctionne sur Intel, AMD 32 et 64 bits et PowerPC et vient d’être porté sur l’architecture ARM pour l’occasion. Un autre avantage cité est que cela devrait faciliter le développement du système, une petite équipe se concentrant sur le strict minimum (le micro-noyau) et le reste pouvant être assuré par des développeurs extérieurs. On voit donc que malgré certaines craintes de la communauté, Android souhaite donc continuer à avoir un développement ouvert.
Rendez-vous donc mi-2011 pour découvrir la nouvelle version d’Android. On notera que bien évidemment, Android reste libre puisque L4Ka::Pistachio, développé à l’Université de Karlsruhe, est sous licence BSD.
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c’est vraiment nul le 1er avril. j’arrette les niouzes j’attends demain
fallait s’en douter, fish’trement mauvais pour la communauté Linux
Bien tenté Jiel 😉
[…] histoire à façonner en un beau poisson d’avril nous sommes tomber sur cette histoire de « Android et Linux : Le divorce » qui a l’originalité d’apporter une information que nous ne connaissions pas, relative […]
ça sentait bon la marée quand même… 😀
j’ai tapé « linux » sur google et j’ai fini par arriver ici (nous sommes le 25 avril)… première nouvelle sur le site qui rempli mon écran? cette fausse nouvelle… induire le monde en erreur pour jouer le jeu du 1er avril… ça fait 25 jour que vous mentez au monde… mouhahahaahhah maudine que vous êtes drôle! BRAVO !!
Quand même ça aurait été mieux en annonçant une migration vers Hurd avec la bénédiction de RMS
Ca c’est de la bonne blagounnette !!