Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire
précisément par "modifier ses droits utilisateurs". De quoi veux tu
modifier les droits (des processus, des fichiers, ?). En général on ne modifie pas les droits d'un processus (sauf restrictions fortes, voir l'appel système
setuid ou
seteuid par exemple et aussi
execve).
Sinon, la lecture de la page de
man de
su pourrait te renseigner, car la commande su permet d'obtenir un processus, souvent un interprète de commande ou shell, avec des droits différents. Techniquement elle ne modifie pas les droits, mais crée un processus avec d'autres droits.
Sinon, pour configurer une carte réseau, il pourrait suffire d'éditer (sous root) le fichier /etc/network/interfaces (sous Debian et probablement Knoppix, dérivée de Debian) et de relancer le service networking, donc par exemple sous root
emacs /etc/network/interfaces
/etc/init.d/networking restart
Il n'y a pas besoin d'interface graphique pour ça.
Maintenant c'est vrai qu'il existe des distributions proposant des surcouches graphiques qui modifient un fichier et relancent un service. On peut s'en passer et à mon avis c'est préférable. La bonne façon de développer ce genre de surcouche (superflue) est d'avoir un programme gérant le graphisme qui tourne sous un utilisateur ordinaire et qui dialogue (par pipe ou autre) avec un autre programme -minimal, sans interface graphique- qui requiert (ou obtient) les privilèges d'administrations.
C'est marrant, je n'ai jamais administré mes linux avec des boites de dialogue, et quand par malheur ça m'arrive, je laisse vite tomber et reviens à la ligne de commande que je trouve beaucoup plus confortable (une fois qu'on la maitrise). D'ailleurs il paraitrait qu'une des nouveautés de Vista est précisément l'administration en ligne de commandes, qu'unix (et les systèmes antérieurs, comme OS/VS d'IBM années 1970- ou Multics -années 1960) connait depuis plus de 25 ans. Microsoft est donc à la pointe :-) du progrès, comme souvent....
L'inconvenient d'une interface textuelle, c'est qu'il y a un formalisme à apprendre...
En y réflechissant, il y a une raison essentielle à la supériorité d'une interface textuelle à une interface clikodromatique: la combinatoire du texte est plus forte (et les commandes unixiennes se combinent) que celle d'un clikodrome. Une analogie amusante: on a tous écrit des lettres d'amour (ou des méls), mais essayez donc d'envoyer un message clikodromatique à la personne de vos rêves (ou imaginez un instant la pauvreté d'une interface clikodromatique pour rédiger vos messages amoureux)! D'ailleurs, les interfaces graphiques d'administration ne sont pas véritablement graphiques (on ne dessine pas à la souris les "commandes" ou les "configurations", on clique seulement sur quelques choix) mais seulement clikodromatiques.
Enfin, sur un forum comme Léa, il est plus simple d'expliquer le texte qu'on a tapé -on peut le citer- que les clics souris qu'on a fait....
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Basile STARYNKEVITCH
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