Regarde Mysql par exemple : ils dévelloppent une bases de donnée libre que tu peux télécharger, amplement fonctionnelle pour une utilisation 'normale' d'une base.
Par contre, si tu veux une assurance pour tes données, ou encore une hotline, ben la tu payes, et donc ils gagnent de l'argent.

Poste le Friday 14 May 2004 14:52:49

Le modèle économique est en fait complètement différent. On ne gagne pas d'argent en license mais bien souvent avec le service rendu. (accompagnement, audit, support....)

Poste le Friday 14 May 2004 15:05:24

Il faut également voir que les logiciels ne sont pas une fin en soit. Il sont des outils et si tu veux des outils performants, qu'ils soient libre ou pas, il faut payer d'une manière ou d'une autre.

Si je pouvais (mais en ce moment c'est vraiment la dèche), j'acheterai les boites Mandrake, je serai membre du club, j'acheterai les cd mozilla ou openoffice, bref je donnerai un peu de blé, bien que rien ne m'y oblige.

Pour une boite c'est pareil, rien ne l'y oblige pourtant si elle veux assurer la pérennité de ses outils il faut qu'elle finance leur développement.

Poste le Friday 14 May 2004 15:16:47

En résumé, on gagne de l'argent sur les services et pas sur les logiciels.

Mais il existe quand même un risque non ?
Imaginons que les sociétés ne fassent pas recours à ces services, où seulement au début pour se former...

Alors la rentabilité du logiciel libre commence à friser le nul
puis malheureusement engendre des difficultés financières comme a connu Mandrake par exemple.

Je trouve cette notion difficile à comprendre et à mon avis c'est vraiment la raison pour laquelle les sociétés ne veulent pas s'investir dans le logiciel libre.

Comme je l'ai déjà dit, c'est souvent une question d'argent, les requins ne pensent qu'à faire du fric... (pouah)

Heureusement qu'un grand comme IBM montre l'exemple, espérons que d'autres suivrons...

Poste le Friday 14 May 2004 15:27:54

En parlant d'ibm, c'est rigolo j'ai 'subi' 3 cours (ou seance de pub je sais pas trop) la bas et les affiches placardées de partout représente 1 tux + 1 peace and love + coeur.

Poste le Friday 14 May 2004 15:34:57

Ce qu'il faudrait à linux c'est un constructeur pour le mettre sur des machines grand public avec le service qui va avec.
Y'a vraiment un marché: universités, entreprises, les laboratoires scientifiques, et même les administrations (s'ils décidaient à se bouger), l'éducation nationale etc.

Poste le Saturday 15 May 2004 00:28:40

Bonsoir,

Juste pour ajouter que rien ni personne n'interdit de vendre un Logiciel Libre !
Il est tout à fait envisageable qu'une société développe un Logiciel, et le vende "libre" sans pour autant le diffuser sur Internet "gratuitement".

La seule contrainte que la société a alors est de vendre à ses clients son Logiciel avec les sources. Donc les clients ont les avantages du Libre et la société gagne de l'argent en vendant son Logiciel, avec en plus des services (pourquoi s'en priver ? ;-) ).

Bien sur comme c'est Libre, les clients peuvent modifier eux meme le logiceil et donc ne pas acheter les versions suivantes.
Et enfin, bien entendu, après rien empêche les clients de diffuser le logiciel et ses sources sur Internet... Mais bon, il n'est pas sûr que le client y ait intéret...

@+

Poste le Saturday 15 May 2004 00:57:22

En faisant la quête .

Poste le Saturday 15 May 2004 01:26:43

Personnellement je pense à quelque chose auquel vous n'auriez peut être pas pensé : les logiciels spécialisés et les logiciels professionnels.

Je viens juste de terminer un stage dans un bureau d'étude thermique, c'est pour ça que j'y pense. J'ai personnellement utilisé Climawin sous Windows qui est un logiciel de calculs thermiques en bâtiment certifié par le CSTB. Certifié pour les calculs oui ! mais quelle grosse merde !

Grosso modo, l'éditeur a recopié texto les réglementations thermiques sans se poser de questions. L'interface utilisateur est particulièrement peu ergonomique, la qualité de la programmation est lamentable (des idées pas vraiment bonnes et pas mal de bugs "étranges") et en plus c'est cher ! Quoique c'est pas si cher puisque c'est le plus vendu. Enfin l'aide est inefficace : elle est beaucoup trop succinte voir à côté de la plaque quand elle a aboutit sur une page et quand elle est à jour. Le mieux c'est les fonctionnalités qui sont décrites dans les cahiers de formation, dont les boutons apparaissent dans le logiciel, mais qui n'existent toujours pas. (c'est une version 3.1c quand même !)

A mon avis, les développements conjoints entre différentes sociétés du même secteur sous forme de logiciels libres pourraient se révéler très fructueux.

En effet le principe des logiciels libres permet la possibilité de modifier ce qui ne va pas dans un logiciel très rapidement et de mettre en commun l'expérience de chacun pour améliorer le logiciel. Et n'importe qui peut le faire. Cela induit en général une grande réactivité pour les corrections. Ne serait-ce que pour l'aide, ça n'importe qui peut le faire !

J'en reviens à mon exemple : Dans l'aide j'ai trouvé (Oh miracle) une page qui répondait bien à mon problème, sauf que les coefficients U étaient encore appelés coefficients K avec des captures d'écran d'époque. On a changé en 2000, en 2004 cela n'est toujours pas corrigé !

Le paradoxe c'est que l'on serait en droit d'attendre d'un logiciel commercial que ce genre de détails soit à jour, alors qu'avec un logiciel libre, il y aurait longtemps que cela serait fait.

Mon avis est que si plusieurs petites sociétés s'associaient pour faire leur cuisine entre elles au lieu de payer des incompétents fumistes et opportunistes, elles dépenseraient moins et auraient sans doute quelque chose de mieux (ou au moins la possibilité d'améliorer les choses quand l'occasion se fait sentir).

Et comme ce genre de logiciels est nécessaire pour gagner de l'argent, alors c'est une source de revenus.

Ce n'était peut être pas la façon de faire de l'argent à laquelle vous pensiez pourtant c'en est une.

Bien sur cela implique que les dirigeants du secteur ne soient pas dans une vision concurrentielle du marché (ce qui est le cas des bureaux d'étude thermique qui ne se battent pas avoir des clients, ils viennent tous seuls ;-) ) sinon ils seront réticents. Tout le monde n'est pas près pour une révolution comme les logiciels libres.... malheureusement.

(Désolé si j'ai pollué le forum avec un cas un peu trop personnel, je sais pas si j'ai fait avancé le débat)

Poste le Saturday 15 May 2004 01:48:55

Les logiciels propriétaires organisent leurs bénéfices sur une rente. Je m'explique.

Ils développent un logiciel une fois, ça leur prend un certain temps, et après ils ont une rente : la vente de licence, qu'ils créent ou pas quelques chose de nouveau dans les versions suivantes (quand elles existent).

Pour les Logiciels Libres, ils doivent être payé au moment du développement du logiciel (en plus de pour la maintenant, d'où d'éventuelle contrat de maintenance ou de service). Exemple, je veux utiliser AbiWord dans mon service de secrétariat. Mais j'ai besoin d'une nouvelle fonctionnalité, je vais payer une SSLL pour développer cette fonctionnalité, elle gagnera de l'argent, et moi j'aurais ma version personnalisé d'AbiWord. Je ne perds rien à ce que le développement de cette fonctionnalité devienne libre parce que j'ai bénéficier du fait qu'AbiWord étant libre, la SSLL n'a pas eu à développer un logiciel complet mais seulement une fonctionnalité.

Le modèle du Libre est un modèle coopératif : chacun participe et bénéficie des améliorations de tous, à la différence du modèle propriétaire qui est compétitif et ou être le meilleur signifie surtout que les autres sont moins bon ou "empêché de progrès" (si je puis dire).

En résumé, les revenus des SSLL se font :
- sur le service
- sur le développement de nouvelles fonctionnalités ou le débuggage (chose possible parce que les logiciels sont libres et autorisent donc les améliorations).

Poste le Saturday 15 May 2004 09:36:13