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= Glossaire GNU/Linux =
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par Jean-Christophe, Fred, Jiel et d'autres contributeurs
par [[Utilisateur:LeaJice|Jean-Christophe]], [[Utilisateur:Fred|Fred]], [[Utilisateur:Jiel|Jiel]] et d'[http://lea-linux.org autres contributeurs]
 
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Vous ne savez pas ce qu'est une compilation ? A quoi sert un module ? Ce qu'est un serveur X ? Cette rubrique est faite pour vous !
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Et si vous êtes vraiment perdus, allez [http://www.perdu.com ici]. :-)
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Vous trouverez ici les termes souvent utilisés sous Linux et qui peuvent être inconnus du débutant. Je suppose que vous vous y connaissez un minimum en informatique : je ne vais pas vous expliquer ici ce qu'est un microprocesseur, une carte ethernet et autres joyeusetés non spécifiques à Linux/Unix.
Vous trouverez ici les termes souvent utilisés dans les forums et les documentations à propos de GNU/Linux et qui peuvent être inconnus du débutant. Nous supposons que vous vous y connaissez un minimum en informatique : nous n'allons pas vous expliquer ici ce qu'est un microprocesseur, une carte ethernet et autres joyeusetés non spécifiques à GNU/Linux ou Unix.


Avertissement : ce glossaire est loin d'être complet. S'il vous manque un terme, ajoutez-le !  
Avertissement : ce glossaire est loin d'être complet. S'il vous manque un terme, ajoutez-le (si vous avez un doute sur la pertinence d'un terme à ajouter, notez le dans la page discussion) !  


Quelques remarques :
Quelques remarques :
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== Vocabulaire ==
== Vocabulaire ==
=== ACPI ===
Advanced Configuration and Power Interface (« interface avancée de configuration et de gestion de l’énergie » en français) connue sous le sigle ACPI est une norme dont le but est de réduire la consommation d’énergie d’un ordinateur.
L'ACPI est géré par le système d'exploitation, qui met hors tension certains éléments (périphériques, processeur) qui ne sont pas utilisés pendant un certain temps.
=== API ===
Une interface de programmation applicative (API) est un ensemble de programmes mis à disposition par une bibliothèque logicielle. L'API permet l'interaction des programmes les uns avec les autres.
Par exemple, OpenGL est une API pour les graphismes en 3D.
=== application ===
voir à ''programme''.
=== archivage ===
L'archivage de fichiers est la réunion en un seul fichier de nombreux autres fichiers.  Cet archivage peut être simple (format tar, typiquement), ou bien combiné avec un algorithme de compression (tar.gz, zip).
Plus largement, on parle d'archivage dans le cadre de la conservation de contenus électroniques, dans le but de les restaurer éventuellement dans le futur. Le contenu archivé ne peut/ne doit pas être modifié (à la différence d'une sauvegarde incrémentale).
Plus d'infos : [[Archivage_tar_pax_zip_rar|Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.]]
=== arrière-plan ===
On dit qu'une tâche ou qu'un processus tourne en arrière-plan quand elle n'est pas sous le contrôle direct d'un utilisateur et ne lui affiche rien à l'écran. C'est typiquement le cas des ''démons''.
=== ASCII ===
voir à ''jeu de caractères codés''.
=== base de données ===
Une base de données est un endroit où est stocké une grande quantité d'informations. On pourrait la comparer à une médiathèque : de nombreux documents sont stockés suivant un ordre précis permettant de les retrouver rapidement.
Le logiciel qui manipule les bases de données est appelé système de gestion de base de données (''SGBD'').


=== bibliothèque ===
=== bibliothèque ===
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On dit qu'un ordinateur boote, ou plutôt démarre en bon français, lorsqu'il charge le BIOS puis le système d'exploitation.
On dit qu'un ordinateur boote, ou plutôt démarre en bon français, lorsqu'il charge le BIOS puis le système d'exploitation.
=== BSD ===
BSD (Berkeley Software Distribution) est une famille de systèmes d'exploitation Unix, développés à l'origine à l'Université de Californie à Berkeley.
Les principaux descendants de cette famille sont des Unices libres : NetBSD, FreeBSD, OpenBSD et Solaris. Darwin, le noyau de Mac OS X, est également de type BSD (il est issu de FreeBSD).
La famille BSD s'oppose à une autre grande famille ''System V'', dont s'inspire GNU/Linux.
=== chipset ===
Un chipset (littéralement « ensemble de puces électroniques ») est un jeu de composants électroniques  qui permet de gérer les flux de données numériques entre le processeur, la mémoire et les périphériques. En pratique, un chipset est une sous-partie de la carte mère regroupant plusieurs composants importants (par exemple un chipset de carte Wi-Fi).
=== client ===
voir à ''serveur''.
=== cloud computing ===
Le cloud computing ou « informatique en nuage » est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants (souvent chez un prestataire extérieur) des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l'utilisateur. Les données ne sont plus gardées en interne, d'où des éventuels problèmes de confidentialité.
=== cluster ===
Un cluster est une grappe de serveur, composé de plusieurs serveurs (appelés noeuds) et partageant généralement des élements communs (une baie de disques par exemple), afin d'assurer une continuité de service et/ou repartir la charge de calcul et/ou la charge réseau.
=== CMS ===
voir à ''système de gestion de contenu''.


=== code source ===
=== code source ===


C'est un fichier texte, éditable dans n'importe quel éditeur de texte (emacs, vi, etc.), et qui dans un certain langage, décrit un programme. Le noyau de Linux est disponible sous forme de source, ainsi que tous les logiciels dits "libres", ce qui permet à tout un chacun de modifier et d'améliorer ces logiciels, en diffusant les améliorations qui ont été apportées.
C'est un fichier texte, éditable dans n'importe quel éditeur de texte (emacs, vi, etc.), et qui dans un certain langage, décrit un programme. Le noyau de Linux est disponible sous forme de source, ainsi que tous les logiciels dits "libres", ce qui permet à tout un chacun de modifier et d'améliorer ces logiciels, en diffusant les améliorations qui ont été apportées.
=== codec ===
Un codec est un programme qui permet de compresser et décompresser de l'audio ou de la vidéo en temps réel, suivant une norme définie.
Quelques exemples de codecs : pour la vidéo, DivX est le codec de la norme MPEG-4; Theora un codec libre du projet Ogg.


=== communauté ===
=== communauté ===
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Plus d'infos : [[Software-soft_gere-compil|Compiler un programme]].
Plus d'infos : [[Software-soft_gere-compil|Compiler un programme]].
=== complétion ===
La complétion, ou auto-complétion, est le complètement automatique de la saisie au clavier dans la ''console''. Sous bash, cela se fait grâce à la touche <code>TAB</code> de votre clavier. Concrètement, vous voulez copier le fichier manchot.jpg qui se trouve dans le répertoire courant. Sous bash, vous tapez :<code>cp man</code> puis appuyez sur la touche de tabulation et bash complète votre "man" en "manchot.jpg".
=== compression ===
La compression de données transformer une suite de bits en une autre suite de bits plus courte, contenant les mêmes informations, en utilisant un algorithme particulier.
On parle d'algorithme de ''compression sans perte'' quand la suite de bits obtenue après compression et décompression est identique à l'originale. On parle d'algorithme de ''compression avec pertes'', quand cette suite est différente de l'originale, mais quand l'information reste globalement la même : on utilise ces algorithmes surtout pour le multimédia (par exemple, jpg, mp3, DivX). La ''décompression'' est l'opération inverse de la compression.
Il existe des utilitaires de compression de données, comme gzip ou bzip2.0
Plus d'infos : [[Archivage_tar_pax_zip_rar|Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.]]


=== console ===
=== console ===
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Une console, autrement nommé shell, xterm, terminal, etc. est une fenêtre dans laquelle vous disposez d'une invite de commandes (ou ''prompt'') et où vous pouvez taper... des commandes. Cela ressemble au mode DOS des systèmes d'exploitation Microsoft, mais en bien plus puissant.
Une console, autrement nommé shell, xterm, terminal, etc. est une fenêtre dans laquelle vous disposez d'une invite de commandes (ou ''prompt'') et où vous pouvez taper... des commandes. Cela ressemble au mode DOS des systèmes d'exploitation Microsoft, mais en bien plus puissant.


Le shell est constitué d'un programme, qui attend vos commandes, et les interprète et exécute. Plusieurs shells existent : bash, tcsh, ksh, ash, sh, csh... le plus utilisé étant le bash.
Le shell est constitué d'un programme, qui attend vos commandes, et les interprète et exécute. Plusieurs shells existent : bash, tcsh, ksh, ash, sh, csh... le plus utilisé étant le bash. On utilise généralement ces shells via des terminaux virtuels en mode texte - comme xterm, gterm ou konsole - installés dans la plupart des distributions.


On parle également de consoles virtuelles : dans une installation GNU/Linux classique, vous disposez en général de 12 consoles virtuelles, accessibles par la combinaison de touches [Control]-[Alt]-[Fn] où [Fn] est l'une des 12 touches de fonction. Les 6 premières consoles (F1 à F6) sont en général des consoles texte, sur lesquelles vous pouvez vous connecter, et disposer alors d'un shell ; la console n°7 (F7) correspond en général à la console graphique X Window. Les autres consoles virtuelles peuvent être utilisées pour d'autres besoins, comme afficher des messages système, pour le démarrage/arrêt du système, etc.
On parle également de consoles virtuelles : dans une installation GNU/Linux classique, vous disposez en général de 12 consoles virtuelles, accessibles par la combinaison de touches [Control]-[Alt]-[Fn] où [Fn] est l'une des 12 touches de fonction. Les 6 premières consoles (F1 à F6) sont en général des consoles texte, sur lesquelles vous pouvez vous connecter, et disposer alors d'un shell ; la console n°7 (F7) correspond en général à la console graphique X Window. Les autres consoles virtuelles peuvent être utilisées pour d'autres besoins, comme afficher des messages système, pour le démarrage/arrêt du système, etc.
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Plus d'infos : [[Admin-admin_env-shell|Le shell]].
Plus d'infos : [[Admin-admin_env-shell|Le shell]].
=== darknet ===
Un darknet est un [[Glossaire#VPN|réseau privé virtuel (VPN)]] dont les utilisateurs sont considérés comme des personnes de confiance. Le but est de garantir l'anonymat.


=== déboguage ===
=== déboguage ===


Phase dans le développement d'une application où l'on va chercher à résoudre les problèmes d'exécution, c'est en fait une phase de résolution des problèmes d'un programme.
Phase dans le développement d'une application où l'on va chercher à résoudre les problèmes d'exécution, c'est en fait une phase de résolution des problèmes d'un programme.
=== démon ===
Un démon (daemon en anglais) est un type de programme qui s'exécute en arrière-plan. Ils sont souvent démarrés lors du chargement du système d'exploitation ou peuvent être démarrés à la main (via des scripts dans <code>/etc/init.d</code> par exemple). Des exemples typiques de daemon sont httpd (serveur web Apache), crond (exécution de tâche programmées à l'avance), devfsd (configuration du matériel), sshd (connexion distante sécurisée).
=== dépendance ===
On dit qu'il y a une dépendance, lorsqu'un paquet dépend d'un autre pour pouvoir être installé et/ou fonctionner. Par exemple, le logiciel de généalogie GRAMPS a son interface graphique programmée en GTK : il a donc besoin que la bibliothèque pygtk soit installée sur le système. pygtk est donc une dépendance (un pré-requis) de GRAMPS.
La plupart des gestionnaires de paquets gèrent les dépendances. Sinon, par exemple sous la distribution Slackware, elles peuvent être précisés dans les commentaires à l'installation d'un paquet.


=== développement ===
=== développement ===
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Il existe de multiples distributions : Ubuntu, Mandriva, Debian, Red Hat, etc.
Il existe de multiples distributions : Ubuntu, Mandriva, Debian, Red Hat, etc.


Plus d'infos : [[Intro-wannapenguin|Comparatif des distribs]], [[Intro-linux|Qu'est ce que GNU/Linux]] et [[Logithèque:Distributions]].
Plus d'infos : [[Distribution|Comparatif des distribs]], [[Qu est ce que Linux|Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux]] et [[Logithèque:Distributions]].
 
=== DNS ===
 
Le DNS, pour ''Domain Name System'' ou ''Système de noms de domaine'', est un service qui permet d'associer une adresse IP (adresse d'un ordinateur, numérique de la forme 123.456.144.12) à un nom plus facilement mémorisable, comme lea-linux.org.
 
Un serveur de nom célèbre est BIND.
 
Plus d'infos : [[Reseau-name-dns1|DNS BIND 1ère partie]].


=== driver ===
=== driver ===
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Lorsqu'on émule un ordinateur complet, afin d'héberger un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur un système hôte, on parle de ''virtualisation''.
Lorsqu'on émule un ordinateur complet, afin d'héberger un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur un système hôte, on parle de ''virtualisation''.
=== entrées / sorties ===
Les entrées / sorties (ou I/O pour Input/Output) sont les échanges d'informations entre le processeur et les périphériques qui lui sont associés. En pratique, dans un système d'exploitation, les entrées sont le clavier, la souris, les disques, le réseau (ce qui rentre comme information) et les sorties sont l'écran, les disques, le réseau (ce qui sort comme information).
Dans Unix et GNU/Linux, on parle d' ''entrée standard (stdin)'' et de ''sortie standard (stdout)''. ''stdin'' est le flux d'entrée par lequel toute donnée peut être entrée dans un programme. ''stdout'' est le flux de sortie dans lequel les données sont écrites par le programme : en général, il s'agit d'un affichage à l'écran. Il existe aussi un l'''erreur standard (stderr)'' qui est le flux permettant aux programmes d'envoyer des messages d'erreurs. ''stdin'', ''stdout'' et ''stderr'' sont appelés les ''flux standards''.


=== environnement de bureau ===
=== environnement de bureau ===
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Plus d'infos : [[Logithèque:Gestionnaires_de_fenêtres]].
Plus d'infos : [[Logithèque:Gestionnaires_de_fenêtres]].
=== ERP ===
ERP est le sigle de ''Enterprise Resource Planning'', en français ''Progiciel de gestion intégré''. C'est un logiciel censé gérer le fonctionnement complet d'une entreprise : la gestion comptable, les ressources humaines, la vente, la distribution, les stocks etc.
Quelques ERP célèbres : SAP ERP, Peoplesoft Enterprise.
=== exécutable ===
Un exécutable est un fichier permettant de lancer un programme. C'est généralement un fichier binaire.
=== expression régulière ===
Une expression régulière - abrégé « regexp » - est une méthode qui permet de remplacer un ou plusieurs caractères par des symboles. Sous Unix, cela permet de manipuler facilement des chaines de caractères en ligne de commande : c'est une fonction extrêmement utile et puissante.
Sous Unix, les symboles les plus utilisé sont : ? (un ou zéro caractère), + (au moins un caractère), * (au moins zéro caractère), | (choix entre les chaines placées avant ou après), ^ (début de ligne), $ (fin de ligne).
Par exemple, la commande <code>ls le*|?oto</code> pourrait afficher lea, leo, leonard, toto, moto.
Les symboles employés peuvent varier suivant les outils. Sous GNU/Linux, les principaux outils auxquels on peut fournir des expressions régulières sont notamment les commandes <code>grep</code> et <code>sed</code>, les éditeurs de texte (vi, emacs), les shells tels que bash (même s'il s'agit plutôt de métacaractères), les langages de script (Perl, Python, Tcl) et de base de données (SQL).


=== firmware ===
=== firmware ===


Le firmware est le programme qui sert à faire le lien entre un périphérique évolué (disque dur, graveur, scanner, modem adsl) et votre ordinateur. C'est un programme écrit dans le langage que comprend l'électronique du périphérique. On peut comparer le firmware d'un périphérique au BIOS d'un ordinateur. C'est lui qui se charge de l'initialisation du périphérique et qui reçoit les ordres des programmes plus évolués.
Le firmware est le programme qui sert à faire le lien entre un périphérique évolué (disque dur, graveur, scanner, modem adsl) et votre ordinateur. C'est un programme écrit dans le langage que comprend l'électronique du périphérique. On peut comparer le firmware d'un périphérique au BIOS d'un ordinateur. C'est lui qui se charge de l'initialisation du périphérique et qui reçoit les ordres des programmes plus évolués.
=== flux standards ===
voir à ''entrées / sorties''.


=== fonte de caractères ===
=== fonte de caractères ===


voir ''Police''.
voir ''Police''.
=== fork ===
Un fork (de l'anglais signifiant ''fourchette'') est un programme créé à partir du code source d'un autre.
=== FPS ===
First-person shooter (FPS) est un type de jeu vidéo de tir en trois dimensions dans lequel on se met dans la peau d'un personnage, et on doit éliminer des ennemis à l'aide d'une arme (à feu généralement).
Exemples de FPS célèbres (non-libres) : Doom, Quake.
Plus d'infos : [[Logithèque:Action / Baston|Logithèque : Action, baston, FPS]].
=== framebuffer ===
Un framebuffer (en français « tampon de trame ») est ce qui commande un affichage vidéo à partir d'un tampon mémoire contenant une trame complète de données : en pratique cela permet la coloration de tel ou tel pixel sans avoir besoin du système de fenêtrage X (pour un joli affichage lors du démarrage du système, par exemple).


=== front-end ===
=== front-end ===
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Quelques exemples : gcombust est un front end à mkisofs/cdrecord pour graver des CD ; grip est un frontend permettant d'encoder des CD audio en mp3 ou ogg, etc.
Quelques exemples : gcombust est un front end à mkisofs/cdrecord pour graver des CD ; grip est un frontend permettant d'encoder des CD audio en mp3 ou ogg, etc.
=== geek ===
Même si le mot peut avoir une connotation plus générale, un geek (une geekette) est un passionné d'informatique, généralement passionné par d'autres sujets tels que la science-fiction et curieux en général. Geek n'est pas synonyme de technophile : le geek n'aime pas juste utiliser la technologie, il aime comprendre comment ça marche et a l'esprit critique.


=== gestionnaire d'écran ===
=== gestionnaire d'écran ===


Lorsque vous lancez votre ordinateur sous GNU/Linux, si vous avez choisi le mode de démarrage graphique (par défaut dans les distributions grand public), vous arrivez sur un écran vous permettant de saisir votre username et votre mot de passe. C'est le gestionnaire d'écran (en anglais ''display manager'' ou ''DM''). Le gestionnaire d'écran de base s'appelle XDM ou X Display Manager. Il est livré avec le serveur X. KDE ou Gnome proposent le leur, respectivement KDM et GDM, qui ont le même look que l'environnement d'où ils sont tirés. On l'appelle aussi parfois ''bannière de login''ou ''bannière de connexion''
Lorsque vous lancez votre ordinateur sous GNU/Linux, si vous avez choisi le mode de démarrage graphique (par défaut dans les distributions grand public), vous arrivez sur un écran vous permettant de saisir votre username et votre mot de passe. C'est le gestionnaire d'écran (en anglais ''display manager'' ou ''DM''). Le gestionnaire d'écran de base s'appelle XDM ou X Display Manager. Il est livré avec le serveur X. KDE ou Gnome proposent le leur, respectivement KDM et GDM, qui ont le même look que l'environnement d'où ils sont tirés. On l'appelle aussi parfois ''bannière de login'', ''gestionnaire de connexion'' voire ''bannière de connexion''.


Lorsque vous vous connectez, le DM "disparaît" pour laisser la place à un gestionnaire de fenêtre (fvwm2, etc.) ou à un environnement de bureau (GNOME, KDE...). Lorsque vous quitterez ce client X, le système redémarrera le DM.
Lorsque vous vous connectez, le DM "disparaît" pour laisser la place à un gestionnaire de fenêtre (fvwm2, etc.) ou à un environnement de bureau (GNOME, KDE...). Lorsque vous quitterez ce client X, le système redémarrera le DM.
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Lorsqu'un gestionnaire de fenêtres permet de faire plein d'autres choses en plus de ce qui vient d'être décrit, c'est un ''environnement de bureau''.
Lorsqu'un gestionnaire de fenêtres permet de faire plein d'autres choses en plus de ce qui vient d'être décrit, c'est un ''environnement de bureau''.


Plus d'infos : [[Logithèque:Gestionnaires_de_fenêtres]].
Plus d'infos : [[Logithèque:Gestionnaires de fenêtres]].
 
=== gestionnaire de paquets ===
 
Un gestionnaire de paquet est un logiciel permettant d'installer, de désinstaller et de mettre à jour ses paquets.
 
Quelques gestionnaires célèbres : apt-get (Debian), yum (Fedora), urpmi (Mandriva).
 
Plus d'infos : [[Software-soft_gere-installation_logiciel|Installer un logiciel]].
 
=== GNU ===
 
Le projet GNU (pour « GNU is not Unix »)  est une communauté initiée en 1983 par Richard Stallman pour créer un système d'exploitation libre et alternatif à Unix.
 
GNU est particulièrement notable dans l'informatique car il a apporté des contributions majeures telles que le compilateur GCC, des améliorations parmi les commandes Unix existantes ou la licence libre GNU General Public License (GPL).
 
GNU a également travaillé sur un noyau appelé HURD, mais finalement c'est Linux qui s'est imposé comme le noyau pour utiliser les autres briques du projet.
 
Plus d'infos : [[Linux et le projet GNU|Linux et le projet GNU - Découvrir Linux]].
 
=== hacker ===
 
Au premier sens du terme, le hacker est un « bidouilleur », un programmeur qui réalise des petits programmes informatiques « vite faits », appelés « hacks ». Le terme est utilisé abusivement par les médias pour désigner les pirates informatiques.
 
Plus d'infos : [[Lexique de la securite|Lexique de la sécurité informatique]].
 
=== identifiant d'utilisateur ===
 
L'identifiant d'utilisateur (UID) est le numéro unique attribué à un utilisateur. Par défaut, l'UID de root est 0.  Les groupes d'utilisateurs ont aussi un identifiant (GID).
 
Vous pouvez consulter votre UID avec la commande <code>id</code>. Exemple de résultat de la commande :
<div class="code">
jiel@slackware:~$ id <br />
uid=1001(jiel)  gid=100(users)  groups=100(users)
</div>


=== identifiant de processus ===
=== identifiant de processus ===
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Afin de trouver le PID d'un programme, vous pouvez utiliser des applications graphiques, comme Ktop ou Kpm sous KDE. En mode texte, la commande <code>ps</code> vous permettra de lister les informations sur les processus, dont le PID. La commande <code>top</code> présente une vue permettant de classer les processus, par exemple par consommation CPU décroissante. Consultez les pages de man de ps et de top.
Afin de trouver le PID d'un programme, vous pouvez utiliser des applications graphiques, comme Ktop ou Kpm sous KDE. En mode texte, la commande <code>ps</code> vous permettra de lister les informations sur les processus, dont le PID. La commande <code>top</code> présente une vue permettant de classer les processus, par exemple par consommation CPU décroissante. Consultez les pages de man de ps et de top.
=== IEEE ===
L'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) est une organisation internationale à but non lucratif dont le but est de promouvoir la connaissance dans le domaine de l’ingénierie électrique (électricité et électronique). Son siège est à New York.
L'IEEE joue un rôle très important dans l'établissement de normes et de standards. Par exemple, IEEE 802 est une famille de normes relatives aux réseaux et IEEE 1003 correspond à POSIX.
=== IETF ===
L'Internet Engineering Task Force (IETF) est un groupe international, ouvert à tout un chacun, informel (sans statut, sans membre, sans adhésion). Sont but est d'élaborer des standards pour Internet.


=== implémentation ===
=== implémentation ===


Mise en œuvre, développement d'un logiciel à partir de documents. Par extension, produit qui est le résultat de la mise en œuvre.  
Mise en œuvre, développement d'un logiciel à partir de documents. Par extension, produit qui est le résultat de la mise en œuvre.
 
=== init ===
 
init est le premier processus à se lancer ; c'est lui qui lance tous les autres. Il s'exécute comme un démon et a l'identifiant de processus (PID) 1.
 
=== intéropérabilité ===
 
Capacité qu'a un programme ou un système, dont les interfaces (API) sont connues,
à interagir avec d'autres programmes ou systèmes.
 
=== IRC ===
 
IRC (Internet Relay Chat) est un protocole de communication textuelle sur Internet. Inventé en 1988, c'est un logiciel qui permet de chatter à plusieurs sur des canaux ou en "privé" un par un.
 
Plus d'infos : [[Fiches:Internet-fichexchat|Comment chater sur IRC avec XChat ?]]
 
=== ISO ===
 
L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) est un organisme de normalisation international, en charge de produire des normes - appelées normes ISO - internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO. Son siège est à Genève.
 
De nombreuses normes ISO concernent l'informatique. Très respectée, l'ISO a été accusée de corruption lors du processus de normalisation du format OpenXML de Microsoft en 2008.
 
Norme ISO célèbre : le format OpenDocument est défini suivant la norme ISO26300:2006.
 
=== Jean-Kevin ===
 
On appelle parfois péjorativement « Jean-Kevin » ou « kikoo lol », un ''nerd'' adolescent, persuadé d'être un dieu de l'informatique alors que ses réelles connaissances ne sont pas à la mesure de son égo. Il s'exprime généralement en langage SMS. En sécurité, on le nomme généralement « script kiddie ».
 
=== jeu de caractères codés ===
 
Un jeu de caractères codés est une manière de représenter les caractères informatique par un code.
 
Les plus connus sont l'ASCII, qui code sur 7 bits les lettres de l'alphabet anglais, les chiffres et d'autres symboles ; l'ISO 8859-15 (ou Latin-9) qui code sur 8 bits les caractères de l'alphabet latin utilisés dans les langues de l'Europe occidentale et l'UTF-8 (Unicode) qui essaie de représenter le plus possible de caractères (alphabets latin, grec, arabe, cyrillique, idéogrammes...).
 
=== journalisation ===
 
voir ''système de fichier''.
 
=== KISS ===
 
Le principe KISS, pour ''Keep it Simple, Stupid'' (en français, mot à mot : ''Garde ça simple, stupide''), est une méthode qui préconise de rechercher la simplicité dans la conception et d'éviter toute complexité non nécessaire.


=== langage ===
=== langage ===
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Plus d'infos : [[Dev-index|Rubrique développement]].
Plus d'infos : [[Dev-index|Rubrique développement]].


=== journalisation ===
=== leet ===


voir ''système de fichier''.
Façon d'écrire en remplaçant certaines lettres par des chiffres, utilisée par des ''geeks'' et des ''nerds'' sur internet. « Leet » en leet s'écrit « 1337 ». Le terme leet vient du mot anglais « elite ».


=== libre ===
=== libre ===
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Un logiciel libre est distribué avec son code source, que vous pouvez modifier et/ou redistribuer selon les termes d'une licence comme la GNU General Public License (GPL), ou une license de type BSD. C'est le principe de développement de Linux et de la majorité (sinon toutes) des applications livrées dans les distributions GNU/Linux. A noter que libre ne signifie pas forcément gratuit, et vice versa.  
Un logiciel libre est distribué avec son code source, que vous pouvez modifier et/ou redistribuer selon les termes d'une licence comme la GNU General Public License (GPL), ou une license de type BSD. C'est le principe de développement de Linux et de la majorité (sinon toutes) des applications livrées dans les distributions GNU/Linux. A noter que libre ne signifie pas forcément gratuit, et vice versa.  


Il existe également des documents libres ou des oeuvres artistiques (photos, musiques) libres.
Il existe également des documents libres ou des oeuvres artistiques (photos, musiques) libres. Pour un format de fichiers dont les spécifications sont connues, on parle de ''format ouvert''.
 
Le contraire de libre est ''propriétaire'' ou ''privateur''.


Plus d'infos : [[intro-linuxetgnu|Découvrir GNU/Linux - Concepts et histoire]].
Plus d'infos : [[Linux et le projet GNU|Linux et le projet GNU - Découvrir Linux]], [[Fiches:Formats-fiche_formats_ouverts|Pourquoi utiliser des formats ouverts ?]].


=== lien symbolique ===
=== lien symbolique ===
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On parle aussi de "lien hypertexte" (ou lien tout court) pour désigner une zone active sur une page web, qui renvoie sur une autre page.
On parle aussi de "lien hypertexte" (ou lien tout court) pour désigner une zone active sur une page web, qui renvoie sur une autre page.
=== Linux Standard Base ===
Linux Standard Base (LSB) est un projet dont le but est de standardiser la structure interne des distributions GNU/Linux. LSB se base notamment sur les spécifications POSIX.
=== liste de diffusion ===
Une liste de diffusion, ou liste de distribution (mailing list en anglais) est une utilisation spécifique du courrier électronique qui permet d'envoyer des informations avec un seul message à toutes les personnes qui y sont inscrites.
Dans le monde du logiciel libre, ce genre de listes est utilisé pour suivre l'avancement d'un projet, être au courant des activités d'une association ou faire office de ligne d'assistance (comme celle de Léa : http://www.lea-linux.org/mailinglist/).
=== live CD ===
Un ''live'' CD (de même, une clef USB ''live'') est un CD amorçable. Le système se lance au démarrage de l'ordinateur et s'exécute sans installation. Il utilise en fait la mémoire vive (RAM) pour fonctionner, et ne touche pas à la mémoire physique (disque dur).
Plus d'infos : [[Essayer GNU/Linux sans l'installer]].
=== logiciel ===
voir à ''programme''.


=== login ===
=== login ===


Le login est l'action de se connecter (en anglais : to log in) à un système, le logout celle de se déconnecter.
Le login est l'action de se connecter (en anglais : to log in) à un système, le logout celle de se déconnecter.
=== manchot ===
Le manchot est un oiseau de la famille des spheniscidae vivant dans l'hémisphère sud. Il en existe plusieurs espèces (empereur, papou, Adélie etc.). Tux, la mascotte de Linux, est un manchot. Le manchot n'est pas un ''pingouin'' (et vice versa).
Plus d'infos : [[Fiches:Difference_manchot_pingouin|Quelle est la différence entre un pingouin et un manchot ?]]
=== messagerie instantanée ===
La messagerie instantanée est la communication textuelle (chat) en quasi-temps-réel avec un interlocuteur.
Quelques protocoles de messagerie instantanée : XMPP/Jabber, MSN, AIM, ICQ.
=== MMORPG ===
Un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (« massively multiplayer online role-playing game », abrégé en MMORPG) est un type de jeu vidéo permettant à un grand nombre de joueurs d'interagir simultanément dans un monde virtuel persistant (il continue à évoluer lorsque le joueur n'est pas connecté).
Quelques exemples de MMORPG : World of Warcraft, Everquest.
Plus d'infos : [[Logithèque:Jeux de rôle]].


=== modem ===
=== modem ===
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=== module ===
=== module ===


Voir à ''pilote''.
voir à ''pilote''.
 
=== nerd ===
 
Un ou une ''nerd'' est comme le geek un passionné de technologie ou de sciences, mais est généralement plus dans sa passion, pas forcément désocialisé comme le ''nolife'' mais plus bizarre et moins accessible que le geek. Le terme a généralement une connotation plus péjorative que ''geek''.
 
=== nolife ===
 
Un ou une ''nolife'' est un ''geek'' ou un ''nerd'' tellement passionné qu'il consacre quasiment tout son temps à sa passion en négligeant tout le reste, et qui n'a pas (ou quasiment pas) de vie sociale.
 
=== noob ===
 
Le terme « noob » (dérivé de « newbie , soit néophyte) désigne un débutant en informatique. Contrairement à « ''Jean-Kevin'' », le qualificatif n'est pas forcément péjoratif.
 
=== newsgroup ===
 
voir à ''Usenet''


=== noyau ===
=== noyau ===
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Le noyau Linux est disponible sous forme de source, et on peut le compiler après l'avoir configuré pour répondre à ses besoins.
Le noyau Linux est disponible sous forme de source, et on peut le compiler après l'avoir configuré pour répondre à ses besoins.


Plus d'infos : [[intro-linux|Qu'est ce que GNU/Linux ?]], [[Marcher en zone Libre]], [[Kernel-index|Rubrique noyau]].
Plus d'infos : [[Qu est ce que Linux|Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux]], [[Marcher en zone Libre]], [[Kernel-index|Rubrique noyau]].
 
=== OEM ===
 
Original Equipment Manufacturer (OEM) désigne initialement en informatique un fabricant de matériel (cartes, périphériques) qui fournit les autres constructeurs/assembleurs.
 
Plus fréquemment, on parle désormais de logiciels OEM (système d'exploitation, suite bureautique, logiciels de graphisme, antivirus etc.) dans le cadre de la vente liée : ces logiciels pré-installés sont vendus en même temps qu'un ordinateur neuf, sans qu'on puisse acheter la machine sans eux.
 
On parle de ''licence OEM'' pour des logiciels, lorsqu'il est interdit d'utiliser les logiciels vendus avec un ordinateur sur un autre.


=== page de man ===
=== page de man ===


man est le manuel de Linux (et des Unixes en général). Il se consulte en mode texte, par la commande <code>man</code> suivie du nom de la commande sur laquelle on veut avoir de l'aide. Par exemple, pour savoir comment fonctionne le man, "<code>man man</code>" est la commande appropriée. "<code>man ps</code>" vous donnera toutes les informations sur le fonctionnement de ps, etc. Vous pouvez aussi consulter le man en mode graphique, avec xman, ou dans les environnements de bureau comme KDE en tapant l'URL man:la_commande (ex : man:ps).
man est le manuel de Linux (et des Unixes en général). Il se consulte en mode texte, par la commande <code>man</code> suivie du nom de la commande sur laquelle on veut avoir de l'aide. Par exemple, pour savoir comment fonctionne le man, <code>man man</code> est la commande appropriée. <code>man ps</code> vous donnera toutes les informations sur le fonctionnement de ps, etc. Vous pouvez aussi consulter le man en mode graphique, avec xman, ou dans les environnements de bureau comme KDE en tapant l'URL man:la_commande (ex : man:ps).


=== paquet ===
=== paquet ===
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=== partition ===
=== partition ===
Pour utiliser certains media comme les disques durs, on a besoin de les structurer, de les découper en gros sous-ensembles : les partitions. Chaque partition est ensuite elle-même structurée par un système de fichiers. Découper un disque dur en plusieurs partitions permet par exemple d'y faire coexister deux systèmes d'exploitation différents, comme Windows et Linux, qui utilisent des systèmes de fichiers différents.
Pour utiliser certains media comme les disques durs, on a besoin de les structurer, de les découper en gros sous-ensembles : les partitions. Chaque partition est ensuite elle-même structurée par un système de fichiers. Découper un disque dur en plusieurs partitions permet par exemple d'y faire coexister deux systèmes d'exploitation différents, comme Windows et Linux, qui utilisent des systèmes de fichiers différents.


Plus d'infos : [[Partitionnement]].
Plus d'infos : [[Partitionnement]].
=== pare-feu ===
Un pare-feu (en anglais ''firewall''), est un logiciel ou un matériel, permettant de définir quels sont les types de communication autorisés sur un réseau informatique. Il bloque les flux indésirables. Sous GNU/Linux, on peut configurer les chaînes et règles dans le pare-feu grâce à la commande iptables, qui fait appel aux composant Netfilter au sin du noyau.
Plus d'infos : [[Iptables]].


=== path ===
=== path ===
Le path ou "chemin de recherche" est l'ensemble des répertoires dans lesquels va rechercher un exécutable (/bin, /usr/bin, etc.). Lorsque vous lancez un programme (nommé par exemple test), le système va parcourir ces répertoires, jusqu'à trouver /usr/bin/test par exemple, puis lire le fichier et l'exécuter. Le path se matérialise sous la forme d'une variable d'environnement nommée $PATH contenant la liste des différents répertoires, séparés par ':'. Par exemple : $PATH=/bin:/usr/bin.
 
Le path ou « chemin de recherche » est l'ensemble des répertoires dans lesquels va rechercher un exécutable (/bin, /usr/bin, etc.). Lorsque vous lancez un programme (nommé par exemple test), le système va parcourir ces répertoires, jusqu'à trouver /usr/bin/test par exemple, puis lire le fichier et l'exécuter. Le path se matérialise sous la forme d'une variable d'environnement nommée $PATH contenant la liste des différents répertoires, séparés par <code>:</code>. Par exemple : <code>$PATH=/bin:/usr/bin</code>.


=== périphérique ===
=== périphérique ===
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* les 'pilotes' modules que l'on doit très souvent recompiler avec le noyau.
* les 'pilotes' modules que l'on doit très souvent recompiler avec le noyau.
* les 'pilotes' logiciels comme par exemple le driver de votre imprimante (c'est souvent ghostscript)  
* les 'pilotes' logiciels comme par exemple le driver de votre imprimante (c'est souvent ghostscript)
 
=== pingouin ===
 
Le pingouin est un oiseau de la famille des alcidés vivant dans l'hémisphère nord. Il n'a aucun rapport avec Linux et n'est pas un ''manchot''.
 
Plus d'infos : [[Fiches:Difference_manchot_pingouin|Quelle est la différence entre un pingouin et un manchot ?]]
 
=== plussoyer ===
 
De nombreux forums ou site web permettent de noter les commentaires des autres participants. Même lorsque ce n'est pas le cas, il est souvent d'usage de montrer son accord en écrivant « +1 » ou « je plussoie ».


=== point de montage ===
=== point de montage ===
Sous Unix, les systèmes de fichiers, qu'ils se trouvent sur une partition d'un disque dur, une disquette, un CD-ROM, un ZIP... sont attachés à des répertoires particuliers de l'arborescence appelés "points de montage". C'est ce qu'on appelle "monter une partition, un disque, un CD-ROM, etc.". Le point de montage est un simple répertoire, vide avant le montage, et qui après le montage, représente le contenu de la partition qui y est montée. On n'accède pas à la disquette via une "lettre" désignant un "lecteur", comme le A: de DOS, mais à travers un répertoire, comme /floppy.
 
Sous Unix, les systèmes de fichiers, qu'ils se trouvent sur une partition d'un disque dur, une clef USB, une carte mémoire... sont attachés à des répertoires particuliers de l'arborescence appelés « points de montage ». C'est ce qu'on appelle « monter une partition, un disque, un CD-ROM, etc. ». Le point de montage est un simple répertoire, vide avant le montage, et qui après le montage, représente le contenu de la partition qui y est montée. On n'accède pas à la disquette via une « lettre » désignant un « lecteur », comme le A: de DOS, mais à travers un répertoire, comme /floppy.
 
Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition /dev/hda2 (premier disque IDE, 2ème partition) pour contenir le système. On montera cette partition (automatiquement, heureusement !) dans le répertoire racine /. Si la partition /dev/hda3 est destinée à contenir les données utilisateur, on la montera dans le point de montage (=répertoire) /home. On verra le contenu de cette partition dans le répertoire /home comme si c'était n'importe quel autre répertoire, alors que physiquement les données sont sur une autre partition voire un autre disque.
Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition /dev/hda2 (premier disque IDE, 2ème partition) pour contenir le système. On montera cette partition (automatiquement, heureusement !) dans le répertoire racine /. Si la partition /dev/hda3 est destinée à contenir les données utilisateur, on la montera dans le point de montage (=répertoire) /home. On verra le contenu de cette partition dans le répertoire /home comme si c'était n'importe quel autre répertoire, alors que physiquement les données sont sur une autre partition voire un autre disque.
De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique /dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou /floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM, on montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de montage /mnt/cdrom ou /cdrom.
De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique /dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou /floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM, on montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de montage /mnt/cdrom ou /cdrom.
Plus d'infos : [[Aller plus loin avec Linux]], [[Partitionnement]].
=== point Godwin ===
Le point Godwin est attribué à une personne lorsque dans une discussion - souvent un ''troll'' - elle vérifie la loi de de Gowin, c'est à dire qu'elle qualifie son adversaire de nazi ou fait référence au IIIe Reich. Cela vient de la citation de Mike Godwin sur Usenet en 1990 : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s'approche de 1 ».


=== police ===
=== police ===
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Quelques exemples de polices : Times New Roman, Arial ou Deja Vu.
Quelques exemples de polices : Times New Roman, Arial ou Deja Vu.
=== POSIX ===
POSIX, pour « Portable Operating System Interface for Unix » est le nom d'une famille de standards spécifiés par l'IEEE pour les API des logiciels destinés à fonctionner sur des systèmes de type UNIX et éventuellement d'autres systèmes.
GNU/Linux essaie d'être le plus possible conforme POSIX.
=== privateur ===
voir à ''propriétaire''


=== processus ===
=== processus ===
Tout programme tournant sous Linux est un processus, qu'il s'agisse d'une application utilisateur ou de tâches système.
 
Tout programme tournant sous Linux est un processus (parfois abrégé en ''process''), qu'il s'agisse d'une application utilisateur ou de tâches système. On visualise les processus par la commande <code>ps</code>.


=== programmation ===
=== programmation ===
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=== programme ===
=== programme ===
Un logiciel (ou programme, ou application...) est un ensemble d'instructions élémentaires (afficher quelque chose à l'écran, faire une opération mathématique - addition par exemple, imprimer un mot, afficher un dessin, etc.) réunies de manière relativement complexe (on parle d'algorithme) capable de faire des choses complexes (mettre en page un document, vous permettre de tuer des petits hommes verts virtuels, etc.).
 
Un programme ou logiciel est un ensemble d'instructions élémentaires (afficher quelque chose à l'écran, faire une opération mathématique - addition par exemple, imprimer un mot, afficher un dessin, etc.) réunies de manière relativement complexe (on parle d'algorithme) capable de faire des choses complexes (mettre en page un document, vous permettre de tuer des petits hommes verts virtuels, etc.).
 
Lorsque le logiciel se destine aux utilisateurs (Firefox, GIMP...), on parle d'''application'' ou de ''logiciel applicatif''. Lorsque ce logiciel sert au système d'exploitation pour effectuer la liaison entre le matériel et les logiciels applicatifs, on parle de ''logiciel système''.
 
=== propriétaire ===
 
Pour un logiciel, l'inverse de ''libre''. Un logiciel propriétaire est un logiciel qui ne remplit pas les libertés fondamentales du logiciel libre. On parle également de logiciel ''privateur'', pour insister sur les contraintes qui en découlent.
 
Pour un format de fichier dont les spécifications ne sont pas publiques, on parlera de ''format fermé''.
 
Plus d'infos : [[Linux et le projet GNU|Linux et le projet GNU - Découvrir Linux]], [[Fiches:Formats-fiche_formats_ouverts|Pourquoi utiliser des formats ouverts ?]].
 
=== protocole ===
 
En informatique, un protocole est un ensemble de règles qui définit comment plusieurs entités doivent communiquer ensemble.
 
Un protocole célèbre est HTTP, développé pour le web.
 
=== proxy ===
 
Un proxy est un logiciel servant d'intermédiaire pour accéder à un autre réseau. ''Squid'' est un des proxys les plus connus du monde GNU/Linux.
 
=== RAID ===
 
Le RAID, acronyme de « redundant array of inexpensive disks » soit « regroupement redondant de disques peu onéreux », est l'ensemble des techniques permettant de répartir des données sur plusieurs supports (en général, des disques durs). Généralement, le but d'une telle manœuvre est de ne pas perdre ses données en cas de panne d'un disque ou d'améliorer les performances de l'accès aux données.
 
=== RFC ===
 
Une RFC (« requests for comments », en français « demande de commentaires ») est un document décrivant un aspect technique d'Internet ou d'un matériel réseau. Tous les standards d'Internet publiés par l'IETF sont des RFC (mais tous les RFC ne sont pas des standards).
 
Par exemple, la RFC 4251 décrit l'architecture de SSH.


=== root ===
=== root ===
L'utilisateur root est le super utilisateur, l'administrateur d'un système Linux (et Unix en général).
 
L'utilisateur root est le super utilisateur, l'administrateur d'un système Unix (et GNU/Linux en particulier).
 
Habituellement, on ne travaille sous cet utilisateur que pour les tâches d'administration de la machine. Il est recommandé de créer au moins un utilisateur normal, sous lequel on fera tout le reste (bureautique, internet, jeux, etc.).
Habituellement, on ne travaille sous cet utilisateur que pour les tâches d'administration de la machine. Il est recommandé de créer au moins un utilisateur normal, sous lequel on fera tout le reste (bureautique, internet, jeux, etc.).
Pour se loguer en root, la façon recommandée, pour des questions de sécurité, est de se loguer d'abord sous un 'user' normal, puis dans une console texte, de taper la commande 'su -', puis le mot de passe du root. On obtient ainsi un 'prompt' appartenant au root.
 
Pour se loguer en root, la façon recommandée, pour des questions de sécurité, est de se loguer d'abord sous un utilisateur normal, puis dans une console texte, de taper la commande <code>su -</code>, puis le mot de passe du root. On obtient ainsi un 'prompt' appartenant au root. Il est effectivement de déléguer certains droits du root à d'autres utilisateur grâce à la commande sudo. Il suffit alors, en étant connecté en utilisateur normal, de précéder les commandes nécessitant les droits root par <code>sudo</code>.


=== routeur ===
=== routeur ===


Appareil ou logiciel disposé dans un réseau qui détermine, pour chaque information, la route à suivre dans le réseau. ''Grosso modo'', c'est un aiguillage.
Appareil ou logiciel disposé dans un réseau qui détermine, pour chaque information, la route à suivre dans le réseau. ''Grosso modo'', c'est un aiguillage.
=== RTFM ===
RTFM vient de l'anglais ''Read The Fucking Manual'', en français ''Lit ce putain de manuel''. C'est une abbréviation que l'on lance sauvagement à la tête de quelqu'un qui pose une question pour l'inciter à faire des recherches.
Cela vient du fait que les gens posent parfois des questions triviales, dont les réponses sont facilement disponibles dans les pages de man ou sur internet (sur Léa :p), et que les gens n'ont pas l'habitude de la puissance des documentations du monde Unix.
=== runlevel ===
Le runlevel (« niveau de fonctionnement ») est un chiffre, compris entre 0 et 6, utilisé par le processus ''init'' pour déterminer les fonctions activées au démarrage du système.
Dans les distributions GNU/Linux, les runlevels peuvent différer quelque peu, mais il y a quelques constantes : 0 correspond à Arrêt, 6 à Redémarrage et 1 au Single-User Mode (mode mono-utilisateur ou mode de maintenance).


=== script ===
=== script ===
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Un script s'exécute comme tous les programmes en lui donnant les droits d'exécution et on l'appelant par son nom, ou en lançant l'interpréteur avec le script en paramètre.
Un script s'exécute comme tous les programmes en lui donnant les droits d'exécution et on l'appelant par son nom, ou en lançant l'interpréteur avec le script en paramètre.
=== serveur ===
Un serveur est une machine ou un programme qui fournit un service à une autre machine ou programme appelé client. Par exemple, un serveur web permet d'héberger un site web.
=== serveur d'applications ===
Un serveur d'applications est un serveur permettant d'exécuter des composants logiciels. Ils permettent de faire tourner et de gérer des petits logiciels.
Quelques serveurs d'applications libres : JBoss, Tomcat, JOnAS (Java) ou Zope (Python).


=== serveur de fonte ===
=== serveur de fonte ===
C'est un programme à qui le serveur X s'adresse pour calculer l'image des fontes demandées par les clients graphiques (les applications tournant sous X Window). Le serveur de fontes, comme tous les programmes sous X Window, bénéficie d'une interface réseau. Ainsi il suffit de faire tourner un seul serveur de fontes sur un seul ordinateur sur votre réseau, les autres pouvant s'en servir comme point central pour récupérer les fontes.
C'est un programme à qui le serveur X s'adresse pour calculer l'image des fontes demandées par les clients graphiques (les applications tournant sous X Window). Le serveur de fontes, comme tous les programmes sous X Window, bénéficie d'une interface réseau. Ainsi il suffit de faire tourner un seul serveur de fontes sur un seul ordinateur sur votre réseau, les autres pouvant s'en servir comme point central pour récupérer les fontes.


=== serveur de noms ===
=== serveur web ===
Le DNS (Domain Name Server ou Serveur de noms de domaine) est un serveur qui offre le service permettant d'associer une adresse IP (adresse d'un ordinateur, numérique de la forme 123.456.144.12) à un nom plus facilement mémorisable, comme lea-linux.org.
 
Un serveur web ou serveur HTTP a pour rôle d'afficher du contenu sur le protocole HTTP, donc en particulier de permettre d'afficher des sites webs que les gens pourront consulter avec leur navigateur.
 
Un serveur web célèbre est Apache.
 
=== SGBD ===
 
Un système de gestion de base de données (SGBD) est le logiciel permettant d'utiliser une ''base de données''. Il permet en particulier de passer des requêtes pour consulter ou modifier les données et de sauvegarder ou restaurer des bases.
 
Quelques SGBD célèbres : MySQL, PostgreSQL, Oracle Database.


=== shell ===
=== shell ===
Voir à ''console''.
 
voir à ''console''.


=== swap ===
=== swap ===
Le swap est la mémoire virtuelle d'un système d'exploitation : lorsque toute la mémoire vive (RAM) est remplie, Linux, comme tout système d'exploitation, simule de la mémoire vive sur le disque dur : on dit qu'il swappe car il échange (to swap en anglais) des informations entre la mémoire vive et le disque dur.
 
Le swap est la mémoire virtuelle d'un système d'exploitation : lorsque toute la mémoire vive (RAM) est remplie, GNU/Linux, comme tout système d'exploitation, simule de la mémoire vive sur le disque dur : on dit qu'il swappe car il échange (to swap en anglais) des informations entre la mémoire vive et le disque dur.
 
=== System V ===
 
System V est une version d'UNIX, faite par l'entreprise AT&T en 1983. La plupart des systèmes UNIX d'aujourd'hui descendent de System V (AIX, Solaris, HP-UX, IRIX), l'exception notable étant la famille BSD descendant de 386BSD.
 
Linux est de type System V, car la norme POSIX que respecte Linux est basée sur System V. Il faut néanmoins savoir que certaines distributions (minoritaires) comme Slackware utilisent un ''init'' proche de celui des BSD.


=== système d'exploitation ===
=== système d'exploitation ===
Un système d'exploitation (en anglais ''operating system'' ou ''OS'') est une interface entre le matériel et les logiciels applicatifs. Par extension, on considère souvent que c'est aussi ensemble de logiciels permettant la communication entre un ordinateur et les utilisateurs de cet ordinateur (cette définition a été introduite par Windows qui comporte toutes les couches, jusqu'à la couche applicative). Il doit permettre un certain nombre d'opérations de base (comme : fournir une 'abstraction' du concept de fichier, permettre de créer des fichiers, de les copier, de les effacer, etc., permettre de lancer un logiciel, de le terminer pour passer à autre chose...).
Un système d'exploitation (en anglais ''operating system'' ou ''OS'') est une interface entre le matériel et les logiciels applicatifs. Par extension, on considère souvent que c'est aussi ensemble de logiciels permettant la communication entre un ordinateur et les utilisateurs de cet ordinateur (cette définition a été introduite par Windows qui comporte toutes les couches, jusqu'à la couche applicative). Il doit permettre un certain nombre d'opérations de base (comme : fournir une 'abstraction' du concept de fichier, permettre de créer des fichiers, de les copier, de les effacer, etc., permettre de lancer un logiciel, de le terminer pour passer à autre chose...).


Quelques exemples de systèmes d'exploitation : GNU/Linux, Windows, Mac OS X, FreeBSD.
Quelques exemples de systèmes d'exploitation : GNU/Linux, Windows, Mac OS X, FreeBSD.


Plus d'infos : voir [[Intro-linux|Qu'est ce que GNU/Linux]], [[Logithèque:Autres_systèmes_libres]].
Plus d'infos : voir [[Qu est ce que Linux|Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux]], [[Logithèque:Autres_systèmes_libres]].


=== système de fichier ===
=== système de fichier ===
Un système de fichier, abrégé fréquemment en ''FS'' (''file system'' en anglais), c'est la façon dont les données sont organisées sur une partition (sur un disque, une clef USB, etc). Linux possède ses propres FS, comme ext2, ext3, ext4, ReiserFS, BtrFS... et il gère une multitude de systèmes de fichiers provenant d'autres architectures, dont FAT, VFAT (i.e. FAT32) (les systèmes de fichiers de DOS/Windows), NTFS, ISO 9660 (CDROM) avec les extensions "noms longs" Joliet de Microsoft et Rock Ridge, NFS (file system réseau), etc.
Un système de fichier, abrégé fréquemment en ''FS'' (''file system'' en anglais), c'est la façon dont les données sont organisées sur une partition (sur un disque, une clef USB, etc). Linux possède ses propres FS, comme ext2, ext3, ext4, ReiserFS, BtrFS... et il gère une multitude de systèmes de fichiers provenant d'autres architectures, dont FAT, VFAT (i.e. FAT32) (les systèmes de fichiers de DOS/Windows), NTFS, ISO 9660 (CDROM) avec les extensions "noms longs" Joliet de Microsoft et Rock Ridge, NFS (file system réseau), etc.


Un système de fichiers est dit « journalisé » lorsqu'il conserve sur le disque la trace (le journal) des opérations à réaliser, et les écrit ensuite sur le disque. De tels systèmes de fichiers (ex : ext3 ou Reiserfs mais aussi NTFS) sont plus tolérants aux crashs du système, car ils conservent ainsi l'intégrité du système de fichiers (plus besoin de fsck ou de scandisk lors du redémarrage). Certains de ces systèmes de fichiers sont aussi capables de conserver l'intégrité des fichiers eux-même (support des « transactions »), au prix d'une dégradation des performances (chaque écriture doit se faire plusieurs fois).
Un système de fichiers est dit « journalisé » lorsqu'il conserve sur le disque la trace (le journal) des opérations à réaliser, et les écrit ensuite sur le disque. De tels systèmes de fichiers (ex : ext3 ou Reiserfs mais aussi NTFS) sont plus tolérants aux crashs du système, car ils conservent ainsi l'intégrité du système de fichiers (plus besoin de fsck ou de scandisk lors du redémarrage). Certains de ces systèmes de fichiers sont aussi capables de conserver l'intégrité des fichiers eux-même (support des « transactions »), au prix d'une dégradation des performances (chaque écriture doit se faire plusieurs fois).
Plus d'infos : [[Partitionnement]].
=== système de gestion de contenu ===
Un système de de gestion de contenu (en anglais ''Content Management System'', abrégé ''CMS'') est un logiciel destiné à fabriquer et mettre à jour dynamiquement un site Web ou une application multimédia.
Quelques système de gestion de contenus populaire : Plone, Xoops, SPIP.
=== système de gestion de versions ===
Un système ou logiciel de gestion de versions est un logiciel qui permet de stocker un ensemble de fichiers en conservant la chronologie de toutes les modifications qui ont été effectuées dessus. Il est beaucoup utilisé dans le ''développement'' pour gérer le code source des différentes versions d'un logiciel.
Quelques systèmes de gestion de versions populaires : CVS, Subversion, Git.
=== tarball ===
Tarball désigne simplement une archive au format tar.
Plus d'infos : [[Archivage_tar_pax_zip_rar|Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.]]


=== terminal ===
=== terminal ===


Voir à ''console''.
voir à ''console''.


=== troll ===
=== troll ===
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Plus d'infos : [[Marcher en zone Libre]].
Plus d'infos : [[Marcher en zone Libre]].
=== UEFI ===
UEFI est l'abbréviation de ''Unified Extensible Firmware Interface'', soit ''interface micrologicielle extensible unifiée''. L'UEFI est le logiciel embarqué (firmware) de la carte mère qui permet d'exécuter des tâches basiques lorsqu'on allume l'ordinateur. C'est le remplaçant du BIOS.
voir aussi ''BIOS''.


=== Unix ===
=== Unix ===


Unix est une famille de systèmes d'exploitation, dont Linux s'inspire et reprend la philosophie.
A l'origine, Unix est un système d'exploitation multitâche et multi-utilisateur créé en 1969. Plusieurs versions ont été créées par la suite et c'est aujourd'hui une famille de systèmes d'exploitation, dont GNU/Linux s'inspire et reprend la philosophie.
 
Les Unix sont faits de telle manière que les programmes sont censés être « portables » entre deux Unices différents, c'est à dire qu'il suffit de compiler le code source d'un programme pour le faire tourner sur n'importe quelle architecture utilisant un système d'exploitation Unix. Dans la réalité, chaque constructeur a ajouté ses propres extensions (tiens comme c'est bizarre :) et il faut toujours adapter les logiciels.


D'autres Unixes sont : BSD et ses déclinaisons, Digital Unix, AIX d'IBM, Solaris de Sun, HPUX de Hewlett Packard, etc. Les Unix sont faits de telle manière que les programmes sont censés être "portables" entre deux unixes différents, c'est à dire qu'il suffit de compiler le code source d'un programme pour le faire tourner sur n'importe quelle architecture utilisant un système d'exploitation Unix. Dans la réalité, chaque constructeur a ajouté ses propres extensions (tiens comme c'est bizarre :) et il faut toujours adapter les logiciels.
Cependant, grâce à la norme POSIX - que respecte GNU/Linux, les adaptations sont aujourd'hui relativement mineures pour porter un logiciel d'un Unix conforme à POSIX à un autre.


Cependant, grâce à la norme POSIX - que respecte Linux, les adaptations sont aujourd'hui relativement mineures pour porter un logiciel d'un Unix conforme à POSIX à un autre.
Les principaux Unices sont : la famille BSD (NetBSD, FreeBSD, OpenBSD), AIX, Solaris, HP-UX, Mac Os X.


=== Usenet ===
=== Usenet ===


Usenet est un système en réseau de forums, inventé en 1979. Il a rapidement été rendu utilisable via Internet où il a été un espace de discussion privilégié dans les années 1990. Même s'il est moins utilisé, il existe toujours et sert aussi pour échanger des fichiers.
Usenet est un système en réseau de forums, inventé en 1979. Il a rapidement été rendu utilisable via Internet où il a été un espace de discussion privilégié dans les années 1990. Même s'il est moins utilisé, il existe toujours et sert aussi pour échanger des fichiers.
Usenet est organisé autour du principe de groupes de discussion ou groupes de nouvelles (en anglais newsgroups), qui rassemblent chacun des articles (contributions) sur un sujet précis.
=== UTF-8 ===
voir à ''jeu de caractères codés''.
=== UUID ===
UUID est l'abréviation d' ''Universally Unique IDentifier'', soit ''identifiant universel unique''. Les UUID sont destinés à l'identification de d'éléments informatiques sans ambiguïté. Sous GNU/Linux, il est utilisé en particulier pour le nommage des périphériques, par exemple dans /etc/fstab.


=== virtualisation ===
=== virtualisation ===
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Quelques exemples de logiciels de virtualisation : Xen, KVM, VirtualBox, VMware.
Quelques exemples de logiciels de virtualisation : Xen, KVM, VirtualBox, VMware.
=== VPN ===
Un réseau privé virtuel, en anglais ''Virtual Private Network'' (VPN), est une liaison (généralement sécurisée) permettant de relier deux réseaux locaux différents par un protocole de tunnel.
=== web ===
Le World Wide Web, fréquemment appelé simplement ''le web'' ou ''la toile'' est le système, basé sur le protocole HTTP, qui permet de naviguer sur des pages stockées sur des sites.
Le web n’est en fait qu'une des applications d’Internet, au même titre que le courrier électronique, IRC ou Usenet.
=== web 2.0 ===
Le web 2.0 est un concept, plus ou moins marketing, qui qualifie les évolutions du web permettant plus d'échanges entre les internautes et une plus grande facilité d'utilisations.
Il s'agit notamment des blogs, des wikis (ex: Léa), des réseaux sociaux (ex: Facebook), des sites de partage de photos (ex: Flickr) ou de vidéos (ex: Youtube).
=== wiki ===
Un wiki (du mot hawaïen signifiant « rapide ») est un site Web dont les pages sont modifiables par les visiteurs afin de permettre la création d'un contenu collaboratif.
Léa-Linux est un wiki depuis 2005.


=== winmodem ===
=== winmodem ===
On appelle "winmodems" les modems qui ont besoin d'un driver spécifique fonctionnant sous Windows afin de fonctionner. Ces modems n'implémentent pas toute la logique de communication dans le modem, c'est le micro-processeur de l'ordinateur qui fait le travail via le driver spécifique. Ils se présentent en général sous la forme de modems internes au format carte PCI. Ces modems ne sont généralement pas supportés sous Linux car les fabricants refusent souvent de donner les spécifications du matériel, voire empêchent le développement de tels drivers par des programmeurs tiers. Cependant, des efforts ont récemment été faits afin de faire fonctionner de tels modems sous Linux : voir le site www.linmodems.org.
On appelle « winmodems » les modems qui ont besoin d'un driver spécifique fonctionnant sous Windows afin de fonctionner. Ces modems n'implémentent pas toute la logique de communication dans le modem, c'est le micro-processeur de l'ordinateur qui fait le travail via le driver spécifique. Ils se présentent en général sous la forme de modems internes au format carte PCI. Ces modems ne sont généralement pas supportés sous Linux car les fabricants refusent souvent de donner les spécifications du matériel, voire empêchent le développement de tels drivers par des programmeurs tiers. Cependant, des efforts ont récemment été faits afin de faire fonctionner de tels modems sous Linux : voir le site www.linmodems.org.


Remarque : le terme "winmodem" est une marque déposée de USRobotics (3Com). On utilise ce terme par abus de langage pour désigner tous les modems fonctionnant sur le même principe, décrit ci-dessus. On parle également de "linmodem" par analogie avec Linux.
Remarque : le terme « winmodem » est une marque déposée de USRobotics (3Com). On utilise ce terme par abus de langage pour désigner tous les modems fonctionnant sur le même principe, décrit ci-dessus. On parle également de « linmodem » par analogie avec Linux.


=== X Window ===
=== X Window ===
C'est le sous-système graphique de Linux. X Window n'est pas seulement un driver pour la carte vidéo, c'est aussi une interface (API) pour les applications, afin qu'elles affichent à l'écran et reçoivent l'entrée du clavier et de la souris.
 
X Window System, appelé fréquemment X Windows, X11 ou juste X, est le sous-système graphique de GNU/Linux. X Window n'est pas seulement un pilote pour la carte vidéo, c'est surtout une interface (API) pour les applications, afin qu'elles affichent à l'écran et reçoivent l'entrée du clavier et de la souris.
 
X est aussi un serveur réseau, c'est à dire qu'il peut également offrir ses services à travers un réseau, ce qui permet d'afficher sur un écran une application qui s'exécute sur une autre machine, même si les deux architectures sont complètement différentes. C'est pourquoi on parle de serveur X pour désigner le sous-système graphique. Le système X Window tourne sur quasiment tous les Unix, et a même été porté sous Windows ou OS/2. Quasiment tous les logiciels graphiques sous Linux utilisent X, vous pouvez donc les faire fonctionner à travers un réseau comme décrit ci-dessus.
X est aussi un serveur réseau, c'est à dire qu'il peut également offrir ses services à travers un réseau, ce qui permet d'afficher sur un écran une application qui s'exécute sur une autre machine, même si les deux architectures sont complètement différentes. C'est pourquoi on parle de serveur X pour désigner le sous-système graphique. Le système X Window tourne sur quasiment tous les Unix, et a même été porté sous Windows ou OS/2. Quasiment tous les logiciels graphiques sous Linux utilisent X, vous pouvez donc les faire fonctionner à travers un réseau comme décrit ci-dessus.
L'utilisateur n'interagit pas directement avec X, mais plutôt avec ce qu'on appelle des clients X (par opposition au serveur X). Vous utilisez sans doute des clients comme un Gestionnaire de fenêtres (window manager), ou un Environnement de bureau (desktop environment) comme KDE ou Gnome. Pour vous connecter, peut-être utilisez vous aussi un Display manager, comme KDM ou XDM. Au dessus de ces clients se trouvent les applications.
Le système X Window (ou X Window system, ou X Window, ou encore X) est une marque déposée du X Consortium. Les serveurs X libres distribués avec Linux proviennent du projet XFree86.
Remarque :
En comparaison à Windows, Macintosh and so on... Dans Windows, tout est compris dans la même boîte, le sous-système graphique, l'interface graphique et des applications de base. De même pour le Mac, BeOS, etc. On ne fait pas facilement la différence entre les composants.
Dans le monde X, ce sont des composants séparés, qui pris ensemble forment l'interface graphique utilisateur. Cela semble peut-être compliqué, mais cela a un grand avantage : vous pouvez choisir chacun des composants selon votre goût et vous construire l'interface graphique qui vous plaît le plus. c'est ce qui vous permet par exemple, de remplacer le gestionnaire de fenêtre Enlightenment par WindowMaker dans l'environnement de bureau Gnome.


L'utilisateur n'interagit pas directement avec X, mais plutôt avec ce qu'on appelle des clients X (par opposition au serveur X). Vous utilisez sans doute des clients comme un gestionnaire de fenêtres (''window manager''), ou un ''environnement de bureau''. Pour vous connecter, peut-être utilisez vous aussi un ''gestionnaire d'écran'', comme KDM ou XDM. Au dessus de ces clients se trouvent les applications.
X.org est le serveur X libre utilisé par les distributions GNU/Linux.
Remarque : Dans Windows ou Mac OS, tout est compris dans la même boîte, le sous-système graphique, l'interface graphique et des applications de base et on ne fait pas facilement la différence entre les composants. Dans le monde X, ce sont des composants séparés, qui pris ensemble forment l'interface graphique utilisateur. Cela semble peut-être compliqué, mais cela a un avantage : vous pouvez choisir chacun des composants selon votre goût et vous construire l'interface graphique qui vous plaît le plus. C'est ce qui vous permet par exemple, de remplacer le gestionnaire de fenêtre Mutter par Metacity dans l'environnement de bureau GNOME.
Plus d'infos : [[Xwindow-index|Rubrique Environnement graphique]].




{{Copy|2001, 2002, 2003, 2005, 2011|[[Utilisateur:LeaJice|Jean-Christophe Cardot]], [[Utilisateur:Fred|Frédéric Bonnaud]], [[Utilisateur:Jiel|Jiel Beaumadier]] et [http://lea-linux.org L&eacute;a-Linux]|CC-BY-SA}}.
{{Copy|2001, 2002, 2003, 2005, 2011, 2013|[[Utilisateur:LeaJice|Jean-Christophe Cardot]], [[Utilisateur:Fred|Frédéric Bonnaud]], [[Utilisateur:Jiel|Jiel Beaumadier]] et [http://lea-linux.org L&eacute;a-Linux]|CC-BY-SA}}.

Dernière version du 18 novembre 2018 à 23:48


Glossaire GNU/Linux

par Jean-Christophe, Fred, Jiel et d'autres contributeurs

Vous ne savez pas ce qu'est une compilation ? A quoi sert un module ? Ce qu'est un serveur X ? Cette rubrique est faite pour vous ! Et si vous êtes vraiment perdus, allez ici. :-)

Vous trouverez ici les termes souvent utilisés dans les forums et les documentations à propos de GNU/Linux et qui peuvent être inconnus du débutant. Nous supposons que vous vous y connaissez un minimum en informatique : nous n'allons pas vous expliquer ici ce qu'est un microprocesseur, une carte ethernet et autres joyeusetés non spécifiques à GNU/Linux ou Unix.

Avertissement : ce glossaire est loin d'être complet. S'il vous manque un terme, ajoutez-le (si vous avez un doute sur la pertinence d'un terme à ajouter, notez le dans la page discussion) !

Quelques remarques :

  • Pour les termes relatifs à la sécurité informatique, référez-vous au Lexique de la sécurité de Léa.
  • La majorité des noms communs (noms de logiciels) sont exclus de ce glossaire : leur place est dans la Logithèque.
  • Ce glossaire n'a pas vocation à remplacer l'excellent dictionnaire d'informatique francophone : Le jargon français.
  • Une liste de dictionnaires, lexiques, glossaires etc. est disponible dans le Léannuaire : Annuaire:Dictionnaires.

Vocabulaire

ACPI

Advanced Configuration and Power Interface (« interface avancée de configuration et de gestion de l’énergie » en français) connue sous le sigle ACPI est une norme dont le but est de réduire la consommation d’énergie d’un ordinateur.

L'ACPI est géré par le système d'exploitation, qui met hors tension certains éléments (périphériques, processeur) qui ne sont pas utilisés pendant un certain temps.

API

Une interface de programmation applicative (API) est un ensemble de programmes mis à disposition par une bibliothèque logicielle. L'API permet l'interaction des programmes les uns avec les autres.

Par exemple, OpenGL est une API pour les graphismes en 3D.

application

voir à programme.

archivage

L'archivage de fichiers est la réunion en un seul fichier de nombreux autres fichiers. Cet archivage peut être simple (format tar, typiquement), ou bien combiné avec un algorithme de compression (tar.gz, zip).

Plus largement, on parle d'archivage dans le cadre de la conservation de contenus électroniques, dans le but de les restaurer éventuellement dans le futur. Le contenu archivé ne peut/ne doit pas être modifié (à la différence d'une sauvegarde incrémentale).

Plus d'infos : Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.

arrière-plan

On dit qu'une tâche ou qu'un processus tourne en arrière-plan quand elle n'est pas sous le contrôle direct d'un utilisateur et ne lui affiche rien à l'écran. C'est typiquement le cas des démons.

ASCII

voir à jeu de caractères codés.

base de données

Une base de données est un endroit où est stocké une grande quantité d'informations. On pourrait la comparer à une médiathèque : de nombreux documents sont stockés suivant un ordre précis permettant de les retrouver rapidement.

Le logiciel qui manipule les bases de données est appelé système de gestion de base de données (SGBD).

bibliothèque

Une bibliothèque est un ensemble de fonctions regroupées entre-elles. Les bibliothèques permettent de partager des fonctions entre différents programmes ; ces programmes n'ont donc pas besoin d'inclure directement ces fonctions dans leur code. Par exemple, les bibliothèques nommées *.so de Linux sont des ensembles de fonctions partagées par les programmes et chargées une seule fois en mémoire (ce qui implique des économies de mémoire !). La fameuse bibliothèque libc contient toutes les routines de base du langage C, autrement dit du système puisque quasiment tous les programmes l'utilisent.

Par mauvaise traduction (c'est un faux-ami ;), on parle souvent de librairie (en anglais, une bibliothèque se dit library).

binaire

Le mot binaire peut recouvrir un ensemble de choses très variées. La signification première de ce mot est un système de numération n'utilisant que 2 chiffres (0 et 1) au lieu des 10 (0, 1, 2, 3, ... 9) qui nous sont habituellement nécessaires. C'est avec ce système de numération que l'ordinateur conserve ses informations. Par extension, on qualifiera de binaire toute information qui n'est compréhensible que par un ordinateur.

On dit qu'un programme est un binaire lorsqu'il a été compilé. Il est alors incompréhensible pour nous, mais exécutable par un ordinateur.

BIOS

BIOS est l'abbréviation de Basic Input Output System, soit système élémentaire d'entrée/sortie. Le BIOS est le logiciel embarqué (firmware) de la carte mère qui permet d'exécuter des tâches basiques lorsqu'on allume l'ordinateur (par exemple lire un secteur d'un disque dur).

blob

Un blob (le terme vient de l'anglais Binary Large OBject) est un type de donnée pour le stockage de données binaires (le plus souvent des fichiers de type image, son ou video) dans une base de données ou un logiciel.

On parle fréquemment de blob pour désigner l'inclusion d'un pilote sous forme de fichier binaire (ce qui permet à l'éditeur de ne pas donner ses sources) dans le noyau Linux, FreeBSD ou NetBSD.

booter

On dit qu'un ordinateur boote, ou plutôt démarre en bon français, lorsqu'il charge le BIOS puis le système d'exploitation.

BSD

BSD (Berkeley Software Distribution) est une famille de systèmes d'exploitation Unix, développés à l'origine à l'Université de Californie à Berkeley.

Les principaux descendants de cette famille sont des Unices libres : NetBSD, FreeBSD, OpenBSD et Solaris. Darwin, le noyau de Mac OS X, est également de type BSD (il est issu de FreeBSD).

La famille BSD s'oppose à une autre grande famille System V, dont s'inspire GNU/Linux.

chipset

Un chipset (littéralement « ensemble de puces électroniques ») est un jeu de composants électroniques qui permet de gérer les flux de données numériques entre le processeur, la mémoire et les périphériques. En pratique, un chipset est une sous-partie de la carte mère regroupant plusieurs composants importants (par exemple un chipset de carte Wi-Fi).

client

voir à serveur.

cloud computing

Le cloud computing ou « informatique en nuage » est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants (souvent chez un prestataire extérieur) des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l'utilisateur. Les données ne sont plus gardées en interne, d'où des éventuels problèmes de confidentialité.

cluster

Un cluster est une grappe de serveur, composé de plusieurs serveurs (appelés noeuds) et partageant généralement des élements communs (une baie de disques par exemple), afin d'assurer une continuité de service et/ou repartir la charge de calcul et/ou la charge réseau.

CMS

voir à système de gestion de contenu.

code source

C'est un fichier texte, éditable dans n'importe quel éditeur de texte (emacs, vi, etc.), et qui dans un certain langage, décrit un programme. Le noyau de Linux est disponible sous forme de source, ainsi que tous les logiciels dits "libres", ce qui permet à tout un chacun de modifier et d'améliorer ces logiciels, en diffusant les améliorations qui ont été apportées.

codec

Un codec est un programme qui permet de compresser et décompresser de l'audio ou de la vidéo en temps réel, suivant une norme définie.

Quelques exemples de codecs : pour la vidéo, DivX est le codec de la norme MPEG-4; Theora un codec libre du projet Ogg.

communauté

Dans le monde du logiciel libre, la communauté désigne l'ensemble des participants au logiciel libre, soient à fois les entreprises, les associations, les développeurs, les traducteurs, les utilisateurs etc.

On parle aussi de communauté GNOME, communauté Debian, communauté PostgreSQL : l'ensemble des participants d'un projet libre.

Plus d'infos : Marcher en zone Libre.

compiler

Compiler, en informatique, c'est transformer un code source en fichier binaire, directement exécutable par le noyau de Linux. Le compilateur est le programme qui réalise cette opération. La "compilation croisée" (cross compilation en anglais) est le fait de compiler pour une architecture différente (i.e. microprocesseur différent par exemple) que celle de la machine qui compile.

Compiler c'est aussi regrouper par exemple des morceaux de musique, des mp3/ogg sur un même CD, etc.

Plus d'infos : Compiler un programme.

complétion

La complétion, ou auto-complétion, est le complètement automatique de la saisie au clavier dans la console. Sous bash, cela se fait grâce à la touche TAB de votre clavier. Concrètement, vous voulez copier le fichier manchot.jpg qui se trouve dans le répertoire courant. Sous bash, vous tapez :cp man puis appuyez sur la touche de tabulation et bash complète votre "man" en "manchot.jpg".

compression

La compression de données transformer une suite de bits en une autre suite de bits plus courte, contenant les mêmes informations, en utilisant un algorithme particulier.

On parle d'algorithme de compression sans perte quand la suite de bits obtenue après compression et décompression est identique à l'originale. On parle d'algorithme de compression avec pertes, quand cette suite est différente de l'originale, mais quand l'information reste globalement la même : on utilise ces algorithmes surtout pour le multimédia (par exemple, jpg, mp3, DivX). La décompression est l'opération inverse de la compression.

Il existe des utilitaires de compression de données, comme gzip ou bzip2.0

Plus d'infos : Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.

console

Une console, autrement nommé shell, xterm, terminal, etc. est une fenêtre dans laquelle vous disposez d'une invite de commandes (ou prompt) et où vous pouvez taper... des commandes. Cela ressemble au mode DOS des systèmes d'exploitation Microsoft, mais en bien plus puissant.

Le shell est constitué d'un programme, qui attend vos commandes, et les interprète et exécute. Plusieurs shells existent : bash, tcsh, ksh, ash, sh, csh... le plus utilisé étant le bash. On utilise généralement ces shells via des terminaux virtuels en mode texte - comme xterm, gterm ou konsole - installés dans la plupart des distributions.

On parle également de consoles virtuelles : dans une installation GNU/Linux classique, vous disposez en général de 12 consoles virtuelles, accessibles par la combinaison de touches [Control]-[Alt]-[Fn] où [Fn] est l'une des 12 touches de fonction. Les 6 premières consoles (F1 à F6) sont en général des consoles texte, sur lesquelles vous pouvez vous connecter, et disposer alors d'un shell ; la console n°7 (F7) correspond en général à la console graphique X Window. Les autres consoles virtuelles peuvent être utilisées pour d'autres besoins, comme afficher des messages système, pour le démarrage/arrêt du système, etc.

Par extension, on parle aussi de terminal distant ou de console distante pour désigner l'appareil permettant l'accès à distance à un système informatique.

Plus d'infos : Le shell.

darknet

Un darknet est un réseau privé virtuel (VPN) dont les utilisateurs sont considérés comme des personnes de confiance. Le but est de garantir l'anonymat.

déboguage

Phase dans le développement d'une application où l'on va chercher à résoudre les problèmes d'exécution, c'est en fait une phase de résolution des problèmes d'un programme.

démon

Un démon (daemon en anglais) est un type de programme qui s'exécute en arrière-plan. Ils sont souvent démarrés lors du chargement du système d'exploitation ou peuvent être démarrés à la main (via des scripts dans /etc/init.d par exemple). Des exemples typiques de daemon sont httpd (serveur web Apache), crond (exécution de tâche programmées à l'avance), devfsd (configuration du matériel), sshd (connexion distante sécurisée).

dépendance

On dit qu'il y a une dépendance, lorsqu'un paquet dépend d'un autre pour pouvoir être installé et/ou fonctionner. Par exemple, le logiciel de généalogie GRAMPS a son interface graphique programmée en GTK : il a donc besoin que la bibliothèque pygtk soit installée sur le système. pygtk est donc une dépendance (un pré-requis) de GRAMPS.

La plupart des gestionnaires de paquets gèrent les dépendances. Sinon, par exemple sous la distribution Slackware, elles peuvent être précisés dans les commentaires à l'installation d'un paquet.

développement

Le développement de logiciel est la phase de conception totale ou partielle de logiciel. Cela consiste classiquement en plusieurs phases : l'analyse fonctionnelle (cahier des charges, évaluation des coups), la conception (patrons de conceptions, diagrammes), la construction (programmation) et la recette (contrôles).

distribution

Une distribution (distro ou distrib en langage courant) est un système GNU/Linux auquel on ajoute une collection de logiciels, qui forment un système d'exploitation complet, de la ligne de commande à l'environnement graphique. Le but est de former un ensemble stable et cohérent destiné à un public particulier. La distribution fournit différent outils pour se procurer et installer ces logiciels facilement.

Certaines distributions sont commerciales, c’est-à-dire fabriquées et distribuées gratuitement ou non par des sociétés ; elles respectent plus ou moins bien l'esprit du logiciel libre. D’autres sont complètement libres, développées par des bénévoles.

Il existe de multiples distributions : Ubuntu, Mandriva, Debian, Red Hat, etc.

Plus d'infos : Comparatif des distribs, Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux et Logithèque:Distributions.

DNS

Le DNS, pour Domain Name System ou Système de noms de domaine, est un service qui permet d'associer une adresse IP (adresse d'un ordinateur, numérique de la forme 123.456.144.12) à un nom plus facilement mémorisable, comme lea-linux.org.

Un serveur de nom célèbre est BIND.

Plus d'infos : DNS BIND 1ère partie.

driver

Voir à pilote.

éditeur de texte

Un éditeur de texte est un logiciel vous permettant de visualiser, modifier, enregistrer tout fichier au format texte. Par exemple vi, emacs, xedit, kedit, gedit sont de tels programmes.

Remarque : la plupart des fichiers de configuration sous Linux sont des fichiers texte. Avouez que ça simplifie la vie !

émulateur

Un émulateur est un logiciel qui permet de faire tourner un programme sur une autre plate-forme que celle pour laquelle il a été prévu. Par exemple, avec les émulateurs adéquats, vous pouvez faire tourner des programmes d'Amiga, C64, TO7... sur un PC. Les émulateurs permettent aussi de faire tourner sur un ordinateur des jeux vidéos de console Game Boy, Game Gear, Playstation, Xbox... En fait, des émulateurs existent qui vous permettent de faire tourner presque n'importe quoi sur n'importe quelle plate-forme.

Notez que Wine, dont l'acronyme signifie "Wine Is Not an Emulator", est particulier, car il n'émule pas une machine, mais est une ré-implémentation des appels systèmes de Windows sous GNU/Linux. C'est un émulateur en ce sens qu'il permet bien de faire tourner des programmes Windows sous Linux, mais ce n'est pas que ça, car il fournit aussi une bibliothèque, la winelib, qui facilite le portage d'applications Windows sous GNU/Linux. Certains émulateurs utilisent aussi cette approche, comme UltraHLE (émulateur de la console Nintendo 64).

Lorsqu'on émule un ordinateur complet, afin d'héberger un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur un système hôte, on parle de virtualisation.

entrées / sorties

Les entrées / sorties (ou I/O pour Input/Output) sont les échanges d'informations entre le processeur et les périphériques qui lui sont associés. En pratique, dans un système d'exploitation, les entrées sont le clavier, la souris, les disques, le réseau (ce qui rentre comme information) et les sorties sont l'écran, les disques, le réseau (ce qui sort comme information).

Dans Unix et GNU/Linux, on parle d' entrée standard (stdin) et de sortie standard (stdout). stdin est le flux d'entrée par lequel toute donnée peut être entrée dans un programme. stdout est le flux de sortie dans lequel les données sont écrites par le programme : en général, il s'agit d'un affichage à l'écran. Il existe aussi un l'erreur standard (stderr) qui est le flux permettant aux programmes d'envoyer des messages d'erreurs. stdin, stdout et stderr sont appelés les flux standards.

environnement de bureau

Dans le monde Unix, un environnement de bureau est un ensemble de programmes apportant une interface graphique conviviale au système d'exploitation. Il se compose généralement d'un gestionnaire de fenêtres et fournit des tas de logiciels qui s'intègre bien à l'environnement, au premier rang desquels les gestionnaires de fichiers, les panneaux de configuration, les navigateurs internet, les éditeurs de texte et d'images, les jeux, et même des suites bureautiques et de messagerie.

Les environnements de bureaux principaux de GNU/Linux sont KDE, GNOME, LXDE et XFCE.

On notera que la frontière entre environnement de bureau (desktop environment en anglais) et gestionnaire de fenêtres (window manager en anglais) n'est pas toujours très précise. Les gestionnaires de fenêtres sont des environnements simples, alors que les environnement de bureau sont à l'autre bout de l'échelle de la taille et de la complexité.

Plus d'infos : Logithèque:Gestionnaires_de_fenêtres.

ERP

ERP est le sigle de Enterprise Resource Planning, en français Progiciel de gestion intégré. C'est un logiciel censé gérer le fonctionnement complet d'une entreprise : la gestion comptable, les ressources humaines, la vente, la distribution, les stocks etc.

Quelques ERP célèbres : SAP ERP, Peoplesoft Enterprise.

exécutable

Un exécutable est un fichier permettant de lancer un programme. C'est généralement un fichier binaire.

expression régulière

Une expression régulière - abrégé « regexp » - est une méthode qui permet de remplacer un ou plusieurs caractères par des symboles. Sous Unix, cela permet de manipuler facilement des chaines de caractères en ligne de commande : c'est une fonction extrêmement utile et puissante.

Sous Unix, les symboles les plus utilisé sont : ? (un ou zéro caractère), + (au moins un caractère), * (au moins zéro caractère), | (choix entre les chaines placées avant ou après), ^ (début de ligne), $ (fin de ligne).

Par exemple, la commande ls le*|?oto pourrait afficher lea, leo, leonard, toto, moto.

Les symboles employés peuvent varier suivant les outils. Sous GNU/Linux, les principaux outils auxquels on peut fournir des expressions régulières sont notamment les commandes grep et sed, les éditeurs de texte (vi, emacs), les shells tels que bash (même s'il s'agit plutôt de métacaractères), les langages de script (Perl, Python, Tcl) et de base de données (SQL).

firmware

Le firmware est le programme qui sert à faire le lien entre un périphérique évolué (disque dur, graveur, scanner, modem adsl) et votre ordinateur. C'est un programme écrit dans le langage que comprend l'électronique du périphérique. On peut comparer le firmware d'un périphérique au BIOS d'un ordinateur. C'est lui qui se charge de l'initialisation du périphérique et qui reçoit les ordres des programmes plus évolués.

flux standards

voir à entrées / sorties.

fonte de caractères

voir Police.

fork

Un fork (de l'anglais signifiant fourchette) est un programme créé à partir du code source d'un autre.

FPS

First-person shooter (FPS) est un type de jeu vidéo de tir en trois dimensions dans lequel on se met dans la peau d'un personnage, et on doit éliminer des ennemis à l'aide d'une arme (à feu généralement).

Exemples de FPS célèbres (non-libres) : Doom, Quake.

Plus d'infos : Logithèque : Action, baston, FPS.

framebuffer

Un framebuffer (en français « tampon de trame ») est ce qui commande un affichage vidéo à partir d'un tampon mémoire contenant une trame complète de données : en pratique cela permet la coloration de tel ou tel pixel sans avoir besoin du système de fenêtrage X (pour un joli affichage lors du démarrage du système, par exemple).

front-end

Un front-end est une interface graphique permettant d'utiliser "à la souris" des programmes en mode console (ou back-end) : le front-end définit, d'après les informations que vous avez entrées dans l'interface, la ligne de commande à lancer afin d'effectuer l'action voulue.

Quelques exemples : gcombust est un front end à mkisofs/cdrecord pour graver des CD ; grip est un frontend permettant d'encoder des CD audio en mp3 ou ogg, etc.

geek

Même si le mot peut avoir une connotation plus générale, un geek (une geekette) est un passionné d'informatique, généralement passionné par d'autres sujets tels que la science-fiction et curieux en général. Geek n'est pas synonyme de technophile : le geek n'aime pas juste utiliser la technologie, il aime comprendre comment ça marche et a l'esprit critique.

gestionnaire d'écran

Lorsque vous lancez votre ordinateur sous GNU/Linux, si vous avez choisi le mode de démarrage graphique (par défaut dans les distributions grand public), vous arrivez sur un écran vous permettant de saisir votre username et votre mot de passe. C'est le gestionnaire d'écran (en anglais display manager ou DM). Le gestionnaire d'écran de base s'appelle XDM ou X Display Manager. Il est livré avec le serveur X. KDE ou Gnome proposent le leur, respectivement KDM et GDM, qui ont le même look que l'environnement d'où ils sont tirés. On l'appelle aussi parfois bannière de login, gestionnaire de connexion voire bannière de connexion.

Lorsque vous vous connectez, le DM "disparaît" pour laisser la place à un gestionnaire de fenêtre (fvwm2, etc.) ou à un environnement de bureau (GNOME, KDE...). Lorsque vous quitterez ce client X, le système redémarrera le DM.

gestionnaire de fenêtres

Le gestionnaire de fenêtres (window manager en anglais, abbrégé WM) est le client X qui possède les fenêtres et les gère (barre de titre, encadrement, déplacement, changement de taille, etc.). Les applications, quant à elles, possèdent l'intérieur de la fenêtre ; c'est elles qui créent les fenêtres, en gèrent le contenu ainsi que l'interaction avec ce contenu.

Il est ainsi possible de changer de gestionnaire de fenêtres, et de voir toute l'apparence de tout l'écran changer complètement. Quelques gestionnaires de fenêtres : WindowMaker, fvwm, twm.

Lorsqu'un gestionnaire de fenêtres permet de faire plein d'autres choses en plus de ce qui vient d'être décrit, c'est un environnement de bureau.

Plus d'infos : Logithèque:Gestionnaires de fenêtres.

gestionnaire de paquets

Un gestionnaire de paquet est un logiciel permettant d'installer, de désinstaller et de mettre à jour ses paquets.

Quelques gestionnaires célèbres : apt-get (Debian), yum (Fedora), urpmi (Mandriva).

Plus d'infos : Installer un logiciel.

GNU

Le projet GNU (pour « GNU is not Unix ») est une communauté initiée en 1983 par Richard Stallman pour créer un système d'exploitation libre et alternatif à Unix.

GNU est particulièrement notable dans l'informatique car il a apporté des contributions majeures telles que le compilateur GCC, des améliorations parmi les commandes Unix existantes ou la licence libre GNU General Public License (GPL).

GNU a également travaillé sur un noyau appelé HURD, mais finalement c'est Linux qui s'est imposé comme le noyau pour utiliser les autres briques du projet.

Plus d'infos : Linux et le projet GNU - Découvrir Linux.

hacker

Au premier sens du terme, le hacker est un « bidouilleur », un programmeur qui réalise des petits programmes informatiques « vite faits », appelés « hacks ». Le terme est utilisé abusivement par les médias pour désigner les pirates informatiques.

Plus d'infos : Lexique de la sécurité informatique.

identifiant d'utilisateur

L'identifiant d'utilisateur (UID) est le numéro unique attribué à un utilisateur. Par défaut, l'UID de root est 0. Les groupes d'utilisateurs ont aussi un identifiant (GID).

Vous pouvez consulter votre UID avec la commande id. Exemple de résultat de la commande :

jiel@slackware:~$ id
uid=1001(jiel) gid=100(users) groups=100(users)

identifiant de processus

GNU/Linux est un système d'exploitation multitâches, ce qui signifie que plusieurs programmes (qui peuvent être à la fois des applications utilisateur ou des tâches système) peuvent tourner en même temps. Les identifiants de processus (process id ou PID) sont des numéros entiers assignés par le noyau qui permettent d'identifier et de suivre et de communiquer avec ces programmes. Chaque PID est unique.

Afin de trouver le PID d'un programme, vous pouvez utiliser des applications graphiques, comme Ktop ou Kpm sous KDE. En mode texte, la commande ps vous permettra de lister les informations sur les processus, dont le PID. La commande top présente une vue permettant de classer les processus, par exemple par consommation CPU décroissante. Consultez les pages de man de ps et de top.

IEEE

L'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) est une organisation internationale à but non lucratif dont le but est de promouvoir la connaissance dans le domaine de l’ingénierie électrique (électricité et électronique). Son siège est à New York.

L'IEEE joue un rôle très important dans l'établissement de normes et de standards. Par exemple, IEEE 802 est une famille de normes relatives aux réseaux et IEEE 1003 correspond à POSIX.

IETF

L'Internet Engineering Task Force (IETF) est un groupe international, ouvert à tout un chacun, informel (sans statut, sans membre, sans adhésion). Sont but est d'élaborer des standards pour Internet.

implémentation

Mise en œuvre, développement d'un logiciel à partir de documents. Par extension, produit qui est le résultat de la mise en œuvre.

init

init est le premier processus à se lancer ; c'est lui qui lance tous les autres. Il s'exécute comme un démon et a l'identifiant de processus (PID) 1.

intéropérabilité

Capacité qu'a un programme ou un système, dont les interfaces (API) sont connues, à interagir avec d'autres programmes ou systèmes.

IRC

IRC (Internet Relay Chat) est un protocole de communication textuelle sur Internet. Inventé en 1988, c'est un logiciel qui permet de chatter à plusieurs sur des canaux ou en "privé" un par un.

Plus d'infos : Comment chater sur IRC avec XChat ?

ISO

L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) est un organisme de normalisation international, en charge de produire des normes - appelées normes ISO - internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO. Son siège est à Genève.

De nombreuses normes ISO concernent l'informatique. Très respectée, l'ISO a été accusée de corruption lors du processus de normalisation du format OpenXML de Microsoft en 2008.

Norme ISO célèbre : le format OpenDocument est défini suivant la norme ISO26300:2006.

Jean-Kevin

On appelle parfois péjorativement « Jean-Kevin » ou « kikoo lol », un nerd adolescent, persuadé d'être un dieu de l'informatique alors que ses réelles connaissances ne sont pas à la mesure de son égo. Il s'exprime généralement en langage SMS. En sécurité, on le nomme généralement « script kiddie ».

jeu de caractères codés

Un jeu de caractères codés est une manière de représenter les caractères informatique par un code.

Les plus connus sont l'ASCII, qui code sur 7 bits les lettres de l'alphabet anglais, les chiffres et d'autres symboles ; l'ISO 8859-15 (ou Latin-9) qui code sur 8 bits les caractères de l'alphabet latin utilisés dans les langues de l'Europe occidentale et l'UTF-8 (Unicode) qui essaie de représenter le plus possible de caractères (alphabets latin, grec, arabe, cyrillique, idéogrammes...).

journalisation

voir système de fichier.

KISS

Le principe KISS, pour Keep it Simple, Stupid (en français, mot à mot : Garde ça simple, stupide), est une méthode qui préconise de rechercher la simplicité dans la conception et d'éviter toute complexité non nécessaire.

langage

En informatique, le langage c'est la façon dont vous allez parler à la machine pour qu'elle fasse ce que vous souhaitez. Les langages de bas niveau sont le binaire (directement compris par le microprocesseur, mais qui peut vous conduire à l'hôpital psychiatrique), et l'assembleur, qui se compose de mnémoniques qui se traduisent directement en binaire. Sous GNU/Linux, la plupart des logiciels, et le noyau lui-même sont programmés dans un langage de plus haut niveau très populaire aujourd'hui : le langage C. L'évolution du C vers l'objet (manière différente de représenter les choses, où données et programme ne font plus qu'un) est le C++, utilisé par exemple pour programmer KDE.

Il existe beaucoup de langages, conçus différemment pour différentes tâches : des langages de scripts, des langages objet, des langages qui n'ont pas besoin de phase de compilation.

Quelques langages connus : C, C++, java, ada, python, perl, fortran, Tcl/Tk.

Plus d'infos : Rubrique développement.

leet

Façon d'écrire en remplaçant certaines lettres par des chiffres, utilisée par des geeks et des nerds sur internet. « Leet » en leet s'écrit « 1337 ». Le terme leet vient du mot anglais « elite ».

libre

Un logiciel libre est distribué avec son code source, que vous pouvez modifier et/ou redistribuer selon les termes d'une licence comme la GNU General Public License (GPL), ou une license de type BSD. C'est le principe de développement de Linux et de la majorité (sinon toutes) des applications livrées dans les distributions GNU/Linux. A noter que libre ne signifie pas forcément gratuit, et vice versa.

Il existe également des documents libres ou des oeuvres artistiques (photos, musiques) libres. Pour un format de fichiers dont les spécifications sont connues, on parle de format ouvert.

Le contraire de libre est propriétaire ou privateur.

Plus d'infos : Linux et le projet GNU - Découvrir Linux, Pourquoi utiliser des formats ouverts ?.

lien symbolique

Le lien symbolique est un concept Unix. Un fichier ou un répertoire se situe dans un et un seul répertoire. Grâce au lien symbolique, vous pouvez donner le don d'ubiquité à un fichier ou un répertoire. Le fichier/répertoire peut ainsi apparaître à différents endroits dans l'arborescence. Attention, ce n'est pas une copie, mais bel et bien un même fichier qui apparaît à plusieurs endroits. On peut comparer le lien symbolique à un synonyme.

Par exemple, le lien /usr/include/X11 pointe vers ../X11R6/include/X11, ce qui signifie que lorsque vous vous rendez dans le "répertoire" /usr/include/X11, vous êtes en fait dans /usr/X11R6/include/X11. De même, le lien /dev/mouse pointe vers le "vrai" périphérique de votre souris, par exemple /dev/ttyS0.

Pour créer un lien symbolique, utilisez la commande "ln -s". Par exemple, ln -s /dev/ttyS1 /dev/modem vous permettra d'utiliser le périphérique /dev/modem dans vos applications et de ne plus vous soucier de savoir sur quel port série il est connecté.

On parle aussi de "lien hypertexte" (ou lien tout court) pour désigner une zone active sur une page web, qui renvoie sur une autre page.

Linux Standard Base

Linux Standard Base (LSB) est un projet dont le but est de standardiser la structure interne des distributions GNU/Linux. LSB se base notamment sur les spécifications POSIX.

liste de diffusion

Une liste de diffusion, ou liste de distribution (mailing list en anglais) est une utilisation spécifique du courrier électronique qui permet d'envoyer des informations avec un seul message à toutes les personnes qui y sont inscrites.

Dans le monde du logiciel libre, ce genre de listes est utilisé pour suivre l'avancement d'un projet, être au courant des activités d'une association ou faire office de ligne d'assistance (comme celle de Léa : http://www.lea-linux.org/mailinglist/).

live CD

Un live CD (de même, une clef USB live) est un CD amorçable. Le système se lance au démarrage de l'ordinateur et s'exécute sans installation. Il utilise en fait la mémoire vive (RAM) pour fonctionner, et ne touche pas à la mémoire physique (disque dur).

Plus d'infos : Essayer GNU/Linux sans l'installer.

logiciel

voir à programme.

login

Le login est l'action de se connecter (en anglais : to log in) à un système, le logout celle de se déconnecter.

manchot

Le manchot est un oiseau de la famille des spheniscidae vivant dans l'hémisphère sud. Il en existe plusieurs espèces (empereur, papou, Adélie etc.). Tux, la mascotte de Linux, est un manchot. Le manchot n'est pas un pingouin (et vice versa).

Plus d'infos : Quelle est la différence entre un pingouin et un manchot ?

messagerie instantanée

La messagerie instantanée est la communication textuelle (chat) en quasi-temps-réel avec un interlocuteur.

Quelques protocoles de messagerie instantanée : XMPP/Jabber, MSN, AIM, ICQ.

MMORPG

Un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (« massively multiplayer online role-playing game », abrégé en MMORPG) est un type de jeu vidéo permettant à un grand nombre de joueurs d'interagir simultanément dans un monde virtuel persistant (il continue à évoluer lorsque le joueur n'est pas connecté).

Quelques exemples de MMORPG : World of Warcraft, Everquest.

Plus d'infos : Logithèque:Jeux de rôle.

modem

Un modem est un périphérique particulier dont le l'objet est de transformer (on devrait dire moduler) le signal numérique en provenance de l'ordinateur auquel il se trouve branché, en un signal analogique capable de se déplacer sur une ligne téléphonique. Il fait aussi l'opération inverse (on dit démoduler). En utilisant un tel périphérique deux ordinateurs distants de plusieurs milliers de kilomètres peuvent communiquer entre eux.

On distingue plusieurs catégories de modems : ceux qui permettent de se connecter via RTC (téléphone classique), ISDN (ou Numéris), via ADSL, via Wi-Fi.

Aujourd'hui, de nombreux modems sont des box (Freebox, Neufbox) : en plus de faire modem, ces boîtiers font aussi office de routeur et fournissent divers services comme la télévision sur IP ou la téléphonie sur IP.

Remarque : vous entendrez peut-être parler de winmodems ou linmodems. Ce sont des modems particuliers nécessitant un driver spécifique pour fonctionner (voir à winmodem).

module

voir à pilote.

nerd

Un ou une nerd est comme le geek un passionné de technologie ou de sciences, mais est généralement plus dans sa passion, pas forcément désocialisé comme le nolife mais plus bizarre et moins accessible que le geek. Le terme a généralement une connotation plus péjorative que geek.

nolife

Un ou une nolife est un geek ou un nerd tellement passionné qu'il consacre quasiment tout son temps à sa passion en négligeant tout le reste, et qui n'a pas (ou quasiment pas) de vie sociale.

noob

Le terme « noob » (dérivé de « newbie , soit néophyte) désigne un débutant en informatique. Contrairement à « Jean-Kevin », le qualificatif n'est pas forcément péjoratif.

newsgroup

voir à Usenet

noyau

Le noyau (ou kernel) d'un système d'exploitation est le logiciel de base qui permet de démarrer l'ordinateur, de gérer les périphériques, directement ou par l'intermédiaire de modules, de gérer les tâches et de leur partager le temps machine afin de réaliser ce qu'on appelle un fonctionnement multitâche, ou plusieurs applications s'exécutent simultanément. Le noyau comprend toute la couche réseau, les interfaces POSIX (norme unifiant les appels système, permettant ainsi à des programmes d'être facilement portés sur d'autres systèmes d'exploitation). Le noyau sait gérer de nombreux systèmes de fichiers, comprend de nombreux pilotes, et bien d'autres choses encore.

Étymologiquement parlant, "Linux" est juste le nom du noyau du système d'exploitation complet, mais on a tendance par abus de langage à utiliser "Linux" pour désigner l'ensemble de Linux, du serveur X et des nombreuses applications. La majorité des applications de base livrées avec Linux font partie du projet GNU, ce qui fait que le système d'exploitation est généralement appelé GNU/Linux, mais il existe des débats à ce sujet.

Le noyau Linux est disponible sous forme de source, et on peut le compiler après l'avoir configuré pour répondre à ses besoins.

Plus d'infos : Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux, Marcher en zone Libre, Rubrique noyau.

OEM

Original Equipment Manufacturer (OEM) désigne initialement en informatique un fabricant de matériel (cartes, périphériques) qui fournit les autres constructeurs/assembleurs.

Plus fréquemment, on parle désormais de logiciels OEM (système d'exploitation, suite bureautique, logiciels de graphisme, antivirus etc.) dans le cadre de la vente liée : ces logiciels pré-installés sont vendus en même temps qu'un ordinateur neuf, sans qu'on puisse acheter la machine sans eux.

On parle de licence OEM pour des logiciels, lorsqu'il est interdit d'utiliser les logiciels vendus avec un ordinateur sur un autre.

page de man

man est le manuel de Linux (et des Unixes en général). Il se consulte en mode texte, par la commande man suivie du nom de la commande sur laquelle on veut avoir de l'aide. Par exemple, pour savoir comment fonctionne le man, man man est la commande appropriée. man ps vous donnera toutes les informations sur le fonctionnement de ps, etc. Vous pouvez aussi consulter le man en mode graphique, avec xman, ou dans les environnements de bureau comme KDE en tapant l'URL man:la_commande (ex : man:ps).

paquet

Un paquet (package en anglais) est un fichier qui contient un programme à installer ainsi que les informations nécessaires à son fonctionnement, son installation, sa désinstallation éventuelle. Sous GNU/Linux, il existe plusieurs types de paquets suivants les distributions. Certains logiciels sont fournis sous la forme de paquets source : ils se terminent par exemple par .src.rpm ou par .tar.gz, il vous faudra compiler de tels paquets avant de pouvoir les utiliser.

Plus d'infos : Installer un logiciel.

partition

Pour utiliser certains media comme les disques durs, on a besoin de les structurer, de les découper en gros sous-ensembles : les partitions. Chaque partition est ensuite elle-même structurée par un système de fichiers. Découper un disque dur en plusieurs partitions permet par exemple d'y faire coexister deux systèmes d'exploitation différents, comme Windows et Linux, qui utilisent des systèmes de fichiers différents.

Plus d'infos : Partitionnement.

pare-feu

Un pare-feu (en anglais firewall), est un logiciel ou un matériel, permettant de définir quels sont les types de communication autorisés sur un réseau informatique. Il bloque les flux indésirables. Sous GNU/Linux, on peut configurer les chaînes et règles dans le pare-feu grâce à la commande iptables, qui fait appel aux composant Netfilter au sin du noyau.

Plus d'infos : Iptables.

path

Le path ou « chemin de recherche » est l'ensemble des répertoires dans lesquels va rechercher un exécutable (/bin, /usr/bin, etc.). Lorsque vous lancez un programme (nommé par exemple test), le système va parcourir ces répertoires, jusqu'à trouver /usr/bin/test par exemple, puis lire le fichier et l'exécuter. Le path se matérialise sous la forme d'une variable d'environnement nommée $PATH contenant la liste des différents répertoires, séparés par :. Par exemple : $PATH=/bin:/usr/bin.

périphérique

Un périphérique est un matériel qui doit communiquer avec votre ordinateur, par exemple : une imprimante, un modem, un scanner, une souris, un clavier sont des périphériques.

pilote

Un 'pilote' ou 'driver' est un logiciel particulier qui ne sert qu'à une seule chose : permettre à votre système de 'communiquer' (ie: échanger des informations) avec un périphérique particulier. Avec Linux il existe deux types de drivers :

  • les 'pilotes' modules que l'on doit très souvent recompiler avec le noyau.
  • les 'pilotes' logiciels comme par exemple le driver de votre imprimante (c'est souvent ghostscript)

pingouin

Le pingouin est un oiseau de la famille des alcidés vivant dans l'hémisphère nord. Il n'a aucun rapport avec Linux et n'est pas un manchot.

Plus d'infos : Quelle est la différence entre un pingouin et un manchot ?

plussoyer

De nombreux forums ou site web permettent de noter les commentaires des autres participants. Même lorsque ce n'est pas le cas, il est souvent d'usage de montrer son accord en écrivant « +1 » ou « je plussoie ».

point de montage

Sous Unix, les systèmes de fichiers, qu'ils se trouvent sur une partition d'un disque dur, une clef USB, une carte mémoire... sont attachés à des répertoires particuliers de l'arborescence appelés « points de montage ». C'est ce qu'on appelle « monter une partition, un disque, un CD-ROM, etc. ». Le point de montage est un simple répertoire, vide avant le montage, et qui après le montage, représente le contenu de la partition qui y est montée. On n'accède pas à la disquette via une « lettre » désignant un « lecteur », comme le A: de DOS, mais à travers un répertoire, comme /floppy.

Par exemple, supposons que nous ayons créé une partition /dev/hda2 (premier disque IDE, 2ème partition) pour contenir le système. On montera cette partition (automatiquement, heureusement !) dans le répertoire racine /. Si la partition /dev/hda3 est destinée à contenir les données utilisateur, on la montera dans le point de montage (=répertoire) /home. On verra le contenu de cette partition dans le répertoire /home comme si c'était n'importe quel autre répertoire, alors que physiquement les données sont sur une autre partition voire un autre disque. De même, pour accéder à la disquette, on montera le périphérique /dev/fd0 dans le point de montage /mnt/floppy ou /floppy (selon la distribution) et pour accéder au CD-ROM, on montera le périphérique /dev/cdrom dans le point de montage /mnt/cdrom ou /cdrom.

Plus d'infos : Aller plus loin avec Linux, Partitionnement.

point Godwin

Le point Godwin est attribué à une personne lorsque dans une discussion - souvent un troll - elle vérifie la loi de de Gowin, c'est à dire qu'elle qualifie son adversaire de nazi ou fait référence au IIIe Reich. Cela vient de la citation de Mike Godwin sur Usenet en 1990 : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s'approche de 1 ».

police

En typographie, une police de caractères, ou police d’écriture, est un ensemble de représentations visuelles de caractères d’une même famille.

Lorsqu'on veut désigner un ensemble plus restreint de caractères avec les mêmes caractéristiques de corps, graisse et italique au sein d’une même police, on parle de fonte.

En fait, aujourd'hui en informatique, les deux termes sont devenus synonymes.

Quelques exemples de polices : Times New Roman, Arial ou Deja Vu.

POSIX

POSIX, pour « Portable Operating System Interface for Unix » est le nom d'une famille de standards spécifiés par l'IEEE pour les API des logiciels destinés à fonctionner sur des systèmes de type UNIX et éventuellement d'autres systèmes.

GNU/Linux essaie d'être le plus possible conforme POSIX.

privateur

voir à propriétaire

processus

Tout programme tournant sous Linux est un processus (parfois abrégé en process), qu'il s'agisse d'une application utilisateur ou de tâches système. On visualise les processus par la commande ps.

programmation

La programmation est l'ensemble des activités qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C'est l'étape technique du développement de logiciel.

Plus d'infos : Rubrique développement.

programme

Un programme ou logiciel est un ensemble d'instructions élémentaires (afficher quelque chose à l'écran, faire une opération mathématique - addition par exemple, imprimer un mot, afficher un dessin, etc.) réunies de manière relativement complexe (on parle d'algorithme) capable de faire des choses complexes (mettre en page un document, vous permettre de tuer des petits hommes verts virtuels, etc.).

Lorsque le logiciel se destine aux utilisateurs (Firefox, GIMP...), on parle d'application ou de logiciel applicatif. Lorsque ce logiciel sert au système d'exploitation pour effectuer la liaison entre le matériel et les logiciels applicatifs, on parle de logiciel système.

propriétaire

Pour un logiciel, l'inverse de libre. Un logiciel propriétaire est un logiciel qui ne remplit pas les libertés fondamentales du logiciel libre. On parle également de logiciel privateur, pour insister sur les contraintes qui en découlent.

Pour un format de fichier dont les spécifications ne sont pas publiques, on parlera de format fermé.

Plus d'infos : Linux et le projet GNU - Découvrir Linux, Pourquoi utiliser des formats ouverts ?.

protocole

En informatique, un protocole est un ensemble de règles qui définit comment plusieurs entités doivent communiquer ensemble.

Un protocole célèbre est HTTP, développé pour le web.

proxy

Un proxy est un logiciel servant d'intermédiaire pour accéder à un autre réseau. Squid est un des proxys les plus connus du monde GNU/Linux.

RAID

Le RAID, acronyme de « redundant array of inexpensive disks » soit « regroupement redondant de disques peu onéreux », est l'ensemble des techniques permettant de répartir des données sur plusieurs supports (en général, des disques durs). Généralement, le but d'une telle manœuvre est de ne pas perdre ses données en cas de panne d'un disque ou d'améliorer les performances de l'accès aux données.

RFC

Une RFC (« requests for comments », en français « demande de commentaires ») est un document décrivant un aspect technique d'Internet ou d'un matériel réseau. Tous les standards d'Internet publiés par l'IETF sont des RFC (mais tous les RFC ne sont pas des standards).

Par exemple, la RFC 4251 décrit l'architecture de SSH.

root

L'utilisateur root est le super utilisateur, l'administrateur d'un système Unix (et GNU/Linux en particulier).

Habituellement, on ne travaille sous cet utilisateur que pour les tâches d'administration de la machine. Il est recommandé de créer au moins un utilisateur normal, sous lequel on fera tout le reste (bureautique, internet, jeux, etc.).

Pour se loguer en root, la façon recommandée, pour des questions de sécurité, est de se loguer d'abord sous un utilisateur normal, puis dans une console texte, de taper la commande su -, puis le mot de passe du root. On obtient ainsi un 'prompt' appartenant au root. Il est effectivement de déléguer certains droits du root à d'autres utilisateur grâce à la commande sudo. Il suffit alors, en étant connecté en utilisateur normal, de précéder les commandes nécessitant les droits root par sudo.

routeur

Appareil ou logiciel disposé dans un réseau qui détermine, pour chaque information, la route à suivre dans le réseau. Grosso modo, c'est un aiguillage.

RTFM

RTFM vient de l'anglais Read The Fucking Manual, en français Lit ce putain de manuel. C'est une abbréviation que l'on lance sauvagement à la tête de quelqu'un qui pose une question pour l'inciter à faire des recherches.

Cela vient du fait que les gens posent parfois des questions triviales, dont les réponses sont facilement disponibles dans les pages de man ou sur internet (sur Léa :p), et que les gens n'ont pas l'habitude de la puissance des documentations du monde Unix.

runlevel

Le runlevel (« niveau de fonctionnement ») est un chiffre, compris entre 0 et 6, utilisé par le processus init pour déterminer les fonctions activées au démarrage du système.

Dans les distributions GNU/Linux, les runlevels peuvent différer quelque peu, mais il y a quelques constantes : 0 correspond à Arrêt, 6 à Redémarrage et 1 au Single-User Mode (mode mono-utilisateur ou mode de maintenance).

script

Un script est un (souvent petit) programme écrit dans un langage interprété. A la différence des programmes écrits en C ou en C++ (ou autre langage compilé), les scripts sont traduits en langage machine au fur et à mesure de leur exécution. Ils sont en général plus lents à exécuter, mais aussi plus faciles à écrire.

Les langages utilisés pour écrire un script sont (liste non exhaustive) : bash, perl, php, python...

Un script s'exécute comme tous les programmes en lui donnant les droits d'exécution et on l'appelant par son nom, ou en lançant l'interpréteur avec le script en paramètre.

serveur

Un serveur est une machine ou un programme qui fournit un service à une autre machine ou programme appelé client. Par exemple, un serveur web permet d'héberger un site web.

serveur d'applications

Un serveur d'applications est un serveur permettant d'exécuter des composants logiciels. Ils permettent de faire tourner et de gérer des petits logiciels.

Quelques serveurs d'applications libres : JBoss, Tomcat, JOnAS (Java) ou Zope (Python).

serveur de fonte

C'est un programme à qui le serveur X s'adresse pour calculer l'image des fontes demandées par les clients graphiques (les applications tournant sous X Window). Le serveur de fontes, comme tous les programmes sous X Window, bénéficie d'une interface réseau. Ainsi il suffit de faire tourner un seul serveur de fontes sur un seul ordinateur sur votre réseau, les autres pouvant s'en servir comme point central pour récupérer les fontes.

serveur web

Un serveur web ou serveur HTTP a pour rôle d'afficher du contenu sur le protocole HTTP, donc en particulier de permettre d'afficher des sites webs que les gens pourront consulter avec leur navigateur.

Un serveur web célèbre est Apache.

SGBD

Un système de gestion de base de données (SGBD) est le logiciel permettant d'utiliser une base de données. Il permet en particulier de passer des requêtes pour consulter ou modifier les données et de sauvegarder ou restaurer des bases.

Quelques SGBD célèbres : MySQL, PostgreSQL, Oracle Database.

shell

voir à console.

swap

Le swap est la mémoire virtuelle d'un système d'exploitation : lorsque toute la mémoire vive (RAM) est remplie, GNU/Linux, comme tout système d'exploitation, simule de la mémoire vive sur le disque dur : on dit qu'il swappe car il échange (to swap en anglais) des informations entre la mémoire vive et le disque dur.

System V

System V est une version d'UNIX, faite par l'entreprise AT&T en 1983. La plupart des systèmes UNIX d'aujourd'hui descendent de System V (AIX, Solaris, HP-UX, IRIX), l'exception notable étant la famille BSD descendant de 386BSD.

Linux est de type System V, car la norme POSIX que respecte Linux est basée sur System V. Il faut néanmoins savoir que certaines distributions (minoritaires) comme Slackware utilisent un init proche de celui des BSD.

système d'exploitation

Un système d'exploitation (en anglais operating system ou OS) est une interface entre le matériel et les logiciels applicatifs. Par extension, on considère souvent que c'est aussi ensemble de logiciels permettant la communication entre un ordinateur et les utilisateurs de cet ordinateur (cette définition a été introduite par Windows qui comporte toutes les couches, jusqu'à la couche applicative). Il doit permettre un certain nombre d'opérations de base (comme : fournir une 'abstraction' du concept de fichier, permettre de créer des fichiers, de les copier, de les effacer, etc., permettre de lancer un logiciel, de le terminer pour passer à autre chose...).

Quelques exemples de systèmes d'exploitation : GNU/Linux, Windows, Mac OS X, FreeBSD.

Plus d'infos : voir Qu'est ce que Linux ? - Découvrir Linux, Logithèque:Autres_systèmes_libres.

système de fichier

Un système de fichier, abrégé fréquemment en FS (file system en anglais), c'est la façon dont les données sont organisées sur une partition (sur un disque, une clef USB, etc). Linux possède ses propres FS, comme ext2, ext3, ext4, ReiserFS, BtrFS... et il gère une multitude de systèmes de fichiers provenant d'autres architectures, dont FAT, VFAT (i.e. FAT32) (les systèmes de fichiers de DOS/Windows), NTFS, ISO 9660 (CDROM) avec les extensions "noms longs" Joliet de Microsoft et Rock Ridge, NFS (file system réseau), etc.

Un système de fichiers est dit « journalisé » lorsqu'il conserve sur le disque la trace (le journal) des opérations à réaliser, et les écrit ensuite sur le disque. De tels systèmes de fichiers (ex : ext3 ou Reiserfs mais aussi NTFS) sont plus tolérants aux crashs du système, car ils conservent ainsi l'intégrité du système de fichiers (plus besoin de fsck ou de scandisk lors du redémarrage). Certains de ces systèmes de fichiers sont aussi capables de conserver l'intégrité des fichiers eux-même (support des « transactions »), au prix d'une dégradation des performances (chaque écriture doit se faire plusieurs fois).

Plus d'infos : Partitionnement.

système de gestion de contenu

Un système de de gestion de contenu (en anglais Content Management System, abrégé CMS) est un logiciel destiné à fabriquer et mettre à jour dynamiquement un site Web ou une application multimédia.

Quelques système de gestion de contenus populaire : Plone, Xoops, SPIP.

système de gestion de versions

Un système ou logiciel de gestion de versions est un logiciel qui permet de stocker un ensemble de fichiers en conservant la chronologie de toutes les modifications qui ont été effectuées dessus. Il est beaucoup utilisé dans le développement pour gérer le code source des différentes versions d'un logiciel.

Quelques systèmes de gestion de versions populaires : CVS, Subversion, Git.

tarball

Tarball désigne simplement une archive au format tar.

Plus d'infos : Archivage et compression avec tar, pax, zip, rar etc.

terminal

voir à console.

troll

Dans le monde de Usenet, des forums, mailing-list, de l'IRC et de tout lieu qui prête à la discussion, un troll est soit un sujet polémique, soit un individu qui lance des discussions sur des sujets polémiques.

Quelques exemples de trolls : « Linux ou Windows », « GNOME ou KDE », « Emacs ou Vi », « Les femmes dans le logiciel libre », « licence GPL ou BSD ».

Plus d'infos : Marcher en zone Libre.

UEFI

UEFI est l'abbréviation de Unified Extensible Firmware Interface, soit interface micrologicielle extensible unifiée. L'UEFI est le logiciel embarqué (firmware) de la carte mère qui permet d'exécuter des tâches basiques lorsqu'on allume l'ordinateur. C'est le remplaçant du BIOS.

voir aussi BIOS.

Unix

A l'origine, Unix est un système d'exploitation multitâche et multi-utilisateur créé en 1969. Plusieurs versions ont été créées par la suite et c'est aujourd'hui une famille de systèmes d'exploitation, dont GNU/Linux s'inspire et reprend la philosophie.

Les Unix sont faits de telle manière que les programmes sont censés être « portables » entre deux Unices différents, c'est à dire qu'il suffit de compiler le code source d'un programme pour le faire tourner sur n'importe quelle architecture utilisant un système d'exploitation Unix. Dans la réalité, chaque constructeur a ajouté ses propres extensions (tiens comme c'est bizarre :) et il faut toujours adapter les logiciels.

Cependant, grâce à la norme POSIX - que respecte GNU/Linux, les adaptations sont aujourd'hui relativement mineures pour porter un logiciel d'un Unix conforme à POSIX à un autre.

Les principaux Unices sont : la famille BSD (NetBSD, FreeBSD, OpenBSD), AIX, Solaris, HP-UX, Mac Os X.

Usenet

Usenet est un système en réseau de forums, inventé en 1979. Il a rapidement été rendu utilisable via Internet où il a été un espace de discussion privilégié dans les années 1990. Même s'il est moins utilisé, il existe toujours et sert aussi pour échanger des fichiers.

Usenet est organisé autour du principe de groupes de discussion ou groupes de nouvelles (en anglais newsgroups), qui rassemblent chacun des articles (contributions) sur un sujet précis.

UTF-8

voir à jeu de caractères codés.

UUID

UUID est l'abréviation d' Universally Unique IDentifier, soit identifiant universel unique. Les UUID sont destinés à l'identification de d'éléments informatiques sans ambiguïté. Sous GNU/Linux, il est utilisé en particulier pour le nommage des périphériques, par exemple dans /etc/fstab.

virtualisation

La virtualisation consiste à faire fonctionner sur un seul ordinateur d'autres systèmes d'exploitation qui ont chacun l'impression de fonctionner sur un ordinateur distinct.

Quelques exemples de logiciels de virtualisation : Xen, KVM, VirtualBox, VMware.

VPN

Un réseau privé virtuel, en anglais Virtual Private Network (VPN), est une liaison (généralement sécurisée) permettant de relier deux réseaux locaux différents par un protocole de tunnel.

web

Le World Wide Web, fréquemment appelé simplement le web ou la toile est le système, basé sur le protocole HTTP, qui permet de naviguer sur des pages stockées sur des sites.

Le web n’est en fait qu'une des applications d’Internet, au même titre que le courrier électronique, IRC ou Usenet.

web 2.0

Le web 2.0 est un concept, plus ou moins marketing, qui qualifie les évolutions du web permettant plus d'échanges entre les internautes et une plus grande facilité d'utilisations.

Il s'agit notamment des blogs, des wikis (ex: Léa), des réseaux sociaux (ex: Facebook), des sites de partage de photos (ex: Flickr) ou de vidéos (ex: Youtube).

wiki

Un wiki (du mot hawaïen signifiant « rapide ») est un site Web dont les pages sont modifiables par les visiteurs afin de permettre la création d'un contenu collaboratif.

Léa-Linux est un wiki depuis 2005.

winmodem

On appelle « winmodems » les modems qui ont besoin d'un driver spécifique fonctionnant sous Windows afin de fonctionner. Ces modems n'implémentent pas toute la logique de communication dans le modem, c'est le micro-processeur de l'ordinateur qui fait le travail via le driver spécifique. Ils se présentent en général sous la forme de modems internes au format carte PCI. Ces modems ne sont généralement pas supportés sous Linux car les fabricants refusent souvent de donner les spécifications du matériel, voire empêchent le développement de tels drivers par des programmeurs tiers. Cependant, des efforts ont récemment été faits afin de faire fonctionner de tels modems sous Linux : voir le site www.linmodems.org.

Remarque : le terme « winmodem » est une marque déposée de USRobotics (3Com). On utilise ce terme par abus de langage pour désigner tous les modems fonctionnant sur le même principe, décrit ci-dessus. On parle également de « linmodem » par analogie avec Linux.

X Window

X Window System, appelé fréquemment X Windows, X11 ou juste X, est le sous-système graphique de GNU/Linux. X Window n'est pas seulement un pilote pour la carte vidéo, c'est surtout une interface (API) pour les applications, afin qu'elles affichent à l'écran et reçoivent l'entrée du clavier et de la souris.

X est aussi un serveur réseau, c'est à dire qu'il peut également offrir ses services à travers un réseau, ce qui permet d'afficher sur un écran une application qui s'exécute sur une autre machine, même si les deux architectures sont complètement différentes. C'est pourquoi on parle de serveur X pour désigner le sous-système graphique. Le système X Window tourne sur quasiment tous les Unix, et a même été porté sous Windows ou OS/2. Quasiment tous les logiciels graphiques sous Linux utilisent X, vous pouvez donc les faire fonctionner à travers un réseau comme décrit ci-dessus.

L'utilisateur n'interagit pas directement avec X, mais plutôt avec ce qu'on appelle des clients X (par opposition au serveur X). Vous utilisez sans doute des clients comme un gestionnaire de fenêtres (window manager), ou un environnement de bureau. Pour vous connecter, peut-être utilisez vous aussi un gestionnaire d'écran, comme KDM ou XDM. Au dessus de ces clients se trouvent les applications.

X.org est le serveur X libre utilisé par les distributions GNU/Linux.

Remarque : Dans Windows ou Mac OS, tout est compris dans la même boîte, le sous-système graphique, l'interface graphique et des applications de base et on ne fait pas facilement la différence entre les composants. Dans le monde X, ce sont des composants séparés, qui pris ensemble forment l'interface graphique utilisateur. Cela semble peut-être compliqué, mais cela a un avantage : vous pouvez choisir chacun des composants selon votre goût et vous construire l'interface graphique qui vous plaît le plus. C'est ce qui vous permet par exemple, de remplacer le gestionnaire de fenêtre Mutter par Metacity dans l'environnement de bureau GNOME.

Plus d'infos : Rubrique Environnement graphique.


Copyright

© 2001, 2002, 2003, 2005, 2011, 2013 Jean-Christophe Cardot, Frédéric Bonnaud, Jiel Beaumadier et Léa-Linux

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