Ce genre de chose existe déjà... ne serait-ce que dans des gestionnaires de bureau comme KDE. Mais si tu veux en recréer un pour toi, why not ?
Si tu veux créer une commande qui prend directement la place de rm, tu peux définir un alias dans le fichier de config de ton shell. Pour bash, tu rajoutes dans ton $HOME/.bashrc la ligne:
alias rm="/chemin/vers/ton_script.sh"
Mais note bien que c'est quand même dangereux de remplacer rm si tu n'es pas sûr de toi. (là tu fais man bash, tu lis qq doc qui sont listées dans ce même forum...)
Au passage, la première des lignes
#touch ~/corbeille/num_file
#echo 1 >> ~/corbeille/num_file
est inutile car les opérateurs ">" et ">>" créént le fichier s'il n'est pas présent.
Pour le contenu brut de ces scripts, j'ai pas d'idée précise de code, mais je veux bien déblayer un peu les problèmes.
À titre perso, je mettrais des permissions restrictives sur le dossier corbeille (un peu parano le alveric), style chmod 700.
Je viens de faire un petit test, et il me semble que gzip ne conserve pas les permissions des fichiers (mais tar peut le faire, donc tu peux archiver en .tgz, ou tu peux même les rajouter dans le fichier Liste_del)
La principale difficulté (au départ) me semble venir dans le choix de la manière dont les fichiers archivés seront nommés, et le format du fichier Liste_del. Cela pour gérer le cas de deux fichiers supprimés portant le même nom, mais dans deux dossiers différents, voire le même dossier (fichier créé, supprimé, recréé et resupprimé), ou des noms comportant des caractères spéciaux, ou des fichiers spéciaux (comment gérer les liens symboliques, fichiers de périphérique...).
À partir de là le listage et la restauration ne devraient pas poser de problèmes techniques: il "suffit" d'utiliser la ligne de commande et du awk/grep.
Une fois que ça marche, il restera à adapter le(s) scripts pour faire en sorte que les fichiers de config de la corbeille ne soient pas aisément supprimables par ce script, qu'en supprimant un des fichiers de la corbeille, on ne l'archive pas une seconde fois... Ça peut aller loin si on veut sophistiquer la chose