Quelques remarques sur l"article cité par le premier post d'ALSIM : Pourquoi n'appelez vous pas un chat un chat et n'employez vous pas le mot censure et ne faites pas remarquer que l'article du net cité est plutôt mince ce qui élève peu le débat?
Je rappelle que censure a même racine linguistique que coupure. Le censeur, contrairement à ce qu'une image populiste veut bien faire croire n'est pas dans la plupart des cas un méchant fonctionnaire du ministère de l'intérieur, le premier censeur est l'auteur lui même d"une "publication" (un article sur un sujet donné, un livre, un film, une chanson, une "application" -encore que ce dernier terme mérite d"être développé), et la première raison de la censure est une volonté de "clarté" : on enlève ce qui tend à rendre une oeuvre peu "lisible" (certaines oeuvres peuvent sont cependant "obscures" au plus grand nombre elles "s'adressent" néanmoins à un public restreint qui pour autant que je sache comprend au moins son auteur).
la deuxième censure est celle de "l'institution de publication" :
par exemple dans les sciences ou dans le journalisme, le cas de l'article "refusé" par une revue académique ou un journal de presse est dans la plupart des cas le fait de personnes du même milieu académique que son auteur ou de son rédacteur en chef : soit parce que beaucoup de textes sont envoyés et que la revue est limitée en nombre de page, soit que l'article n'est pas "dans le ton". Dans le cas d'un article de presse il se trouve
qu'on peut employer le mot de censure, ce mot n'est pas employé en sciences où on parle de refus.
Surtout il y a la censure économique : c'est une évidence que si on n'a pas de papier on ne peut pas faire un journal, mais les menaces de procès avec de grosses amendes à la clef ou de licenciement d'équipes ont contribué à restreindre la liberté d'expression de plus d'un. Pourquoi ne parlez vous pas de cette censure là qui est la principale?
Il y a beaucoup à dire sur un tel sujet et je souhaite que de nombreux posts suivent... Mais je vais employer donner un exemple lié à la pratique de la montagne : les "montagnards" (ceux-ci peuvent d'ailleurs habiter en ville) tiennent farouchement à se promener en toute liberté dans des montagnes "libres",
disons "sauvages" ou "naturelles", mais si un site de montagne est très fréquenté que des "touristes" marchent sur des versants sud très enneigés en dessous desquels passent des marcheurs, jettent des papiers, cueillent toutes les fleurs ou toutes les framboises et j'en passe... Il faut bien poser, hélas, quelques règles et quelques flicages. Au passage, dans les montagnes des Alpes, k'aimerais bien savoir qui est le loup, mais c'est une autre histoire....
Poste le Thursday 19 June 2008 05:36:09