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D'abord, il y a la '''RAM''', puis la '''SWAP''', qui est une partition du disque dur ou un fichier (plus souple, mais moins performant). Linux peut gérer plusieurs zones de SWAP, partitions et fichiers mélangés.
D'abord, il y a la '''RAM''', puis la '''SWAP''', qui est une partition du disque dur ou un fichier (plus souple, mais moins performant). Linux peut gérer plusieurs zones de SWAP, partitions et fichiers mélangés.


Toute la mémoire à la disposition de Linux (RAM + SWAP + SWAP...) est gérée de façon transparente. <br />Linux réserve de la mémoire pour le noyau, les programmes indispensables et les applications, puis il utilise le reste comme un cache (buffers cache). <br />Dans ce cache, il charge les informations utiles au fur et à mesure jusqu'à remplir la RAM. Puis il remplace les informations devenues inutiles, la SWAP étant utilisée s'il ne peut rien remplacer. <br />Il est donc normal que presque toute votre RAM soit toujours utilisée.
Comme la SWAP est une partition du disque, elle est d'accès bien plus lente que la RAM. Linux utilise donc la RAM et la SWAP en privilégiant toujours la RAM. C'est à dire que s'il a quelque chose à placer en mémoire il va se demander s'il reste suffisamment de place en RAM. Si oui alors il occupe la RAM. Si non, il va regarder s'il y a des programmes qui ne tournent plus qui sont encore stockés en RAM en commençant par le plus vieux (lorsqu'un programme se termine, il n'est pas retiré de la RAM au cas où il serait relancé peu de temps après). S'il trouve une place mémoire occupée par un programme arrêté, il la vide et met le nouveau à la place. Si jamais il ne se retrouve qu'avec des programmes en cours d'exécution, il va déplacer les programmes qui ont le moins de priorité d'exécution vers la SWAP (c'est à ce moment qu'il commence à '''swaper''').


Histoire d'enfoncer un peu plus le clou, il est fortement conseillé de '''déclarer une taille totale de SWAP égale à 2 fois celle de la RAM'''. <br />
Le résultat de cet algorithme est que la RAM apparaît toujours pleine alors que la SWAP est souvent vide. Ce genre de comportement est '''TOTALEMENT NORMAL''' !!! Les seuls moments où il faut s'inquièter c'est lorsque RAM+SWAP sont tous les deux pleins. Cela veut probablement dire qu'un programme a déraillé et a mangé toute la mémoire disponible.
 
HIstoriquement, lorsque la RAM avait un prix prohibitif et ne dépassait pas les 64Mo, on conseillait de "déclarer une taille totale de SWAP égale à 2 fois celle de la RAM". De nos jours, le standard est d'environs 1Go de RAM et une SWAP de taille équivalente (1Go) devrait suffire largement. Notez aussi qu'avec un processeur 32bits, la limite RAM+SWAP ne peut dépasser les 4Go. La limite des processeurs 64bits n'est de toute façon pas atteignable par des particuliers à l'heure actuelle.<br />


<cadre>Voir [[Install-prepinstall|Préparation à l'installation de Linux]].</cadre>
<cadre>Voir [[Install-prepinstall|Préparation à l'installation de Linux]].</cadre>

Version du 17 juin 2006 à 10:55

Jonesy<jonesy@wanadoo.fr>

La mémoire du pingouin est multiple et il peut être un véritable éléphant ! ;-)

D'abord, il y a la RAM, puis la SWAP, qui est une partition du disque dur ou un fichier (plus souple, mais moins performant). Linux peut gérer plusieurs zones de SWAP, partitions et fichiers mélangés.

Comme la SWAP est une partition du disque, elle est d'accès bien plus lente que la RAM. Linux utilise donc la RAM et la SWAP en privilégiant toujours la RAM. C'est à dire que s'il a quelque chose à placer en mémoire il va se demander s'il reste suffisamment de place en RAM. Si oui alors il occupe la RAM. Si non, il va regarder s'il y a des programmes qui ne tournent plus qui sont encore stockés en RAM en commençant par le plus vieux (lorsqu'un programme se termine, il n'est pas retiré de la RAM au cas où il serait relancé peu de temps après). S'il trouve une place mémoire occupée par un programme arrêté, il la vide et met le nouveau à la place. Si jamais il ne se retrouve qu'avec des programmes en cours d'exécution, il va déplacer les programmes qui ont le moins de priorité d'exécution vers la SWAP (c'est à ce moment qu'il commence à swaper).

Le résultat de cet algorithme est que la RAM apparaît toujours pleine alors que la SWAP est souvent vide. Ce genre de comportement est TOTALEMENT NORMAL !!! Les seuls moments où il faut s'inquièter c'est lorsque RAM+SWAP sont tous les deux pleins. Cela veut probablement dire qu'un programme a déraillé et a mangé toute la mémoire disponible.

HIstoriquement, lorsque la RAM avait un prix prohibitif et ne dépassait pas les 64Mo, on conseillait de "déclarer une taille totale de SWAP égale à 2 fois celle de la RAM". De nos jours, le standard est d'environs 1Go de RAM et une SWAP de taille équivalente (1Go) devrait suffire largement. Notez aussi qu'avec un processeur 32bits, la limite RAM+SWAP ne peut dépasser les 4Go. La limite des processeurs 64bits n'est de toute façon pas atteignable par des particuliers à l'heure actuelle.

<cadre>Voir Préparation à l'installation de Linux.</cadre>

Pour savoir de quelle mémoire dispose votre Linux, rien de plus simple :

free -mt => vous indiquera la mémoire totale, la mémoire physique (RAM) et la SWAP en Mo.

Par exemple, cela donne :

total used free shared buffers cached Mem: 249 218 31 0 74 69 -/+ buffers/cache: 73 176 Swap: 127 0 127 Total: 377 218 159

Notez que la fonction free grapille quelques Mo sur la RAM suivant les options que vous utilisez. Pour avoir un décompte exacte de la RAM d'une facon sympa, faites :

linux_logo => Il y a une surprise ! :-)

Entre autres, vous avez aussi la commande :

top => qui affiche l'utilisation de la mémoire par processus et des pourcentages d'utilisation en temps réel.

Suite à ces commandes vous pouvez vous apercevoir que Linux n'utilise pas toute votre RAM,

<cadre>Allez voir La mémoire n'est pas totalement détectée.</cadre>

Pour les commandes suivantes, il faut être root.

Si votre ou une de vos partitions SWAP n'est pas prise en compte automatiquement, alors sachez que c'est le fichier /etc/fstab qui gère l'utilisation des différentes zones de swap.

La ligne correspondante à la SWAP ressemble à ceci :

/dev/hda2 swap swap defaults 0 0 => c'est ce que j'ai dans mon fstab. Ou

/dev/hda2 none swap defaults 0 0 => marche aussi d'après le man.

Pour ajouter une zone de SWAP, il faut la créer et ajouter une ligne similaire dans /etc/fstab en remplacant "hda2" par la bonne valeur. "hda2" étant la 2ème partition du 1er disque dur.

<cadre>Voir aussi Accélérer la swap.</cadre>

Pour activer la SWAP : swapon et pour la désactiver : swapoff, avec l'option "-a" cela affecte toutes les zones de SWAP déclarées dans le fichier /etc/fstab.

Pour surveiller toute la SWAP, faites :

swapon -s => le résultat ressemble à ceci :

Filename Type Size Used Priority /dev/hdb5 partition 130748 0 -1



Ce qui vous permettra de savoir si vous avez assez de SWAP et aussi assez de RAM. Car s'il utilise trop souvent la SWAP cela va ralentir votre système.

Note : L'option "s" ne marche pas avant le Kernel 2.1.25.

Pensez à regarger le man avant de jouer avec la SWAP !

Voilà pour la mémoire de notre pingouin.

Ce T&A a été écrit par Philippe, Marc et Jonesy.