Capture d'écran

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La capture d'écran

La capture d'écran
par Jean-Marc LICHTLE
Les trucs utiles pour faire des captures d'écran...

1 Introduction

Sous un autre système d'exploitation assez connu la capture d'écran s'obtient simplement au moyen d'une frappe sur la touche ImpEc. Cette touche reste sans effet avec notre système d'exploitation préféré. Or si la capture d'écran ne constitue pas une fonction essentielle, elle peut rendre des services. Pour ma part j'ai indentifié au moins deux cas d'emploi qui rendent la capture d'écran souhaitable:

  • Lorsque vous voulez rédiger une notice sur l'utilisation d'un logiciel.
  • Lorsque vous voulez récupérer des images générées par certains logiciels qui ne prévoient pas d'impression du résultat obtenu. C'est par exemple le cas de Varicad en version démo qui traite bien le 3D mais n'imprime (et n'exporte dans des formats étrangers) que les versions 2D.

Il s'en suit que la connaissance de quelques trucs qui permettent de récupérer des captures d'écrans est souhaitable.

2 La famille xwd

J'emploie à dessein le terme famille dans le titre, il s'agit en effet, comme nous le verrons bientôt, d'une suite de logiciels :

  • xwd est le logiciel de capture proprement dit qui va créer un fichier dans un format spécifique.
  • xwdtopnm va effectuer la conversion du format natif de xwd vers un format pnm plus usité et qui pourra être lu par ex. par GIMP.
  • pnmtops ainsi que son alter-ego pnmtopng, transposent le format .pnm en postscript ou en .png, deux formats très courants et qui sont très pratiques pour la constitution de documents LA TEX mais aussi de tout autre document informatique utilisant des éléments graphiques.

2.1 La capture avec xwd

La capture avec xwd consiste simplement à taper
$ xwd -out test.xwd
dans un terminal rxvt, xterm ou autre, $ étant l'invite de Linux. Le lancement de xwd sera confirmé par le changement d'aspect du curseur qui prend une forme de croix. Faites alors passer le curseur sur la fenêtre que vous voulez capturer puis cliquez du bouton droit. Le début de la capture est confirmé par un premier bip. Après un court instant un second bip vous confirmera que le fichier test.xwd vient d'être enregistré.
Faites attention de ne pas cliquer sur une fenêtre en partie masquée, la capture serait masquée de la même façon. En effet, une fois xwd lancé, vous n'avez plus la possibilité de redimensionner la fenêtre ciblée, de la remettre au premier plan etc. Au moindre clic xwd va effectuer sa capture. Distinguez donc bien la fenêtre à capturer de celle qui vous permet de lancer xwd.
Autres possibilités de lancer xwd (si vous utilisez KDE):

  • Utiliser le raccourci clavier Alt-F2 pour ouvrir une fenêtre ``Exécuter une commande''
  • Utiliser le menu K - Exécuter une commande qui permet d'aboutir à la même fenêtre.
  • Vous avez également à tout moment la possibilité de passer de l'un des terminaux graphiques au suivant (merveilleuse possibilité que les utilisateurs du système d'exloitation de Daniel Portes n'imaginent même pas) en utilisant les icônes de bureaux sous KDE ou ALT-1, Alt-2 sous Window Maker. Cette commutation vous permet par exemple de faire des captures sur des fenêtres ouvertes en plein écran.

2.2 L'exploitation des fichiers de capture

Le format propre à xwd ne permet pas une exploitation directe par les moyens classiques, insertion dans un document LA TEX dans un document html ou autre. Par contre ce format peut être lu directement par Gimp, le logiciel graphique de base sous LINUX. Gimp permettra toujours de faire la conversion, toutefois cette solution me semble bien lourde. Une conversion du format xwd vers un format plus usité au moyen d'utilitaires plus légers brièvement cités plus haut est donc souhaitable. Le point d'entrée est un utilitaire nommé xwdtopnm qui va convertir l'image au format pnm lisible par certains logiciels de traitement de texte, KWord en particulier. Malheureusement le format pnm n'est toujours pas l'un des formats classiques. Qu'à cela ne tienne, il nous reste toute la batterie des conversions pnmto-- qui vont aboutir à la création des formats d'images les plus divers, notamment :

  1. .ps : Le format postscript bien connu dans le monde Linux, essentiel pour ceux qui veulent compiler des documents au moyen de L ATEX. Utilisez pour celà la commande pnmtops.
  2. .png : Abréviation de Portable Network Graphic, un format très compact et que j'emploie personnellement beaucoup pour la création de documents LATEX compilés avec pdflatex (génération directe de document au format pdf avec liens hypertexte). Utilisez pnmtopng.
  3. .jpeg ou .tiff : autres formats plus usités dans un monde utilisant un système d'exploitation commercial bien connu...

L'exposé de la liste complète de ces formats pourrait faire partie intégrante de la présente. Je préfère toutefois insister sur les possibilités offertes par LINUX de retrouver rapidement les commandes utiles. Tapez simplement <<pnmto>> puis la touche Tab. Vous verrez s'afficher la liste de toutes les commandes de convesrion du format pnm vers (to) un autre format. La distribution Mandrake 8.2 met ainsi à la disposition de l'utilisateur pas moins de 15 conversions possibles. Une autre distribution plus modeste, DemoLinux 1.0, en offre toute de même une demi-douzaine !

2.3 Syntaxe

Toutes les commandes de conversion sont des commandes typiques LINUX qui renvoient le résultat de la conversion vers la sortie standard, l'écran par défaut. Il convient donc de rediriger par > la sortie standard vers un fichier (exemple 1). De la même manière, on utilisera des tubes | pour rediriger la sortie standard vers un autre programme (exemple 2).

Exemple 1 de conversion du format .pnm vers le format postscript :
$ pnmtops test.pnm > test.ps

Exemple 2 d'enregistrement d'une copie d'écran dans un fichier au format PNG :
$ xwd | xwdtopnm | pnmtopng > capture.png

3 ksnapshot

Le logiciel ksnapshot est, à priori, beaucoup plus simple à utiliser que xwd, car il dispose d'une interface graphique. Revers de la médaille, il n'est pas certain qu'il soit installé sur votre machine. En effet, si vous avez fait l'impasse sur KDE vous risquez fort de ne pas avoir ksnapshot. Si vous utilisez KDE, vous trouverez ce logiciel dans le menu K sous son propre nom, ou sous le nom "capture d'écran", tout simplement.

La gamme des formats disponibles est également plus restreinte. Alors que d'anciennes version de ksnapshot permettaient des enregistrements dans quelques formats classiques, la version distribuée avec Mandrake 8.2, ksnapshot 0.4.1, n'enregistre plus qu'en format .png. Sans être réellement génante cette limitation est toutefois assez curieuse. La version 0.2.7 par exemple livrée avec DémoLinux 1.0 offre le choix entre les formats JPEG, GIF, PS, BMP et XBM. Pourquoi cette réduction des choix ? Pour le savoir il conviendrait d'interroger les développeurs de ce logiciel, lesquels, comme de bien entendu ne parlent certainement qu'une langue assez peu usitée dans le Berry. (Note de Léa (Jice) : le GIF a été supprimé car il est protégé par un brevet et il faudrait payer pour l'utiliser ; abandonnez le gif pour vos sites web par exemple !) Au final qu'importe, les convertisseurs de formats évoqués plus haut sont à votre disposition, vous pourrez toujours convertir le .png en .pnm puis dans les autres formats comme évoqué ci-dessus.

Dans son utilisation, ksnaphot présente un tout petit avantage sur xwd : si la fenêtre de ksnapshot masque en partie la fenêtre cible, pas de problème, le logiciel saura faire la part des choses entre la cible et sa propre fenêtre. Attention, ceci n'est pas vrai si une autre fenêtre vient recouvrir. Dans ce cas elle constituera effectivement une gène pour l'acquisition, exactement comme dans le cas de xwd.

4 ImageMagick

La suite de logiciels ImageMagick permet également la copie d'écran, via sa commande :

$ import

Afin de copier tout l'écran dans un fichier graphique, tapez simplement :

$ import -window root image.ext

Afin de copier une zone de l'écran :

$ import image.ext

puis sélectionnez à la souris la zone voulue.

Note : image.ext est le fichier dans lequel vous souhaitez enregistrer votre image. import reconnaît automatiquement l'extension du fichier, et crée un fichier dans le bon format. Par exemple, si vous utilisez image.jpg, le fichier sera bien un jpg, etc. Les formats supportés sont les formats courants (png, jpg, eps, bmp, etc.)

Pour plus d'infos sur ce logiciel : man import et man ImageMagick.

5 The Gimp

The Gimp est lui aussi capable de faire des copie d'écran. Il suffit d'aller dans le menu : Fichiers -> Acquisition -> Capture d'écran. Cela ouvre une fenêtre avec deux options "Fenêtre seule (avec ou sans décoration)" ou "Ecran entier". Choisissez celle que vous souhaitez. Il est possible de mettre une temporisation pour pouvoir choisir la fenêtre et, par exemple, ouvrir un menu après la sélection. Cliquez alors sur Valider. Choisissez la fenêtre que vous souhaitez ou cliquez n'importe où. Voilà, c'est tout.

6 Copie d'écran spéciales

6.1 Copier l'écran du gestionnaire de session

Copier l'écran du gestionnaire de session (xdm, kdm ou gdm) est assez simple, mais la manipulation n'est pas intuitive. Ce [../trucs/?aff_item=219 truc et astuce] vous permettra de le faire, ainsi que de copier l'écran de fin de session (juste avant de cliquer sur le bouton [OK] qui ramène au gestionnaire de session).

6.2 Autre...

À faire : Copie des écrans de démarrage (lilo, grub, scripts de démarrage...), copie des écrans graphiques de lilo et de grub...

Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Jean-Marc LICHTLE le 16/08/2002.

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