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* [[EeePC|EEE PC]]
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* [[Nokia N900]]
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* palm, zaurus (voir l'article flash usb)...<br /> - laptops : voir le site [http://tuxmobil.org/ Tuxmobil] (anciennement Mobilix).
* palm, zaurus (voir l'article flash usb)... laptops : voir le site [http://tuxmobil.org/ Tuxmobil] (anciennement Mobilix).


== Prêt ? Partez !!! ==
== Prêt ? Partez !!! ==

Version du 30 décembre 2009 à 13:54

Découvrir GNU/Linux - aller plus loin

par Jice & Anne Tout sur Linux ;-)


Aller un peu plus loin

Maintenant que vous êtes plus familier avec le manchot, poussons un peu plus loin l'exploration.

Connexion en mode texte, ou "de l'utilité de connaître quelques notions de shell"

Lorsqu'on parle de shell, il n'est pas question de partir ramasser des coquillages ('shell en anglais) mais de vous parler de la ligne de commande de Linux (équivalent à l'environnement du mode DOS dans les systèmes Microsoft). Votre distribution vous propose un certain nombre d'outils graphiques ô combien plus conviviaux que la ligne de commande. Toutefois dans certaines situations, il vous sera bien utile de savoir utiliser quelques commandes de base pour manipuler les fichiers, obtenir des informations sur votre système, arrêter un programme...

Pour plus d'informations, lisez la fiche "la ligne de commandes" ou encore l'excellent ;) article sur le shell de Léa ; voici en avant-première quelques commandes indispensables à connaître :

Commande Linux équivalent MS-DOS à quoi ça sert
cd cd change le répertoire courant.
ls dir affiche le contenu d'un répertoire
cp copy
xcopy
copie un ou plusieurs fichiers
usage :
cp source destination
pour copier un répertoire :
cp -R rep_source destination
rm del efface un ou plusieurs fichiers
rm -rf deltree efface un répertoire et son contenu
mkdir md crée un répertoire
rmdir rm efface un répertoire s'il est vide
mv ren
move
déplace ou renomme un fichier
usage :
mv source destination
man help affiche l'aide concernant une commande particulière
cat type affiche un fichier à l'écran


Explorer le manchot

Comme on vous l'a déjà conseillé, il est souvent fort utile de connaître quelques commandes en ligne. De la même façon, vous gagnerez du temps si vous avez un minimum de connaissance sur l'arborescence d'un système Linux. En clair, ne pas avoir à chercher 2 heures un fichier :). Cette arborescence respecte une certaine logique et les répertoires de la racine ont chacun leur rôle : vous pouvez lire ici la description de l'arborescence de base d'un système Linux.

Vous entendrez peut-être parler de FHS ou de LSB. Kesako ? LSB (Linux Standard Base) se base sur FHS (Filesystem Hierarchy Standard) afin de définir la manière dont les fichiers doivent être organisés sur le disque dur, la présence et les noms de certains fichiers et répertoires, etc. afin que les différentes distributions de Linux soient compatibles entre-elles, pour faciliter notamment l'installation d'un logiciel sur toute distribution. Les distributions récentes respectent assez bien la LSB, mais des efforts restent à faire afin de pouvoir installer un paquet .rpm de Mandriva sur une Fedora (et vice versa).

Équipons le manchot : installation de logiciels

Pour installer un logiciel sous Linux, vous aurez plusieurs méthodes à disposition que nous allons classer de la plus conviviale à la plus ardue :

  • l'installation de paquets livrés avec votre distribution (fichiers *.rpm, *.deb, *.tgz) : savez-vous que la plupart des logiciels libres dont vous aurez besoin sont sur les CD/DVD ou les dépôts (miroirs ou repositories) de votre distribution ? Pour les installer, utilisez donc les interfaces graphiques (gdebi, kpackage, rpmdrake ou drakrpm, aptitude, synaptic... selon les distributions).
  • l'installation d'autres packages (téléchargés, etc.). Pour la simplicité, préférez les packages dits "binaires", c'est à dire déjà compilés.
    • l'utilisation des interfaces graphiques : gdebi, kpackage, rpmdrake, synaptic... Pas de surprise, la souris suffira et en un clic votre programme sera installé
    • la ligne de commande : une fois bien assimilé, ce mode d'installation peut s'avérer encore plus rapide. Sous Debian et Ubuntu, utilisez apt-get ; sous Mandriva, urpmi, sous Red Hat et Fedora, yum.
    • la compilation des sources : le fin du fin ! La méthode préférée des puristes et qui vous permettra d'optimiser votre programme à votre configuration matérielle.

Pour tout savoir sur l'installation de logiciels, voir la documentation Installer un logiciel sous GNU/Linux.

Le manchot me parle : où retrouver les informations disponibles ?

• Souvent vous aurez ce genre de message sur votre console :
You have new mail in /var/spool/mail/root

En effet, le système communique avec ses utilisateurs au moyen de courriers électroniques envoyés sur une boîte aux lettres locale. Il fournit des infos concernant l'état des services réseau, des infos sur la sécurité. (Il est d'ailleurs possible de choisir le type d'infos ainsi envoyées). Pour les consulter, on utilise la commande mail comme ci-dessous :

root@pingu# mail
Mail version 8.1 6/6/93. Type ? for help.
"/var/spool/mail/root": 1 message 1 new
>N 1 root@pingu.linuxerie Wed Sep 25 04:02 80/2205 "LogWatch for pingu"


Par exemple, ici vous avez un nouveau mail (signalé par N ). Pour le lire, c'est simple il suffit de taper son numéro après le prompt ?. Pour les effacer, on tapera d suivi du numéro de mail. Pour quitter, on tape q (plus d'infos avec man mail).

Si consulter vos mails de cette façon vous rebute (et j'avoue qu'il y a de quoi ;-), vous pouvez configurer votre client de mails graphique (Kmail, Sylpheed, Mozilla Thunderbird, Evolution, Balsa...) afin qu'il récupère les mails de la boîte locale, et vous les présente ainsi dans son interface.

• Vous avez besoin d'informations sur votre système et votre manchot vous en a délivrées au démarrage... Ca va un peu vite non ? Qu'à cela ne tienne, vous pouvez retrouver ces infos en tapant la commande dmesg. Il y a plus d'informations que peut n'en contenir l'écran ? essayez la commande "dmesg | less"...

• Des informations très intéressantes se trouvent dans le fichier /var/log/messages (messages du noyau, lancement de drivers, etc.). Consultez-le aussi en cas de problème.

• Le répertoire /var/log contient aussi d'autres fichiers du même genre, comme par exemple les messages du serveur X (couche graphique), que vous pouvez consulter si le mode graphique refuse de démarrer.

• Pour des informations plus détaillées (matériel, système, mémoire...) jetez un oeil sur l'excellent article de Jonesy, explorer sa configuration.

Le multimédia sous GNU/Linux

Ce paragraphe donne un petit aperçu du multimédia sous GNU/Linux, avec, quand c'est possible, des liens vers les articles de Léa. Vous trouvez des documentations plus complètes dans les rubriques Logiciel, Matériel et dans les fiches pratiques.

Connectez-vous !

GNU/Linux cohabite avec Windows et Mac OS

Comme vu dans le paragraphe consacré au gestionnaire de démarrage, il vous est possible de conserver des systèmes d'exploitation différents sur votre machine. Vous pouvez choisir celui que vous allez démarrer. Il vous est également possible d'accéder à partir de Microsoft Windows à vos données Linux. Il existe pour cela un utilitaire très simple, à installer sur Windows : explore2fs

Le contraire est également possible. Il vous est possible d'accéder à vos données Microsoft Windows en étant sous Linux. En général, c'est fait automatiquement à l'installation avec une distribution grand public telle qu'Ubuntu ou Mandriva. Sinon, pour mettre à disposition ces données, on utilise la commande mount déjà rencontrée :
root@pingu# mount -t vfat /dev/hda3 /mnt/windows
/dev/hda3 est la partition contenant Windows.

Vous pouvez également ajouter ces informations dans le fichier /etc/fstab de la manière suivante :
root@pingu#cat /etc/fstab
...
/dev/hdc3 /mnt/windows vfat defaults 1 2

NTFS a lontemps posé problème, car le pilote NTFS de Linux ne savait accéder aux partitions NTFS uniquement en lecture seule. Il fallait alors prévoir une partition en FAT32 afin de pouvoir "envoyer" des informations dessus depuis GNU/Linux qui pouvaient être relues sous Windows... Depuis 2007, le projet ntfs-3g permet de lire et écrire sur les partitions NTFS sans problème. Il est installé par défaut dans les distributions majeures.

Autre possibilité : vous disposez de logiciels développés pour Windows et vous souhaitez pouvoir continuer à les utiliser. C'est possible grâce à [../software/wine.php3 Wine]. Il s'agit d'un programme qui émule Windows (c'est à dire qu'il simule son fonctionnement). Tous les programmes ne fonctionnent pas, mais il peut être intéressant de tester celui qui vous intéresse (pour information, Microsoft Word, Excel et PowerPoint fonctionnent, Lotus Notes, etc.). S'il ne fonctionne pas, essayez avec la toute dernière version de Wine...

Il existe également un émulateur DOS, Dosemu.

Si vous utilisez un ordinateur Apple, vous pouvez lancer Mac OS sous Linux, et cela fonctionne très bien. Utilisez pour cela MacOnLinux.

Afin d'accéder aux données Mac OS depuis Linux, le cas ressemble au cas NTFS décrit ci-dessus. Soit votre disque est formaté au format HFS. Dans ce cas, Linux saura y accéder sans problème (remplacez le vfat ci-dessus par hfs). Mais les MacOS récents formatent les partitions dans le nouveau format HFS+ par défaut. Si vous êtes dans ce cas, le pilote HFS+ pour Linux étant encore au stade du développement, vous devrez prévoir une partition d'échange au format HFS afin de pouvoir "envoyer" des informations dessus depuis Linux qui pourront être relues sous Mac OS, et utiliser les hfsplus-utils qui permettent de lire les partitions HFS+.

Remarque : Si vous souhaitez passer en douceur au monde du libre, n'oubliez pas qu'il existe des logiciels libres développés pour Windows et/ou Mac OS. Une liste non exhaustive des logiciels les plus connus :

Vous pouvez retrouver encore plus de logiciels libres pour Windows ou Mac OS sur l'excellent site Framasoft et sur la compilation GNU Win II, que nous vous conseillons fortement de télécharger et de partager si vous avez une connexion à haut débit.

Administrez votre machine

L'utilisation du shell

On l'a déjà dit, il existe de nombreux outils de configuration en mode graphique pour le système. Toutefois connaître les bases de la ligne de comande pourra vous dépanner en cas de dysfonctionnement de l'interface graphique, ou tout simplement vous permettra de répondre à cette grande question "dis Nux, comment tu marches ?":). Ci-dessous quelques liens indispensables :

Les programmes exécutables

Avant d'aborder les programmes exécutables, une précision sur les chemins d'un fichier. Il y a en effet 2 façons de nommer un fichier et son chemin. Pour illustrer cet exemple, je pars du principe que je me situe dans le répertoire /home/anne et je veux décrire le fichier /home/anne/essai/doc :

  • chemin absolu : je décris tout le chemin pour arriver jusqu'au fichier, en partant de la racine "/". Donc dans mon exemple, j'ai /home/anne/essai/doc
  • chemin relatif : je décris le chemin pour arriver jusqu'au fichier, en partant de ma position actuelle. Donc dans mon exemple, j'ai essai/doc Remarque : dans un chemin, le "." désigne le répertoire courant et ".." le répertoire juste au-dessus (appelé aussi répertoire père).

Lorsque vous souhaitez exécuter un programme, en plus des [[Admin-admin env-permissions|droits] vous devrez porter attention à une variable d'environnement importante : PATH. En effet, lorsque vous voulez lister le contenu d'un répertoire, vous tapez ls et non pas /usr/bin/ls. Car le shell consulte le contenu de la variable PATH. PATH est la variable qui contient tous les chemins dans lesquels le shell va aller chercher votre commande.
Exemple :
anne@pingu$ echo $PATH
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/X11R6/bin

Donc si lorsque vous tapez une commande, le shell vous renvoie le message "bash: truc: command not found", vous avez 2 cas de figure : soit la commande n'existe pas, soit le chemin de la commande ne figure pas dans PATH. Si vous voulez absolument exécuter truc sans modifier PATH, il suffit de préciser le chemin de la commande.

Astuces :

  • pour savoir où se situe une commande, utilisez whereis
    Exemple :
    anne@pingu$ whereis ls
    ls: /bin/ls
  • la plupart des commandes de base se trouvent dans /bin et /usr/bin pour les commandes utilisateurs et /sbin et /usr/sbin pour les commandes administrateur

Commandes de base de l'administration système

Ci-dessous une série de commandes de base. Pour plus de précisions sur la syntaxe, consulter la documentation de la commande : taper dans une console :
$ man nom_de_la_commande

Rôle Commande Exemple
Pour obtenir la date système, ou privilège réservé à root, modifier cette date date root@pingu# date
mar déc 3 13:54:33 CET 2002
Pour connaître la place disque utilisée par un fichier, un répertoire du root@pingu# du -ks /home/anne
388420 /home/anne
Pour connaître la place disponible dans un système de fichiers df

root@pingu# df

Système de
fichiers       1K-blocs    Utilisé Disponible U.% Monté sur
/dev/hdc3        4031560    107780   3718980   3% /
/dev/hdc1         198313      9181    178878   5% /boot
/dev/hda7        3968852   3219768    547472  86% /home
Monter / démonter un système de fichiers (mettre à disposition les données) - opération à effectuer pour accéder notamment au contenu d'un CD-ROM ou une disquette mount
umount
root@pingu# mount /dev/cdrom /mnt/cdrom
Pour formater une partition, une disquette, c'est-à-dire créer un système de fichiers (ici ext2 ou ext3) mkfs.ext2
mkfs.ext3
root@pingu# mkfs.ext2 /dev/floopy
root@pingu# mkfs.ext3 /dev/hda3
Créer un utilisateur, un groupe useradd
groupadd
root@pingu# useradd anne
root@pingu# groupadd utilisateur

Pour gérer en ligne de commande le démarrage ou l'arrêt d'un service

service
chkconfig
root@pingu# service samba start
root@pingu# /etc/init.d/samba start
root@pingu# service samba stop
root@pingu# chkconfig --level 2345 samba on
Pour réaliser des sauvegardes compressées ou non de mes données. tar root@pingu# tar cvzf /home/anne anne.tar.gz
root@pingu# tar xvzf anne.tar.gz
Pour lister les processus tournant sur ma machine ps

root@pingu# ps -aux

USER       PID %CPU %MEM   VSZ  RSS TTY STAT START   TIME COMMAND
...
root       524  0.0  0.2  1336  356 ?   S    Dec02   0:00 klogd -x
rpc        533  0.0  0.3  1484  432 ?   S    Dec02   0:00 portmap
rpcuser    552  0.0  0.4  1528  544 ?   S    Dec02   0:00 rpc.statd
...

Ceci précisé, et même s'il est extrêmement utile de connaître les commandes en ligne, vous avez des outils graphiques à votre disposition pour administrer votre machine. L'un des plus répandus et des plus complets est sans doute webmin. Il vous permet d'administrer votre machine soit en local, soit à distance au moyen d'un navigateur.

Automatiser le montage des systèmes de fichiers (périphériques fixes ou amovibles)

Dans les commandes déjà évoquées à plusieurs reprises figure la commande mount. On a vu qu'elle permettait de monter un système de fichiers et donc de mettre à disposition les données du système de fichiers.

Le fichier /etc/fstab vous permet d'automatiser dès le démarrage de la machine le montage des systèmes de fichier, avec la possibilité d'utiliser toutes les options de la commande (montage en lecture seule, type de système de fichiers, ...).

Le fichier est également utilisable pour les supports dits amovibles comme les CD-ROM et les disquettes. On a recours pour cela à supermount ou d'autres outils plus modernes (hal).

Le noyau Linux

Une fois que vous vous êtes familiarisé avec l'environnement Linux, vous êtes fin prêt pour découvrir toutes les arcanes du noyau Linux. Vous aurez besoin de recompiler le noyau pour changer de version (correction de trous de sécurité, prise en charge de nouveaux drivers), parce que vous ajoutez un nouveau matériel non pris en charge par votre noyau ou tout simplement pour pouvoir dire "je l'ai fait !" :)). Il paraît même que cela provoque du plaisir à certains geeks ;)

Pour tout savoir de la compilation étape par étape, consultez l'article sur le noyau (kernel) de Linux.

Matériel

Cette partie n'est qu'un survol de quelques docs que l'on trouve sur Léa sur le sujet. Vous en voulez plus ? Rendez-vous dans la rubrique Matériel.

Vidéo

Stockage

  • installer un zip //, scsi ou usb (modprobe, etc.) + cf la Catégorie:Trucs & astuces
  • adaptateur flash/usb, pour les clefs USB, ainsi que les adaptateurs USB compact flash, etc.
  • aujourd'hui tous les périphériques de stockage USB fonctionnent sans problème avec Linux et de manière automatique

Impression

Suivez tout d'abord la procédure d'installation de votre distribution. En cas de problème, lisez les articles suivants :

KDE dispose dans le panneau de configuration d'outils graphiques pour gérer les imprimantes. Utilisez-les pour plus de simplicité ! Ils fonctionnent avec les 2 systèmes d'impression rencontrés, à savoir CUPS (Mandriva...) et lpr (autres distributions).

Multimédia

Laptops et PDA

Prêt ? Partez !!!

Voilà terminée notre présentation de Linux. Vous êtes maintenant prêts à exploiter toutes les possibilités du pingouin. Que peut-on attendre de Linux en tant qu'environnement de travail ? Enormément !!! On a répertorié pour vous les grands groupes d'applications avec les équivalents Linux / Windows... Bande de petits veinards :-)

Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Jice et Anne le 01/12/2002. Mis à jour par Jiel en 2008.

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Copyright © 01/12/2002, Jice et Anne

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