Compilation Distribuée
Compilation Distribuée
par Linux.tar.gz
Avant-propos
Distcc répartit la compilation à travers un réseau de machines qui hébergent un serveur distccd.
Comme distcc est inclu dans presque toutes les distributions, son installation ne sera pas traitée. Toutefois vous pourrez trouver ce complément ici: http://distcc.samba.org
Cette procédure a été menée à bien sur des Slackware 10.1 et 10.2 fraîchement installées. Elle marchera sur n'importe quelle autre distribution.
Pré-requis
Deux machines (ou plus) en réseau.
1-Préparation des serveurs
On s'assure que le port 3632 est ouvert sur les serveurs.
Sur chacune des machines, on lançait:
distccd --daemon
On doit désormais restreindre l'accès avec cette variante:
distccd --daemon --allow 192.168.1.3 --allow 192.168.1.4 --allow 192.168.1.32
Cela signifie que 192.168.1.3, 192.168.1.4 et 192.168.1.32 pourront utiliser les ressources de ce système.
Mieux encore, distccd
peut être lancé par inetd
ou Xinetd.
2-Compilation distribuée
Avant de lancer votre ./configure préféré, tapez:
export DISTCC_HOSTS="localhost pc1 pc2 pc3"
ou pc1 , pc2 et pc3 sont les adresses ip des serveurs classés par puissance de calcul décroissante. Localhost doit toujours être en tête de liste car c'est lui le pivot de la compilation.
Et enfin la compilation à propremement parler:
make -j8 CC=distcc
Ce qui donne pour une compilation de noyau:
# make -j8 CC=distcc bzImage
make -j8 CC=distcc modules
Le switch -j8
signifie que quatre processeurs seront mis à contribution. Si vous compilez sur 10 machines mono-processeur, il faudra taper -j20
. L'indice est le nombre de CPU multiplié par 2.
La commande distccmon-gnome
(utilisable sans gnome) permet de suivre le labeur de vos machines en temps réel.
Il est à noter que le serveur distcc ne doit pas nécessairement tourner sur la machine qui lance la compilation.
Conclusion
La compilation distribuée, c'est bon, mangez-en.
Ressortir un pentium 1 n'est franchement pas très utile, par contre ajouter des machines i686, même en dessous du GHz peut vous faire gagner pas mal de temps.
Tous les programmes ne compilant pas avec succès, ne soyez donc pas surpris de voir des compilations échouer.
A ce propos je n'ai pas réussi l'intégration de machines 64 bits sous OS 64 bits dans un réseau distcc 32 bits. J'apprécierai quelques commentaires à ce propos.
Enfin, distccd, s'il est accessible depuis internet, représente une très dangereuse faille dans votre sécurité.
Toutefois, si vous désirez compiler avec des PC disséminés sur la terre entière, passez à travers des tunnels ssh.
Voir aussi
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© 16 février 2006 Linux.tar.gz
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