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Contributions
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Découvrir Linux
2006-01-07T08:19:35Z
<p>Teo : /* Découvrir Linux */</p>
<hr />
<div>[[Category:Introduction à Linux]]<br />
== Découvrir Linux ==<br />
<br />
<div class="leapar">par [mailto:taz98@altern.org Jice] & [mailto:anne@lea-linux.org Anne]</div><div class="leadesc">Non, non, ce n'est pas « Linux pour les nuls » !!! ;-) Mais un article avec des morceaux de copies d'écran dedans.</div><br />
<br />
== Introduction ==<br />
<br />
L'ensemble d'articles ici présent a été rédigé dans le but de vous aider à découvrir concrètement '''GNU/Linux''', à appréhender le monde du '''logiciel Libre''' et en comprendre ses concepts principaux et enfin à bien débuter sur Linux. Toutes les informations ne sont pas dans ces documents ; ils constituent plutôt une trame vous permettant d'accéder à la documentation disponible sur Léa ou ailleurs.<br /><br />
<br />
''Nous vous conseillons, dans tous les articles de Léa, de cliquer sur les mots en vert foncé, qui renvoient à une définition des termes dans le glossaire de Léa.''<br />
<br />
Vous venez d'installer Linux, ou vous vous apprêtez à le faire ? Vous venez de démarrer votre Linux fraîchement installé et vous voulez quelques conseils pour vous aider à démarrer ? Ce qui suit vous renseignera sur les '''principaux concepts''' et sur l''''histoire de Linux''', sur des termes comme '''GNU''' ou '''GPL''' ou encore '''distribution'''. Vous apprendrez aussi les rudiments de la '''ligne de commande''', toujours indispensables en cas de pépin et nous vous présenterons les principaux programmes textes ou graphiques. Vous y verrez que Linux, au delà d'une interface texte parfois austère, est aussi un formidable '''environnement graphique''' où vous pourrez travailler et jouer.<br />
<br />
== D'abord, c'est quoi, Linux ? ==<br />
<br />
GNU/Linux est un système d'exploitation au même titre que MS Windows ou Mac OS. La différence essentielle est que ce système d'exploitation est libre. Lorsque l'on parle de Linux, on se réfère en fait très souvent à une distribution (ensemble de logiciels) utilisant Linux comme cœur du système d'exploitation. Il existe (du fait de sa liberté) de multiples distributions (Debian, Mandrake, Red Hat, etc.) Linux est son noyau, la partie centrale et quasi invisible du système.<br />
<br />
[[Image:index-tux.jpg|right|Tux : la mascotte de Linux]]Linux n'est sans doute pas le meilleur système d'exploitation qui soit, mais il est vrai qu'il est d'une remarquable stabilité (il n'est pas rare de rencontrer des gens qui n'ont pas redémarré leur ordinateur fonctionnant sous Linux depuis de nombreux mois. Vous en connaissez qui prétendent la même chose avec Windows NT ou 2000 ?). De plus, Linux est un système multitâche : sous Linux vous pouvez formater une disquette, écouter un CD audio, graver un CD de sauvegarde, télécharger des fichiers sur internet, mettre à jour votre distribution, et taper le texte de votre monographie sur les amours des mouches en même temps ! '''Vraiment''' en même temps, et sans planter ! Essayez pour voir avec Windows ! <br />De plus, Linux dispose d'une logithèque très diversifiée (allez voir sur [[Logithèque:Index|la logithèque de Léa]] pour un échantillon).<br />
<br />
Linux fonctionne sur un nombre impressionnant d'architectures (matériels si vous préférez) : processeurs Intel x86 (Pentiums et compagnie), Alpha, ARM, Power PC (Macintosh, etc.)... et même les ''mainframes'' IBM et certains assistants personnels (PDA). Il existe des distributions de Linux tenant sur une disquette, d'autres sur deux DVD et d’autres sont embarquées dans des cartes dédiées ! Le fait que Linux ne soit qu'un système d'exploitation (pas une interface + un système d'exploitation comme Windows ou Mac OS) fait que vous avez le choix entre nombre d'interfaces graphiques.<br />
<br />
De plus, la mascotte de Linux est un manchot, et ça c'est vraiment cool ;-)<br />
<br />
''Voir aussi la page à propos de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Linux Linux] sur Wikipedia.''<br />
<br />
== Essayer Linux sans l'installer ==<br />
<br />
Il est tout à fait possible d'essayer Linux sans l'installer, grace à un simple CD-ROM. C'est précisément le but des distributions du style de Knoppix ou MandrivaMove. Ces distributions vous permettent de démarrer votre ordinateur depuis un CD et reconnaissent votre matériel ; elles ne touchent pas au disque dur et n'altèrent donc en rien votre ordinateur, mais sont pleinement fonctionnelles et vous permettront d'essayer Linux, de tester la compatibilité de votre matériel, tout en sachant qu'un simple redémarrage vous ramènera à votre système habituel. Pour aller plus loin sur ce sujet :<br />
* [http://kaella.linux-azur.org/ Kaella] : la Knoppix, en français<br />
* [http://www.knoppix-fr.org/ Knoppix-fr.org] : communauté Knoppix francophone<br />
* [http://www.mandriva.com/fr/individuals/products/move Mandriva Move]<br />
* [http://www.clubic.com/telecharger-fiche17824-freeduc-cd.html Freeduc Primaire] : destinée à être utilisée par les jeunes enfants<br />
<br />
== Installer Linux ==<br />
<br />
L'installation de Linux fait l'objet d'un [[Install-index|article à part entière sur Léa]]. Consultez-le avant votre prochaine installation !<br />
<br />
Au fur et à mesure de votre prise d'expérience dans le monde Linux, vous vous rendrez compte de la facilité à installer Linux. Non seulement les distributions évoluent vite en ce sens, mais aussi votre expérience vous aidera vite à trouver la voie ;)<br />
<br />
Par exemple, une installation de la distribution Mandrake 9.0 m'a pris seulement 20 minutes, en mode recommandé et en prenant les réponses par défaut aux questions "compliquées" ;-) Le plus gros travail est de préparer ses disques durs pour recevoir Linux.<br />
<br />
== Suite... ==<br />
<br />
Les articles suivants vous permettront de mieux comprendre :<br />
<br />
* [[intro-linuxetgnu|Découvrir Linux - concepts et histoire]] : des infos sur l'historique, les licenses utilisées, les différentes distributions dans lesquelles vous allez devoir faire un choix. <br />
* [[intro-demarrage|Découvrir Linux - démarrage]] : c'est le premier contact avec Linux, à savoir démarrage/arrêt de la machine, session graphique, premières astuces...<br />
* [[intro-faqdeb|Découvrir Linux - les 1{{res}} questions]] : les questions et problèmes courants du débutant. D'autres trucs pour vous en sortir (disquette, CDROM, utilisateurs...).<br />
* [[intro-faqdeb2|Découvrir Linux - Aller plus loin]] : les connaissances à avoir pour se servir de Linux tous les jours : la ligne de commande, le multimédia, internet, la cohabitation avec d'autres systèmes d'exploitation, l'administration de la machine, l'installation de nouveau matériel...<br />
* Puis [[intro-equivalents|Quels programmes utiliser...]] pour passer de Windows à Linux, nous avons répertorié les logiciels sous Linux avec leurs équivalents Windows.<br />
* Vous sont aussi présentées [[intro-aide|les sources d'aide essentielles]] à connaitre pour progresser sur votre OS préféré avant de solliciter les forums et l'IRC.<br />
* Enfin, un article vous aidera à mieux comprendre le monde du logiciel libre :<br />
**[[intro-wannapenguin|Un pingouin sur ma machine]]<br />
<br />
== Remerciements ==<br />
<br />
À la vue de l'étendue du travail concernant le sujet, l'article sera en constante amélioration et développement. Nous tenons pourtant à remercier dès maintenant Marc et Jiel qui nous ont beaucoup aidé à relire, corriger et améliorer la structure de ces articles.<br />
<br />
{{Plan-intro}}<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Jice et Anne le 01/12/2002.</div><br />
<br />
{{Copy|01/12/2002|Anne et Jicé|CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Configuration_des_senseurs_de_la_carte_m%C3%A8re&diff=10405
Configuration des senseurs de la carte mère
2005-11-06T10:25:26Z
<p>Teo : /* Installation */</p>
<hr />
<div>[[Category:Les plus du matériel]]<br />
= Configuration des Senseurs de la carte mêre. =<br />
<br />
<div class="leatitre">Configuration des Senseurs de la carte mère.</div><div class="leapar">par [mailto:tux.le.pengouin@free.fr Fred]</div><div class="leadesc">Votre carte mère dispose peut-être de senseurs permettant de savoir, à tout moment, la température des différents éléments de celle-ci, ainsi que diverses informations intéressantes pour la bonne marche de votre PC, en particulier si vous comptez l'overclocker.</div><br />
----<br />
<br />
== Ce qu'il nous faut ==<br />
<br />
Pour pouvoir connaître l'état des différents senseurs de votre carte mère, il faut que nous installions deux (au moins) paquetages : <tt>[http://secure.netroedge.com/~lm78/archive/i2c-2.9.2.tar.gz i2c-2.9.2.tar.gz]</tt> et <tt>[http://www.lm-sensors.nu/archive/lm_sensors-2.9.2.tar.gz lm_sensors-2.9.2.tar.gz]</tt> que l'on peut trouver sur le [http://secure.netroedge.com/~lm78/download.html site de l'auteur] de ces paquetages.<br /> &Eacute;videmment, lecteur quand tu liras ces lignes, les numéros des paquetages auront peut-être changé : prend la derniêre version !<br />
<br />
== Installation ==<br />
<br />
La documentation de ces deux paquetages préconise trois types d'installation (au moment où j'écris ces lignes), mais je ne vais m'intéresser qu'à une seule méthode : celle qui consiste à patcher (je ne vois de mot français, y a-t-il un académicien dans la salle ?) le noyau de Linux. L'opération se déroule sans douleur (évidemment, si vous n'avez jamais recompilé votre noyau, [../kernel/kernel.php3 allez voir la documentation sur ce site]).<br />
<br />
<u>Remarque</u> : chaque commande qui suit est sur une seule ligne, bien sûr !<br />
<br />
La premiêre chose à faire est de décompresser ces deux paquetages :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ tar xzf i2c-2.9.2.tar.gz<br /> [user@localhost user]$ tar xzf lm_sensors-2.9.2.tar.gz</div><br />
<br />
Ensuite, il faut créer les patches. Pour que cela fonctionne, il faut, au préalable, avoir installé les sources du noyau dans <tt>/usr/src/linux</tt> (c'est l'emplacement par défaut de la plupart des distributions ; les paquetages nécessaires sont disponibles sur le CD de votre distribution).<br />
<br />
Nous créons les patches par :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/i2c-2.9.2<br /> [user@localhost i2c-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux i2c-patch</div><br />
<br />
Puis, on patche le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /usr/src/linux<br /> [user@localhost linux]$ su<br /> Password : ********<br /> [root@localhost linux]# patch -p1 -E </home/user/i2c-2.9.2/i2c-patch<br /> ...<br /> ...</div><br />
<br />
(Attention: ces commandes sont sur une seule ligne !) Voilà pour le patch <tt>i2c</tt>. Puis le patch <tt>lm_sensors</tt> :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/lm_sensors-2.9.2<br /> [user@localhost lm_sensors-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux > lm-patch</div><br />
<br />
Enfin, il faut patcher le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[root@localhost linux]# patch -p1 -E < /home/user/lm_sensors-2.9.2/lm-patch <br />... <br />...</div><br />
<br />
Normalement, tout ce passe bien et nos sources du noyau sont bien patchées !<br />
<br />
== Compilation des modules et du noyau ==<br />
<br />
La compilation se déroule de manière standard pour les sources du noyau : on lance un <tt>make xconfig</tt> pour configurer les sources.<br /> En plus des supports habituels pour votre configuration ([../kernel/kernel.php3 voir la documentation du site]), il faut que vous activiez (en modules c'est mieux...) tout dans : <tt>Character Devices/I2C support/</tt> (en fait, seuls <tt>I2C support</tt>, <tt>I2C bit-banging interfaces</tt>, <tt>I2C PCF 8584 interfaces</tt> et <tt>Pseudo ISA adapter</tt> nous seront utiles). Il faut aussi que vous activiez tout dans : <tt>Character Devices/Hardware sensors support/</tt>.<br />
<br />
Puis vous compilez votre noyau comme d'habitude :<br />
<br />
<div class="code">make dep ; make bzImage ; make modules ; make modules_install</div><br />
<br />
Vous l'installez, vous relancez lilo et vous rebootez !<br />
<br />
== Compilation des bibliothèques et des utilitaires ==<br />
<br />
Cette phase est essentielle : elle permet la détection automatique de vos senseurs...<br /> Pour cela vous devez compiler les bibliothèques (library en anglais) <tt>libsensors.*</tt>. Placez vous dans le répertoire contenant les sources de lm_sensors :<br />
<br />
<div class="code">$ cd /home/usr/lm_sensors-2.9.2</div><br />
<br />
Et éditez le fichier nommé <tt>Makefile</tt> (c'est lui qui gère la compilation de lm_sensors), vous devez trouver les lignes noires et les remplacer par les lignes rouges :<br />
<br />
<div class="code">COMPILE_KERNEL := 1 <br /><tt><font color="#FF0000">COMPILE_KERNEL := 0</font></tt><br />
<br />
<tt>I2C_HEADERS=/usr/local/include</tt><br /><tt><font color="#FF0000">I2C_HEADERS=$(LINUX_HEADERS)</font></tt><br />
<br />
<tt>PREFIX := /usr/local</tt><br /><tt><font color="#FF0000">PREFIX := /où/vous/voulez</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># attention : les binaires seront installés dans $PREFIX/bin etc...</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
En fait, il suffit souvent de commenter la ligne noire (en mettant un <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant) et de décommenter la ligne rouge (en enlevant le <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant).<br />
<br />
Maintenant on peut compiler le tout par <tt>make</tt>. Un certain nombre de fichiers ne sont pas trouvés : ce n'est pas grave. On installe le tout par : <tt>make install</tt>.<br />
<br />
Une dernière étape avant la détection : la création des périphériques. Celle-ci se fait très simplement par le script : <tt>mkdev.sh</tt>. Il faut être root pour pouvoir le lancer :<br />
<br />
<div class="code">'''$''' su <br /><tt>Password : ********</tt><br /><tt>'''<nowiki>#</nowiki>''' /home/user/lm_sensors-2.6.3/prog/mkdev/mkdev.sh</tt></div><br />
<br />
Voilà, il ne reste plus qu'à détecter vos senseurs.<br />
<br />
== Détection des senseurs ==<br />
<br />
Là, c'est très simple : il suffit de lancer le script <tt>sensors-detect</tt> qui se trouve dans <tt>/home/user/lm_sensors-2.9.2/prog/detect</tt>, lancez-le et validez toutes les questions (les choix par défaut sont tous bons, mais vous pouvez lire ce qu'on vous demande pour affiner votre configuration). À la fin du script vous devez voir apparaître quelque chose comme :<br />
<br />
<div class="code">WARNING! If you have some things built into your kernel, the <br /><tt>below list will contain too many modules. Skip the appropriate ones!</tt><br /><tt>To load everything that is needed, add this to some '''/etc/rc*''' file:</tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C adapter drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-piix4</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-isa</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C chip drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe eeprom</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe w83781d</font> # w83781d est le nom du chip !</tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
<tt>To make the sensors modules behave correctly, add these lines to either</tt><br /><tt>/etc/modules.conf or '''/etc/conf.modules'''<nowiki>:</nowiki></tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C module options</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">alias char-major-89 i2c-dev</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
La première série de lignes en rouge (entre les <tt><font color="#FF0000">cut here</font></tt>) doit être insérée dans votre fichier <tt>/etc/rc.d/rc.local</tt> : ce sont ces lignes qui vont charger au démarrage les modules permettant la lecture des senseurs (Attention : prenez les lignes correspondant à votre configuration, celles qui sont présentées ici sont les miennes !).<br />
<br />
La seconde série doit être insérée dans le fichier <tt>/etc/conf.modules</tt> : elles servent au chargement automatique des modules qui peuvent être chargé automatiquement.<br />
<br />
Voilà c'est tout.<br />
<br />
== Utilisation ==<br />
<br />
L'installation de <tt>lm_sensors-2.9.2</tt> crée un petit script de lecture des senseurs : <tt>sensors</tt>, lorqu'on le lance on obtient :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]# sensors <br /><tt>w83781d-i2c-1-2d</tt><br /><tt>Adapter: SMBus PIIX4 adapter at 5000</tt><br /><tt>Algorithm: Non-I2C SMBus adapter</tt><br /><tt>VCore 1: +1.98 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>VCore 2: +2.00 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>+3.3V: +3.36 V (min = +2.97 V, max = +3.63 V)</tt><br /><tt>+5V: +5.07 V (min = +4.50 V, max = +5.48 V)</tt><br /><tt>+12V: +11.86 V (min = +10.79 V, max = +13.11 V)</tt><br /><tt>-12V: -12.38 V (min = -10.78 V, max = -13.18 V)</tt><br /><tt>-5V: -5.12 V (min = -4.50 V, max = -5.48 V)</tt><br /><tt>CPU Fan: 4891 RPM (min = 3000 RPM, div = 2)</tt><br /><tt>CPU temp: +39.0 C (limit = +60.0 C, hysteresis = +50.0 C)</tt><br /><tt>vid: +2.00 V</tt><br /><tt>alarms: Chassis intrusion detection ALARM</tt><br /><tt>beep_enable:</tt><br /><tt> Sound alarm disabled</tt></div><br />
<br />
Ou en tout cas quelque chose d'approchant. Certaines informations peuvent vous sembler absurdes (par exemple des températures négatives, etc.), elles correspondent en général à des senseurs non branchés ou non existants. Il peut être intéressant de désactiver ces senseurs (du moins leur lecture), cela se fait en éditant le fichier <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Mais avant de pouvoir l'identifier il faut connaître le nom de la puce qui gère les senseurs : le [#chip_name chip]. Pour l'identifier, c'est simple, vous faites :<br />
<br />
<div class="code">[user@gros home]# cat /proc/sys/dev/sensors/chips <br /><tt>256 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">isa</font>''-0290</tt><br /><tt>257 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-2d</tt><br /><tt>258 '''eeprom'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-50</tt></div><br />
<br />
Les noms des puces présentes sur ma carte mère sont en '''<tt>gras</tt>''', en ''<tt><font color="#FF0000">rouge</font></tt>'' c'est le protocole utilisé pour lire le contenu de ces puces.<br />
<br />
Dans le fichiers <tt>/etc/sensors.conf</tt>, vous devez vous placer après une ligne commançant par :<br />
<br />
<div class="code">'''chip''' "lm78-*" "lm78-j-*" "lm79-*" "'''w83781d'''-*" "sis5595-*"</div><br />
<br />
(Comme vous pouvez le constater, plusieurs puces ont la même configuration : ici lm78, lm79, w83781d, sis5595, mais ce qui doit vous intéresser dans ce fichier c'est votre puce !, le reste vous pouvez l'effacer). Vous avez donc repéré votre puce dans <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Vous devez trouver à la suite de cette ligne (<tt>chip quelque chose</tt>) :<br />
<br />
<div class="code">'''label''' in0 "VCore 1" <br /><tt>'''label''' in1 "VCore 2"</tt><br /><tt>'''label''' in2 "+3.3V"</tt><br /><tt>'''label''' in3 "+5V"</tt><br /><tt>'''label''' in4 "+12V"</tt><br /><tt>'''label''' in5 "-12V"</tt><br /><tt>'''label''' in6 "-5V"</tt><br />
<br />
<tt>'''label''' fan1 "CPU Fan"</tt><br /><tt>'''ignore''' fan2</tt><br /><tt>'''ignore''' fan3</tt><br />
<br />
<tt>'''ignore''' temp1</tt><br /><tt>'''label''' temp2 "CPU temp"</tt><br /><tt>'''ignore''' temp3</tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
Les lignes commençant par '''<tt>label</tt>''' donnent un nom (celui que vous verrez dans la sortie de <tt>sensors</tt>) à un senseur : mettez ce qui vous plaît. Les lignes commençant par '''<tt>ignore</tt>''' signalent à <tt>sensors</tt> que ce senseur ne doit pas être lu : les senseurs qui retournent des informations erronées ou qui ne vous intéressent pas peuvent être ignorés avec profit.<br />
<br />
Voilà, maintenant vous pouvez surveiller votre PC dans les moindres recoins !<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Frédéric Bonnaud.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; Frédéric Bonnaud<br />
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Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Configuration_des_senseurs_de_la_carte_m%C3%A8re&diff=10404
Configuration des senseurs de la carte mère
2005-11-06T10:17:56Z
<p>Teo : /* Compilation des modules et du noyau */</p>
<hr />
<div>[[Category:Les plus du matériel]]<br />
= Configuration des Senseurs de la carte mêre. =<br />
<br />
<div class="leatitre">Configuration des Senseurs de la carte mère.</div><div class="leapar">par [mailto:tux.le.pengouin@free.fr Fred]</div><div class="leadesc">Votre carte mère dispose peut-être de senseurs permettant de savoir, à tout moment, la température des différents éléments de celle-ci, ainsi que diverses informations intéressantes pour la bonne marche de votre PC, en particulier si vous comptez l'overclocker.</div><br />
----<br />
<br />
== Ce qu'il nous faut ==<br />
<br />
Pour pouvoir connaître l'état des différents senseurs de votre carte mère, il faut que nous installions deux (au moins) paquetages : <tt>[http://secure.netroedge.com/~lm78/archive/i2c-2.9.2.tar.gz i2c-2.9.2.tar.gz]</tt> et <tt>[http://www.lm-sensors.nu/archive/lm_sensors-2.9.2.tar.gz lm_sensors-2.9.2.tar.gz]</tt> que l'on peut trouver sur le [http://secure.netroedge.com/~lm78/download.html site de l'auteur] de ces paquetages.<br /> &Eacute;videmment, lecteur quand tu liras ces lignes, les numéros des paquetages auront peut-être changé : prend la derniêre version !<br />
<br />
== Installation ==<br />
<br />
La documentation de ces deux paquetages préconise trois types d'installation (au moment ou j'écris ces lignes), mais je ne vais m'intéresser qu'à une seule méthode : celle qui consiste à patcher (je ne vois de mot français, y a-t-il un académicien dans la salle ?) le noyau de Linux. L'opération se déroule sans douleur (évidemment, si vous n'avez jamais recompilé votre noyau, [../kernel/kernel.php3 allez voir la documentation sur ce site]).<br />
<br />
<u>Remarque</u> : chaque commande qui suit est sur une seule ligne, bien sûr !<br />
<br />
La premiêre chose à faire est de décompresser ces deux paquetages :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ tar xzf i2c-2.9.2.tar.gz<br /> [user@localhost user]$ tar xzf lm_sensors-2.9.2.tar.gz</div><br />
<br />
Ensuite, il faut créer les patches. Pour que cela fonctionne, il faut, au préalable, avoir installé les sources du noyau dans <tt>/usr/src/linux</tt> (c'est l'emplacement par défaut de la plupart des distributions ; les paquetages nécessaires sont disponibles sur le CD de votre distribution).<br />
<br />
Nous créons les patches par :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/i2c-2.9.2<br /> [user@localhost i2c-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux i2c-patch</div><br />
<br />
Puis, on patche le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /usr/src/linux<br /> [user@localhost linux]$ su<br /> Password : ********<br /> [root@localhost linux]# patch -p1 -E </home/user/i2c-2.9.2/i2c-patch<br /> ...<br /> ...</div><br />
<br />
(Attention: ces commandes sont sur une seule ligne !) Voilà pour le patch <tt>i2c</tt>. Puis le patch <tt>lm_sensors</tt> :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/lm_sensors-2.9.2<br /> [user@localhost lm_sensors-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux > lm-patch</div><br />
<br />
Enfin, il faut patcher le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[root@localhost linux]# patch -p1 -E < /home/user/lm_sensors-2.9.2/lm-patch <br />... <br />...</div><br />
<br />
Normalement, tout ce passe bien et nos sources du noyau sont bien patchées !<br />
<br />
== Compilation des modules et du noyau ==<br />
<br />
La compilation se déroule de manière standard pour les sources du noyau : on lance un <tt>make xconfig</tt> pour configurer les sources.<br /> En plus des supports habituels pour votre configuration ([../kernel/kernel.php3 voir la documentation du site]), il faut que vous activiez (en modules c'est mieux...) tout dans : <tt>Character Devices/I2C support/</tt> (en fait, seuls <tt>I2C support</tt>, <tt>I2C bit-banging interfaces</tt>, <tt>I2C PCF 8584 interfaces</tt> et <tt>Pseudo ISA adapter</tt> nous seront utiles). Il faut aussi que vous activiez tout dans : <tt>Character Devices/Hardware sensors support/</tt>.<br />
<br />
Puis vous compilez votre noyau comme d'habitude :<br />
<br />
<div class="code">make dep ; make bzImage ; make modules ; make modules_install</div><br />
<br />
Vous l'installez, vous relancez lilo et vous rebootez !<br />
<br />
== Compilation des bibliothèques et des utilitaires ==<br />
<br />
Cette phase est essentielle : elle permet la détection automatique de vos senseurs...<br /> Pour cela vous devez compiler les bibliothèques (library en anglais) <tt>libsensors.*</tt>. Placez vous dans le répertoire contenant les sources de lm_sensors :<br />
<br />
<div class="code">$ cd /home/usr/lm_sensors-2.9.2</div><br />
<br />
Et éditez le fichier nommé <tt>Makefile</tt> (c'est lui qui gère la compilation de lm_sensors), vous devez trouver les lignes noires et les remplacer par les lignes rouges :<br />
<br />
<div class="code">COMPILE_KERNEL := 1 <br /><tt><font color="#FF0000">COMPILE_KERNEL := 0</font></tt><br />
<br />
<tt>I2C_HEADERS=/usr/local/include</tt><br /><tt><font color="#FF0000">I2C_HEADERS=$(LINUX_HEADERS)</font></tt><br />
<br />
<tt>PREFIX := /usr/local</tt><br /><tt><font color="#FF0000">PREFIX := /où/vous/voulez</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># attention : les binaires seront installés dans $PREFIX/bin etc...</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
En fait, il suffit souvent de commenter la ligne noire (en mettant un <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant) et de décommenter la ligne rouge (en enlevant le <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant).<br />
<br />
Maintenant on peut compiler le tout par <tt>make</tt>. Un certain nombre de fichiers ne sont pas trouvés : ce n'est pas grave. On installe le tout par : <tt>make install</tt>.<br />
<br />
Une dernière étape avant la détection : la création des périphériques. Celle-ci se fait très simplement par le script : <tt>mkdev.sh</tt>. Il faut être root pour pouvoir le lancer :<br />
<br />
<div class="code">'''$''' su <br /><tt>Password : ********</tt><br /><tt>'''<nowiki>#</nowiki>''' /home/user/lm_sensors-2.6.3/prog/mkdev/mkdev.sh</tt></div><br />
<br />
Voilà, il ne reste plus qu'à détecter vos senseurs.<br />
<br />
== Détection des senseurs ==<br />
<br />
Là, c'est très simple : il suffit de lancer le script <tt>sensors-detect</tt> qui se trouve dans <tt>/home/user/lm_sensors-2.9.2/prog/detect</tt>, lancez-le et validez toutes les questions (les choix par défaut sont tous bons, mais vous pouvez lire ce qu'on vous demande pour affiner votre configuration). À la fin du script vous devez voir apparaître quelque chose comme :<br />
<br />
<div class="code">WARNING! If you have some things built into your kernel, the <br /><tt>below list will contain too many modules. Skip the appropriate ones!</tt><br /><tt>To load everything that is needed, add this to some '''/etc/rc*''' file:</tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C adapter drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-piix4</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-isa</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C chip drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe eeprom</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe w83781d</font> # w83781d est le nom du chip !</tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
<tt>To make the sensors modules behave correctly, add these lines to either</tt><br /><tt>/etc/modules.conf or '''/etc/conf.modules'''<nowiki>:</nowiki></tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C module options</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">alias char-major-89 i2c-dev</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
La première série de lignes en rouge (entre les <tt><font color="#FF0000">cut here</font></tt>) doit être insérée dans votre fichier <tt>/etc/rc.d/rc.local</tt> : ce sont ces lignes qui vont charger au démarrage les modules permettant la lecture des senseurs (Attention : prenez les lignes correspondant à votre configuration, celles qui sont présentées ici sont les miennes !).<br />
<br />
La seconde série doit être insérée dans le fichier <tt>/etc/conf.modules</tt> : elles servent au chargement automatique des modules qui peuvent être chargé automatiquement.<br />
<br />
Voilà c'est tout.<br />
<br />
== Utilisation ==<br />
<br />
L'installation de <tt>lm_sensors-2.9.2</tt> crée un petit script de lecture des senseurs : <tt>sensors</tt>, lorqu'on le lance on obtient :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]# sensors <br /><tt>w83781d-i2c-1-2d</tt><br /><tt>Adapter: SMBus PIIX4 adapter at 5000</tt><br /><tt>Algorithm: Non-I2C SMBus adapter</tt><br /><tt>VCore 1: +1.98 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>VCore 2: +2.00 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>+3.3V: +3.36 V (min = +2.97 V, max = +3.63 V)</tt><br /><tt>+5V: +5.07 V (min = +4.50 V, max = +5.48 V)</tt><br /><tt>+12V: +11.86 V (min = +10.79 V, max = +13.11 V)</tt><br /><tt>-12V: -12.38 V (min = -10.78 V, max = -13.18 V)</tt><br /><tt>-5V: -5.12 V (min = -4.50 V, max = -5.48 V)</tt><br /><tt>CPU Fan: 4891 RPM (min = 3000 RPM, div = 2)</tt><br /><tt>CPU temp: +39.0 C (limit = +60.0 C, hysteresis = +50.0 C)</tt><br /><tt>vid: +2.00 V</tt><br /><tt>alarms: Chassis intrusion detection ALARM</tt><br /><tt>beep_enable:</tt><br /><tt> Sound alarm disabled</tt></div><br />
<br />
Ou en tout cas quelque chose d'approchant. Certaines informations peuvent vous sembler absurdes (par exemple des températures négatives, etc.), elles correspondent en général à des senseurs non branchés ou non existants. Il peut être intéressant de désactiver ces senseurs (du moins leur lecture), cela se fait en éditant le fichier <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Mais avant de pouvoir l'identifier il faut connaître le nom de la puce qui gère les senseurs : le [#chip_name chip]. Pour l'identifier, c'est simple, vous faites :<br />
<br />
<div class="code">[user@gros home]# cat /proc/sys/dev/sensors/chips <br /><tt>256 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">isa</font>''-0290</tt><br /><tt>257 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-2d</tt><br /><tt>258 '''eeprom'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-50</tt></div><br />
<br />
Les noms des puces présentes sur ma carte mère sont en '''<tt>gras</tt>''', en ''<tt><font color="#FF0000">rouge</font></tt>'' c'est le protocole utilisé pour lire le contenu de ces puces.<br />
<br />
Dans le fichiers <tt>/etc/sensors.conf</tt>, vous devez vous placer après une ligne commançant par :<br />
<br />
<div class="code">'''chip''' "lm78-*" "lm78-j-*" "lm79-*" "'''w83781d'''-*" "sis5595-*"</div><br />
<br />
(Comme vous pouvez le constater, plusieurs puces ont la même configuration : ici lm78, lm79, w83781d, sis5595, mais ce qui doit vous intéresser dans ce fichier c'est votre puce !, le reste vous pouvez l'effacer). Vous avez donc repéré votre puce dans <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Vous devez trouver à la suite de cette ligne (<tt>chip quelque chose</tt>) :<br />
<br />
<div class="code">'''label''' in0 "VCore 1" <br /><tt>'''label''' in1 "VCore 2"</tt><br /><tt>'''label''' in2 "+3.3V"</tt><br /><tt>'''label''' in3 "+5V"</tt><br /><tt>'''label''' in4 "+12V"</tt><br /><tt>'''label''' in5 "-12V"</tt><br /><tt>'''label''' in6 "-5V"</tt><br />
<br />
<tt>'''label''' fan1 "CPU Fan"</tt><br /><tt>'''ignore''' fan2</tt><br /><tt>'''ignore''' fan3</tt><br />
<br />
<tt>'''ignore''' temp1</tt><br /><tt>'''label''' temp2 "CPU temp"</tt><br /><tt>'''ignore''' temp3</tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
Les lignes commençant par '''<tt>label</tt>''' donnent un nom (celui que vous verrez dans la sortie de <tt>sensors</tt>) à un senseur : mettez ce qui vous plaît. Les lignes commençant par '''<tt>ignore</tt>''' signalent à <tt>sensors</tt> que ce senseur ne doit pas être lu : les senseurs qui retournent des informations erronées ou qui ne vous intéressent pas peuvent être ignorés avec profit.<br />
<br />
Voilà, maintenant vous pouvez surveiller votre PC dans les moindres recoins !<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Frédéric Bonnaud.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; Frédéric Bonnaud<br />
{{CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Configuration_des_senseurs_de_la_carte_m%C3%A8re&diff=10403
Configuration des senseurs de la carte mère
2005-11-06T10:15:32Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div>[[Category:Les plus du matériel]]<br />
= Configuration des Senseurs de la carte mêre. =<br />
<br />
<div class="leatitre">Configuration des Senseurs de la carte mère.</div><div class="leapar">par [mailto:tux.le.pengouin@free.fr Fred]</div><div class="leadesc">Votre carte mère dispose peut-être de senseurs permettant de savoir, à tout moment, la température des différents éléments de celle-ci, ainsi que diverses informations intéressantes pour la bonne marche de votre PC, en particulier si vous comptez l'overclocker.</div><br />
----<br />
<br />
== Ce qu'il nous faut ==<br />
<br />
Pour pouvoir connaître l'état des différents senseurs de votre carte mère, il faut que nous installions deux (au moins) paquetages : <tt>[http://secure.netroedge.com/~lm78/archive/i2c-2.9.2.tar.gz i2c-2.9.2.tar.gz]</tt> et <tt>[http://www.lm-sensors.nu/archive/lm_sensors-2.9.2.tar.gz lm_sensors-2.9.2.tar.gz]</tt> que l'on peut trouver sur le [http://secure.netroedge.com/~lm78/download.html site de l'auteur] de ces paquetages.<br /> &Eacute;videmment, lecteur quand tu liras ces lignes, les numéros des paquetages auront peut-être changé : prend la derniêre version !<br />
<br />
== Installation ==<br />
<br />
La documentation de ces deux paquetages préconise trois types d'installation (au moment ou j'écris ces lignes), mais je ne vais m'intéresser qu'à une seule méthode : celle qui consiste à patcher (je ne vois de mot français, y a-t-il un académicien dans la salle ?) le noyau de Linux. L'opération se déroule sans douleur (évidemment, si vous n'avez jamais recompilé votre noyau, [../kernel/kernel.php3 allez voir la documentation sur ce site]).<br />
<br />
<u>Remarque</u> : chaque commande qui suit est sur une seule ligne, bien sûr !<br />
<br />
La premiêre chose à faire est de décompresser ces deux paquetages :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ tar xzf i2c-2.9.2.tar.gz<br /> [user@localhost user]$ tar xzf lm_sensors-2.9.2.tar.gz</div><br />
<br />
Ensuite, il faut créer les patches. Pour que cela fonctionne, il faut, au préalable, avoir installé les sources du noyau dans <tt>/usr/src/linux</tt> (c'est l'emplacement par défaut de la plupart des distributions ; les paquetages nécessaires sont disponibles sur le CD de votre distribution).<br />
<br />
Nous créons les patches par :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/i2c-2.9.2<br /> [user@localhost i2c-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux i2c-patch</div><br />
<br />
Puis, on patche le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /usr/src/linux<br /> [user@localhost linux]$ su<br /> Password : ********<br /> [root@localhost linux]# patch -p1 -E </home/user/i2c-2.9.2/i2c-patch<br /> ...<br /> ...</div><br />
<br />
(Attention: ces commandes sont sur une seule ligne !) Voilà pour le patch <tt>i2c</tt>. Puis le patch <tt>lm_sensors</tt> :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]$ cd /home/user/lm_sensors-2.9.2<br /> [user@localhost lm_sensors-2.9.2]$ mkpatch/mkpatch.pl . /usr/src/linux > lm-patch</div><br />
<br />
Enfin, il faut patcher le noyau :<br />
<br />
<div class="code">[root@localhost linux]# patch -p1 -E < /home/user/lm_sensors-2.9.2/lm-patch <br />... <br />...</div><br />
<br />
Normalement, tout ce passe bien et nos sources du noyau sont bien patchées !<br />
<br />
== Compilation des modules et du noyau ==<br />
<br />
La compilation se déroule de manière standard pour les sources du noyau : on lance un <tt>make xconfig</tt> pour configurer les sources.<br /> En plus des supports habituels pour votre configuration ([../kernel/kernel.php3 voir la documentation du site]), il faut que vous activiez (en modules c'est mieux...) tout dans : <tt>Character Devices/I2C support/</tt> (en fait, seuls <tt>I2C support</tt>, <tt>I2C bit-banging interfaces</tt>, <tt>I2C PCF 8584 interfaces</tt> et <tt>Pseudo ISA adapter</tt> nous seront utiles). Il faut aussi que vous activiez tout dans : <tt>Character Devices/Hardware sensors support/</tt>.<br />
<br />
Puis vous compilez votre noyau comme d'habitude :<br />
<br />
<div class="code">make dep ; make bzImage ; make modules ; make modules_install</div><br />
<br />
Vous l'installez, vous relancer lilo et vous rebootez !<br />
<br />
== Compilation des bibliothèques et des utilitaires ==<br />
<br />
Cette phase est essentielle : elle permet la détection automatique de vos senseurs...<br /> Pour cela vous devez compiler les bibliothèques (library en anglais) <tt>libsensors.*</tt>. Placez vous dans le répertoire contenant les sources de lm_sensors :<br />
<br />
<div class="code">$ cd /home/usr/lm_sensors-2.9.2</div><br />
<br />
Et éditez le fichier nommé <tt>Makefile</tt> (c'est lui qui gère la compilation de lm_sensors), vous devez trouver les lignes noires et les remplacer par les lignes rouges :<br />
<br />
<div class="code">COMPILE_KERNEL := 1 <br /><tt><font color="#FF0000">COMPILE_KERNEL := 0</font></tt><br />
<br />
<tt>I2C_HEADERS=/usr/local/include</tt><br /><tt><font color="#FF0000">I2C_HEADERS=$(LINUX_HEADERS)</font></tt><br />
<br />
<tt>PREFIX := /usr/local</tt><br /><tt><font color="#FF0000">PREFIX := /où/vous/voulez</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># attention : les binaires seront installés dans $PREFIX/bin etc...</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
En fait, il suffit souvent de commenter la ligne noire (en mettant un <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant) et de décommenter la ligne rouge (en enlevant le <tt><nowiki>#</nowiki></tt> devant).<br />
<br />
Maintenant on peut compiler le tout par <tt>make</tt>. Un certain nombre de fichiers ne sont pas trouvés : ce n'est pas grave. On installe le tout par : <tt>make install</tt>.<br />
<br />
Une dernière étape avant la détection : la création des périphériques. Celle-ci se fait très simplement par le script : <tt>mkdev.sh</tt>. Il faut être root pour pouvoir le lancer :<br />
<br />
<div class="code">'''$''' su <br /><tt>Password : ********</tt><br /><tt>'''<nowiki>#</nowiki>''' /home/user/lm_sensors-2.6.3/prog/mkdev/mkdev.sh</tt></div><br />
<br />
Voilà, il ne reste plus qu'à détecter vos senseurs.<br />
<br />
== Détection des senseurs ==<br />
<br />
Là, c'est très simple : il suffit de lancer le script <tt>sensors-detect</tt> qui se trouve dans <tt>/home/user/lm_sensors-2.9.2/prog/detect</tt>, lancez-le et validez toutes les questions (les choix par défaut sont tous bons, mais vous pouvez lire ce qu'on vous demande pour affiner votre configuration). À la fin du script vous devez voir apparaître quelque chose comme :<br />
<br />
<div class="code">WARNING! If you have some things built into your kernel, the <br /><tt>below list will contain too many modules. Skip the appropriate ones!</tt><br /><tt>To load everything that is needed, add this to some '''/etc/rc*''' file:</tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C adapter drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-piix4</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe i2c-isa</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C chip drivers</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe eeprom</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">modprobe w83781d</font> # w83781d est le nom du chip !</tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
<tt>To make the sensors modules behave correctly, add these lines to either</tt><br /><tt>/etc/modules.conf or '''/etc/conf.modules'''<nowiki>:</nowiki></tt><br />
<br />
<tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki># I2C module options</nowiki></font></tt><br /><tt><font color="#FF0000">alias char-major-89 i2c-dev</font></tt><br /><tt><font color="#FF0000"><nowiki>#----cut here----</nowiki></font></tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
La première série de lignes en rouge (entre les <tt><font color="#FF0000">cut here</font></tt>) doit être insérée dans votre fichier <tt>/etc/rc.d/rc.local</tt> : ce sont ces lignes qui vont charger au démarrage les modules permettant la lecture des senseurs (Attention : prenez les lignes correspondant à votre configuration, celles qui sont présentées ici sont les miennes !).<br />
<br />
La seconde série doit être insérée dans le fichier <tt>/etc/conf.modules</tt> : elles servent au chargement automatique des modules qui peuvent être chargé automatiquement.<br />
<br />
Voilà c'est tout.<br />
<br />
== Utilisation ==<br />
<br />
L'installation de <tt>lm_sensors-2.9.2</tt> crée un petit script de lecture des senseurs : <tt>sensors</tt>, lorqu'on le lance on obtient :<br />
<br />
<div class="code">[user@localhost user]# sensors <br /><tt>w83781d-i2c-1-2d</tt><br /><tt>Adapter: SMBus PIIX4 adapter at 5000</tt><br /><tt>Algorithm: Non-I2C SMBus adapter</tt><br /><tt>VCore 1: +1.98 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>VCore 2: +2.00 V (min = +1.80 V, max = +2.20 V)</tt><br /><tt>+3.3V: +3.36 V (min = +2.97 V, max = +3.63 V)</tt><br /><tt>+5V: +5.07 V (min = +4.50 V, max = +5.48 V)</tt><br /><tt>+12V: +11.86 V (min = +10.79 V, max = +13.11 V)</tt><br /><tt>-12V: -12.38 V (min = -10.78 V, max = -13.18 V)</tt><br /><tt>-5V: -5.12 V (min = -4.50 V, max = -5.48 V)</tt><br /><tt>CPU Fan: 4891 RPM (min = 3000 RPM, div = 2)</tt><br /><tt>CPU temp: +39.0 C (limit = +60.0 C, hysteresis = +50.0 C)</tt><br /><tt>vid: +2.00 V</tt><br /><tt>alarms: Chassis intrusion detection ALARM</tt><br /><tt>beep_enable:</tt><br /><tt> Sound alarm disabled</tt></div><br />
<br />
Ou en tout cas quelque chose d'approchant. Certaines informations peuvent vous sembler absurdes (par exemple des températures négatives, etc.), elles correspondent en général à des senseurs non branchés ou non existants. Il peut être intéressant de désactiver ces senseurs (du moins leur lecture), cela se fait en éditant le fichier <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Mais avant de pouvoir l'identifier il faut connaître le nom de la puce qui gère les senseurs : le [#chip_name chip]. Pour l'identifier, c'est simple, vous faites :<br />
<br />
<div class="code">[user@gros home]# cat /proc/sys/dev/sensors/chips <br /><tt>256 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">isa</font>''-0290</tt><br /><tt>257 '''w83781d'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-2d</tt><br /><tt>258 '''eeprom'''-''<font color="#FF0000">i2c</font>''-1-50</tt></div><br />
<br />
Les noms des puces présentes sur ma carte mère sont en '''<tt>gras</tt>''', en ''<tt><font color="#FF0000">rouge</font></tt>'' c'est le protocole utilisé pour lire le contenu de ces puces.<br />
<br />
Dans le fichiers <tt>/etc/sensors.conf</tt>, vous devez vous placer après une ligne commançant par :<br />
<br />
<div class="code">'''chip''' "lm78-*" "lm78-j-*" "lm79-*" "'''w83781d'''-*" "sis5595-*"</div><br />
<br />
(Comme vous pouvez le constater, plusieurs puces ont la même configuration : ici lm78, lm79, w83781d, sis5595, mais ce qui doit vous intéresser dans ce fichier c'est votre puce !, le reste vous pouvez l'effacer). Vous avez donc repéré votre puce dans <tt>/etc/sensors.conf</tt>. Vous devez trouver à la suite de cette ligne (<tt>chip quelque chose</tt>) :<br />
<br />
<div class="code">'''label''' in0 "VCore 1" <br /><tt>'''label''' in1 "VCore 2"</tt><br /><tt>'''label''' in2 "+3.3V"</tt><br /><tt>'''label''' in3 "+5V"</tt><br /><tt>'''label''' in4 "+12V"</tt><br /><tt>'''label''' in5 "-12V"</tt><br /><tt>'''label''' in6 "-5V"</tt><br />
<br />
<tt>'''label''' fan1 "CPU Fan"</tt><br /><tt>'''ignore''' fan2</tt><br /><tt>'''ignore''' fan3</tt><br />
<br />
<tt>'''ignore''' temp1</tt><br /><tt>'''label''' temp2 "CPU temp"</tt><br /><tt>'''ignore''' temp3</tt><br />
<br />
</div><br />
<br />
Les lignes commençant par '''<tt>label</tt>''' donnent un nom (celui que vous verrez dans la sortie de <tt>sensors</tt>) à un senseur : mettez ce qui vous plaît. Les lignes commençant par '''<tt>ignore</tt>''' signalent à <tt>sensors</tt> que ce senseur ne doit pas être lu : les senseurs qui retournent des informations erronées ou qui ne vous intéressent pas peuvent être ignorés avec profit.<br />
<br />
Voilà, maintenant vous pouvez surveiller votre PC dans les moindres recoins !<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Frédéric Bonnaud.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; Frédéric Bonnaud<br />
{{CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Discussion:Lire_des_vid%C3%A9os&diff=10341
Discussion:Lire des vidéos
2005-11-03T07:51:14Z
<p>Teo : Ambiguïté</p>
<hr />
<div>=Commentaires de : EnnaeL=<br />
posté le 2005-04-09 16:30:07<br />
<br />
<br />
Bonjour a tous.<br />
Une petite precision sur xine:<br />
contrairement a MPlayer il support les menus DVD.<br />
<br />
Ludo<br />
Anne : précision ajoutée merci<br />
------------------=Commentaires de : EnnaeL=<br />
posté le 2005-04-09 16:30:07<br />
<br />
<br />
Bonjour a tous.<br />
Une petite precision sur xine:<br />
contrairement a MPlayer il support les menus DVD.<br />
<br />
Ludo<br />
Anne : précision ajoutée merci<br />
------------------=Commentaires de : EnnaeL=<br />
posté le 2005-04-09 16:30:07<br />
<br />
<br />
Bonjour a tous.<br />
Une petite precision sur xine:<br />
contrairement a MPlayer il support les menus DVD.<br />
<br />
Ludo<br />
Anne : précision ajoutée merci<br />
------------------=Commentaires de : EnnaeL=<br />
posté le 2005-04-09 16:30:07<br />
<br />
<br />
Bonjour a tous.<br />
Une petite precision sur xine:<br />
contrairement a MPlayer il support les menus DVD.<br />
<br />
Ludo<br />
Anne : précision ajoutée merci<br />
------------------=Commentaires de : EnnaeL=<br />
posté le 2005-04-09 16:30:07<br />
<br />
<br />
Bonjour a tous.<br />
Une petite precision sur xine:<br />
contrairement a MPlayer il support les menus DVD.<br />
<br />
Ludo<br />
Anne : précision ajoutée merci<br />
------------------<br />
<br />
== Ambiguïté ==<br />
<br />
> La loi n'autorise en aucun cas le libre téléchargement de films codés en DIVX (ou autre) sur Internet.<br />
<br />
Ça laisse entendre que si je réalise un petit film sous licence Art Libre, Creative Commons... et que je le mets sur mon site, personne ne pourra ne le télécharger si je l'ai codé en XviD, DivX... !?<br />
<br />
teo</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Installer_Linux_Slackware&diff=10280
Installer Linux Slackware
2005-10-30T21:34:21Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div>[[Category:Installer Linux]]<br />
= Installation de la Slackware =<br />
<br />
<div class="leatitre">Installation de la Slackware </div><div class="leapar">Par [mailto:slash%20at%20ile.u-psud%20chez%20fr slash] et [http://groupe.lea-linux.org/slack/ le groupe Slackware] </div><div class="leadesc">Cette documentation vous permettra d'installer sur votre ordinateur la distribution Linux "Slackware". </div><br />
<br />
<br /><br />
<br />
----<br />
<br />
== Introduction ==<br />
<br />
Ce document a pour but de vous aidez à installer une Slackware (9.x et 10.x) sur votre ordinateur.<br /> L'installation de la distribution Slackware n'est pas difficile, tout au plus vous aurez à écrire en ligne de commande et à configurer votre installation au clavier. N'ayer donc aucune inquiétude car je vais détailler pas à pas toutes les étapes, de l'installation à la configuration, et qui plus est en images ! Après ces efforts vous serez heureux d'avoir réussi l'installation et pourrez jouir d'un système d'exploitation rapide, stable et simple d'utilisation. ;)<br />
<br />
== Système et matériel requis ==<br />
<br />
Tout d'abord vérifiez si la configuration de l'ordinateur que vous possédez est suffisante pour l'installer.<br />
<br />
=== Matériel requis ===<br />
<br />
Voici le système minimal requis pour l'installation de la Slackware :<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Système'''<br />
| système minimal requis<br />
|- valign="top"<br />
| '''Processeur'''<br />
| 486<br />
|- valign="top"<br />
| '''Mémoire RAM'''<br />
| 16 Mo<br />
|- valign="top"<br />
| '''Espace sur le disque dur'''<br />
| 500Mo<br />
|- valign="top"<br />
| '''Lecteur de disquette'''<br />
| 1.44Mo<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Le système conseillé pour posséder une slackware complète :<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Système'''<br />
| système conseillé<br />
|- valign="top"<br />
| '''Processeur'''<br />
| 500 MHz<br />
|- valign="top"<br />
| '''Mémoire RAM'''<br />
| 128 Mo<br />
|- valign="top"<br />
| '''Espace sur le disque dur'''<br />
| 3 Go<br />
|- valign="top"<br />
| '''Lecteur de disquette'''<br />
| 1.44Mo<br />
|- valign="top"<br />
| '''Lecteur de Cdrom'''<br />
| <br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Vous avez le choix entre différentes méthodes pour installer votre systéme.<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="100%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Différentes possibilités'''<br />
| Média ou matériel nécessaire.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Via Cdrom'''<br />
| Nécessite d'un lecteur de Cdrom et des isos de la Slackware préalablement gravées.<br />
|- valign="top"<br />
| '''NFS '''<br />
| Nécessite une carte réseau, l'adresse IP du serveur NFS et du point de montage des sources.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Depuis une partition linux '''<br />
| Nécessité de connaître l'emplacement du répertoire dans lequel les iso de la slackware ont été décompressées.<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
=== Systéme requis ===<br />
<br />
Vous avez besoin dans tous les cas des <code>ISOs</code> de la Slackware, vous pouvez les télécharger gratuitement à cette [http://www.slackware.com/getslack/ page] ou commander le coffret officiel au [http://store.slackware.com/cgi-bin/store Slackware Store].<br /> Vous devez graver les isos téléchargées en tant qu'images et ''configurer votre BIOS'' pour démarrer en premier sur le cdrom afin de lancer l'installation.<br /> Si ce n'est pas le cas nous allons voir comment créer une disquette de boot :<br />
<br />
==== Disquette de boot sous Linux ====<br />
<br />
Vous devez utiliser la commande '''dd'''. Par exemple, si votre image de boot est '''hejaz.dsk''' et le point de montage de votre lecteur disquette est '''/dev/fd0''', alors tapez la commande <code><nowiki># dd if=hejaz.dsk of=/dev/fd0</nowiki></code>.<br />
<br />
Remplacez bien entendu l'image et la lettre du lecteur selon votre configuration :<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''noyau'''<br />
| spécificités<br />
|- valign="top"<br />
| '''ataraid'''<br />
| pour les disques raid ata<br />
|- valign="top"<br />
| '''bareacpi'''<br />
| gère l'acpi<br />
|- valign="top"<br />
| '''bare'''<br />
| noyau par défaut<br />
|- valign="top"<br />
| '''ibmmca'''<br />
| gère les types de partition ibm ( pour serveur )<br />
|- valign="top"<br />
| '''jfs'''<br />
| gère les type de jfs<br />
|- valign="top"<br />
| '''old_cd'''<br />
| gère les vieux cdroms<br />
|- valign="top"<br />
| '''raid'''<br />
| gère le raid scsi3 giga<br />
|- valign="top"<br />
| '''scsiX (x = 1, 2 ou 3 )'''<br />
| gère le scsi<br />
|- valign="top"<br />
| '''speakup'''<br />
| se reporter à /mnt/cdrom/SPEAKUP_DOCS.TXT<br />
|- valign="top"<br />
| '''xfs'''<br />
| gère le xfs<br />
|- valign="top"<br />
| '''zipslack'''<br />
| crée un zipslack<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
==== Disquette de boot sous Windows : ====<br />
<br />
Vous avez obligatoirement besoin du logiciel '''rawrite.exe''', il est inclus dans les cdroms et se trouve dans le même répertoire que les images des disquettes.<br /> Si votre image de boot est par exemple '''hejaz.dsk''' et votre lecteur de disquette se trouve sous la lettre A, alors ouvrez une invite de commande msdos et tapez <code> c:\ rawrite a: hejaz.dsk</code>.<br /> Remplacez l'image et la lettre du lecteur selon votre configuration.<br />
<br />
Ensuite vous n'avez plus qu'à démarrer sur la disquette ou le cdrom.<br />
<br />
== Installation ==<br />
<br />
==== Sans CDROM ====<br />
<br />
Si vous avez une vieille machine, ou un portable, sans CDROM ce petit paragraphe est pour vous, sinon passez votre chemin ! ;-)<br /><br /> Le principal problème de l'installation de la Slackware sans CDROM réside dans le fait d'avoir soit les ISO soit les paquetages sur le disque dur de votre machine, et sur une partition que vous n'aurez pas à modifier ou formater. Ce qui implique que la machine possède déjà un systéme d'exploitation et il est probable que les ISO ou les paquetages soient sur la partition du système en place.<br /><br />
<br />
<div class="note">Si la machine n'a pas de système d'exploitation, la solution est de passer par une installation via le réseau, mais n'ayant jamais fait ce genre d'installation je ne l'aborderais pas. ''Cela dit, la Slackware fournit une disquette pour booter sur le réseau.''</div> <br />
<br />
<br /> Il va nous falloir créer les disquettes d'installation, 3 pour être exact.<br /> La première disquette est la disquette de boot dont nous avons vu la création ci-dessus. Les deux autres disquettes sont celles contenant tout le nécessaire à l'installation.<br /> Vous trouverez les images des deux disquettes d'installation sous le répertoire <code>rootdisks</code> du CDROM#3 : <code>install1</code> et <code>install2</code>. Vous créerez les disquettes en procédant de la même manière que pour la disquette de boot (voir ci-dessus).<br /><br /> Au moment du boot avec la disquette de boot, vous allez tomber sur un écran où en bas à gauche il est indiqué '''boot :'''. Ici, nous allons lui dire d'utiliser les disquettes d'installation. Pour ce faire, saisissez (attention le clavier sera en anglais) :<br /><br />
<br />
<div class="code">ramdisk root=/dev/fd1</div><br />
<br />
Ce qui avec un clavier francais donne : <br /><br />
<br />
<div class="code">rq,disk root=!dev!fd&</div><br />
<br />
Il va vous demander les disquettes d'installation 1 et 2, puis vous allez choisir votre clavier (voir ci-dessous) et enfin nous serons dans l'environnement permettant d'installer. C'est là que vous partitionnerez votre disque.<br /> Mais avant de passer à la suite, il vous faut monter la partition sur la quelle se trouve les paquetages ou les ISOs, en supposant que ce soit la premiére partition du disque maître sur la nappe IDE 1 (C: sous MS Windows) :<br /><br />
<br />
<div class="code"> $ mkdir /hda1<br /> $ mount /dev/hda1 /hda1<br /> </div><br />
<br />
Soit vous avez l'ensemble des paquetages et alors c'est bon, soit vous avez les ISOs et il faut donc aussi les monter :<br /><br />
<br />
<div class="code"> $ mkdir /isoX<br /> $ mount -t iso9660 -o loop,ro /hda1/chemin/vers/l-isoX /isoX<br /> </div><br />
<br />
Faire ceci pour chaque ISO en remplaçant <code>X</code> par le numéro (ou le nom) de l'ISO.<br /><br /><br />
<br />
Vous pouvez passer à la suite qui reste identique, sauf qu'il vous faudra choisir le média, partition de disque dur ou répertoire prémonté, bien entendu.<br /> Si vous avez les paquetages ce sera <code>/hda1/chemin/vers/les-paquetages</code>, si vous avez les ISO ce sera <code>/isoX</code>.<br />
<br />
==== Le Premier Boot ====<br />
<br />
Les préparatifs étant terminés, nous allons procéder à l'installation proprement dite de la Slackware sur le disque dur.<br /><br /><br />
<br />
Lors du démarrage, vous allez tomber sur un écran où en bas à gauche il est indiqué '''boot :''' Il s'agit d'un menu que l'on peut utiliser pour démarrer sur certaines partitions. Dans notre cas appuyez sur '''entrée'''.<br />
<br />
==== Le Choix du clavier ====<br />
<br />
[[Image:slack_install-slack_install_1ecran_clavier.jpg]]<br />
<br />
Le menu suivant sert à identifier votre clavier, alors tapez <code> 1 </code> puis '''entrée'''. Vous arrivez sur un menu ou vous pouvez sélectionner différents types de disposition de clavier, suivant les pays.<br /> Pour les Français résidant en France je vous conseille de sélectionner, soit : '''azerty/fr-latin1.map''', soit '''azerty/fr-latin9.map''' (pour la touche euro).<br />
<br />
Dans l'écran suivant vous pourrez tester votre clavier, pour confirmer tapez <code>1</code> puis '''ok''', pour refuser le clavier tapez <code>2</code> puis '''ok'''.<br />
<br />
==== Le menu préinstallation : ====<br />
<br />
Ensuite vous arrivez sur un menu, vous offrant différentes possibilités :) !<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''cfdisk ou fdisk'''<br />
| partitionner le disque dur<br />
|- valign="top"<br />
| '''pcmcia'''<br />
| activer la gestion pcmcia<br />
|- valign="top"<br />
| '''network'''<br />
| activer le réseau<br />
|- valign="top"<br />
| '''setup'''<br />
| accéder au menu d'installation<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Si c'est votre '''premiére utilisation et installation''' d'un systéme Linux, je vous conseille de créer une partition système de 5 giga au format '''ext2 ou ext3''' et pour le reste du disque dur utilisez le format Fat32 ou NTFS selon votre version de MS Windows. De plus pour le format '''ext2 '''ou''' ext3''' il y a des logiciels permettant de lire ces partitions sous d'autres systèmes d'exploitation, ce qui n'est pas le cas du '''reiserfs'''.<br />
<br />
Vous avez le choix entre deux logiciels de partitionnement ; '''Fdisk''' et '''Cfdisk''', je vous conseille '''cfdisk ''' car bien qu'il soit en console il possède une interface graphique simple et intuitive.<br /> Pour lancer le logiciel tapez la commande <code><nowiki># cfdisk /dev/hdX</nowiki></code> où la lettre X correspond à votre disque dur. '' (Pour connaître la lettre de votre disque dur exécutez la commande <code><nowiki># dmesg | more</nowiki></code> ''''(utilisez la touche entrée pour faire défiler l'écran) ''et vous trouverez votre lettre associée au disque dur choisi. <br /><span class="warning">Veillez à sauvegarder vos données avant toutes modifications de la table des partitions !!!</span><br /> En effet si vous ne possédez pas une partition type linux, vous serez obligé de formater, alors attention ! Si vous désirez préparer vos partitions tapez : <code> cfdisk /dev/hdX </code>.<br /> Cfdisk lancé, les commandes suivantes sont disponibles :<br />
<br />
* '''New''' pour créer une nouvelle partition.<br />
* '''Bootable''' pour rendre votre partition bootable<br />
* '''Delete''' pour supprimer une partition<br />
* '''Type''' pour changer le type de partition<br />
* '''Save''' pour sauvegarder les modifications<br />
<br />
Nous allons créer une partition au format '''ext3'''<nowiki>:</nowiki><br /> Sélectionnez '''New''', et ensuite ''' primary ''' voila votre première partition de créée. Vous pouvez maintenant lui attribuer un type de format de fichiers, en sélectionnant '''Type''' puis attribuez le numéro auquel votre type de partition se réfère. '''SWAP=82 Linux=83'''<br /><br />
<br />
Ensuite nous allons formater la partition :<br />''La Lettre X correspond à la lettre qui correspond à l'ide primaire (maître : hda, esclave : hdb) ou à l'ide secondaire (maître : hdc, esclave : hdd). La lettre T correspond à la lettre de la partition (ex : disque dur sur ide primaire en maître partition principale : hda1). ''<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="100%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''commandes de formatage'''<br />
| Type de partition.<br />
|- valign="top"<br />
| <code>mke2fs /dev/hdXT </code><br />
| Formate la partition au format '''ext2'''.<br />
|- valign="top"<br />
| <code>mke2fs -j /dev/hdXT</code><br />
| Formate la partition au format '''ext3'''.<br />
|- valign="top"<br />
| <code>mkreiserfs /dev/hdXT</code><br />
| Formate la partition au format '''reiserfs'''.<br />
|- valign="top"<br />
| <code>mkswap /dev/hdXT</code><br />
| Formate la partition au format '''swap'''.<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Vous pouvez ajouter quelques options comme <code>-c</code> pour réparer les blocs défectueux, <code>-f</code> pour forcer le formatage ou encore <code>-d</code> pour forcer l'affichage des données lors de l'exécution.<br /> Donc maintenant il ne vous reste plus qu'à formater la partition créée au format que vous désirez.<br /><span class="warning">Il est conseillé de créer une partition '''SWAP'''.</span> Celle-ci fait office de mémoire virtuelle et sera utilisée par le systéme en cas de besoin lorsque la mémoire vive sera insuffisante. La taille conseillée est <span class="warning">le double de votre mémoire vive</span> avec un maximum de 1 Go. Pour la créer procédez à la même méthode qu'auparavant.<br />
<br />
Ensuite tapez <code>setup</code> pour arriver au menu de configuration ci-dessous.<br />
<br />
==== Menu Installation ====<br />
<br />
[[Image:slack_install-slack_install_2_setup.jpg]]<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Help'''<br />
| le menu d'aide en anglais<br />
|- valign="top"<br />
| '''Keymap'''<br />
| Vous l'avez déjà configuré précédemment<br />
|- valign="top"<br />
| '''Addswap'''<br />
| Activer une partition swap<br />
|- valign="top"<br />
| '''Target'''<br />
| Pour sélectionner votre partition racine.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Source'''<br />
| Sélectionner votre partition racine<br />
|- valign="top"<br />
| '''Select'''<br />
| Choix des paquets<br />
|- valign="top"<br />
| '''Install'''<br />
| Allez, on y va... ;)<br />
|- valign="top"<br />
| '''Configure'''<br />
| Configuration de votre Slackware.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Exit'''<br />
| ... euh ben je ne sais pas :).<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Tout d'abord nous allons assigner au système les éléments vitaux, les partitions :<br />
<br />
==== Partition Swap ====<br />
<br />
Sélectionnez '''Addswap'''.<br /> Vous verrez vos différentes partitions Swap, si plusieurs ont été installées ! Confirmez votre partition swap sélectionnée et son formatage démarre.<br />
<br />
Comme vous allez le remarquer vous ne rencontrerez plus le menu précédent sauf à la fin... tous les sous-menus se succèderont logiquement.<br />
<br />
==== Partition racine ====<br />
<br />
Maintenant, Le système vous demande de sélectionner la partition où vous voulez installer votre Slackware : la partition racine, notée "/".<br /> Puis, lorsque vous avez sélectionné et confirmé la partition racine, vous pouvez la formater grâce au menu qui apparaît.<br />
<br />
Faites ATTENTION ici !!! Si vous possédez des données importantes sélectionnez '''No''', car''' Format''' et '''check''' entraîne un formatage de votre partition et donc la perte de toutes les données incluses.<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Format'''<br />
| formatage rapide de la partition puis choix du type de partition souhaité<br />
|- valign="top"<br />
| '''Check'''<br />
| formatage lent avec vérification des blocs<br />
|- valign="top"<br />
| '''No'''<br />
| laisse la partition intacte<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Lorsque vous effectuez un''' Format''' ou un '''check''', vous avez le choix entre trois types de partition, je vous conseille le type '''ext3''''' (pour les raisons citées précédemment)''<br /> Si tout c'est bien déroulé, il y a une confirmation avant d'avancer dans l'installation.<br />
<br />
==== Choix du média pour l'installation ====<br />
<br />
Une fenêtre apparaît, vous demandant si vous désirez continuer. Confirmez par '''Yes'''.<br />
<br />
[[Image:slack_install-slack_install_choix_source.jpg]]<br />
<br />
Sélectionnez la source qui va vous permettre d'acheminer vos données jusqu'à leur destination, le disque dur.<br />
<br />
====== Pour la partition d'un disque dur ou un répertoire prémonté : ======<br />
<br />
Vous avez juste besoin de monter la partition puis d'indiquer le chemin du répertoire.<br />
<br />
====== Pour le Cdrom : ======<br />
<br />
C'est assez simple pour le Cdrom, car Il y a une détection automatique du lecteur de Cdrom qui contient le Cd d'installation, sélectionnez '''Auto'''. Vous verrez le menu des paquets apparaître.<br />
<br />
====== Pour le NFS ======<br />
<br />
C'est un tout petit peu plus compliqué, et la chose primordiale est de connaître son réseau et les adresses des différentes machines, car sinon vous ne pourrez installer la Slackware.<br /> Tout d'abord, vous devez sélectionner l'adresse IP que vous désirez attribuer à votre ordinateur, puis son netmask ou masque de sous-réseau.<br /> Puis il vous demandera si vous possédez une passerelle, si oui '''yes '''sinon '''no''' ;).<br /> Entrez l'adresse IP du serveur ntfs, et le répertoire où se situe les sources d'installation. Enfin confirmez et votre ordinateur se connectera au serveur nfs.<br />
<br />
==== Installation ====<br />
<br />
Maintenant, le choix des paquets :)<br />
<br />
[[Image:slack_install-slack_install_choix_des_paquets.jpg]]<br />
<br />
Voici la description des différents paquets :<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Lettre'''<br />
| Description du groupement de paquets<br />
|- valign="top"<br />
| '''A'''<br />
| Les paquets nécessaires à une installation minimale<br />
|- valign="top"<br />
| '''AP'''<br />
| Regroupe diverses applications non graphiques<br />
|- valign="top"<br />
| '''D'''<br />
| Programmes de développement<br />
|- valign="top"<br />
| '''E'''<br />
| Le logiciel Emacs<br />
|- valign="top"<br />
| '''F'''<br />
| Regroupe la documentation et la FAQ<br />
|- valign="top"<br />
| '''GNOME'''<br />
| L'interface GNOME et ses logiciels<br />
|- valign="top"<br />
| '''K'''<br />
| Les sources du noyau<br />
|- valign="top"<br />
| '''KDE'''<br />
| L'interface KDE et ses logiciels<br />
|- valign="top"<br />
| '''N'''<br />
| Logiciels ayant un rapport avec le réseau<br />
|- valign="top"<br />
| '''T'''<br />
| Editeur de texte<br />
|- valign="top"<br />
| '''TCL'''<br />
| Outils de langage TK, TclX et TkDesk<br />
|- valign="top"<br />
| '''X'''<br />
| Serveur graphique<br />
|- valign="top"<br />
| '''XAP'''<br />
| Diverses applications graphiques n'ayant pas un rôle majeur<br />
|- valign="top"<br />
| '''XD'''<br />
| Programme de développement et librairie pour X.<br />
|- valign="top"<br />
| '''XV'''<br />
| XView librairies.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Y'''<br />
| Les jeux<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
Vous n'avez plus qu'à choisir les différents paquets que vous souhaitez !<br /> Vous avez deux solutions : <br /><br /> - Si vous n'avez aucune idée de ce que contiennent les paquets et que vous êtes curieux, je vous conseille de tout sélectionner comme ça il ne vous manquera aucun logiciel et vous pourrez tous les découvrir.<br /><br /> - Si vous voulez un systéme épuré personnalisable selon vos besoins et ou si vous possédez un système limité en ressource, je vous renvoie à cet article : [LFSlack.php3 Linux From Slack].<br />
<br />
Maintenant que les groupes de paquets sont sélectionnés, passons au mode d'installation.<br />
<br />
[[Image:slack_install-slack_install_type.jpg]]<br />
<br />
Les différentes méthodes d'installation :<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Type'''<br />
| Description.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Full'''<br />
| Installe tous les paquets des groupes sélectionnés<br />
|- valign="top"<br />
| '''Newbie'''<br />
| Vous donne des informations sur chaque paquet qu'il installe.<br />
|- valign="top"<br />
| '''Menu'''<br />
| Affiner votre choix parmi les sous-groupes de paquets<br />
|- valign="top"<br />
| '''Expert'''<br />
| Installation des paquets à l'aide de menus<br />
|- valign="top"<br />
| '''Custom'''<br />
| Réservé à un initié qui a créé l'ISO lui-même<br />
|- valign="top"<br />
| '''Tagpath'''<br />
| Réservé à un initié pour personnaliser sa distribution<br />
|- valign="top"<br />
| '''Help'''<br />
| Menu d'aide<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
C'est fini, confirmez la méthode d'installation et votre Slackware s'installera toute seule ! Il y aura juste le deuxième cd qui sera demandé afin d'installer Gnome et Kde.<br />
<br />
Vous pourrez suivre sur votre écran la progression de l'installation des paquets.<br />
<br />
L'installation terminée, passez à la phase de configuration.<br />
<br />
== Configuration ==<br />
<br />
''Si vous faites une erreur pendant la configuration, sautez simplement toutes les étapes, dans le menu d'installation, et re-sélectionnez '''configuration''' pour la reprendre.''<br />
<br />
==== Le noyau ====<br />
<br />
La question est : quel noyau voulez-vous installer ?<br /> En effet la première fenêtre de configuration vous propose un choix de différents noyaux. Sélectionnez '''Skip''', ainsi le noyau par défaut sera installé. Un expert a toute latitude ici...<br /> Ensuite vous avez la possibilité de créer une disquette, je vous le conseille. Sélectionnez '''Create''' et une disquette de sauvegarde sera créée. En cas de probléme, vous pourrez démarrer votre ordinateur à l'aide de cette disquette.<br />
<br />
==== LILO ====<br />
<br />
LILO est un logiciel permettant de faire démarrer plusieurs systèmes d'exploitation sur un même ordinateur.<br />
<br />
Lors du menu d'installation de lilo, sélectionnez '''simple''' et LILO s'installera presque automatiquement.<br /> Vous aller avoir différents choix, comme le lieu où Lilo s'installera (Mbr ou disquette), mais vous resterez guidé.<br /> Si vous désirez posséder un LILO beaucoup plus ajusté à votre configuration, sélectionnez '''Expert''', un menu apparaîtra avec diverses entrées. Ainsi vous aurez la possibilité par exemple d'ajouter des entrées de systémes d'exploitation ou encore de diminuer le temps d'attente de lilo.<br />
<br />
==== Modem ====<br />
<br />
Vous arrivez sur un choix conséquent de modems, si vous possédez un de ces modems, sélectionnez-le, s'il n'apparaît pas dans la liste ne vous inquiétez pas, vous l'installerez par la suite ;).<br />
<br />
==== L'heure locale ====<br />
<br />
Pour l'heure locale vous avez le choix entre "'''UTC'''" et "'''local time'''" Sélectionnez la région où vous vous trouvez.<br />
<br />
<div style="margin-left: 0.35in;"><br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''UTC'''<br />
| Si l'horloge de votre ordinateur est coordonnée avec l'heure universelle (UTC ou GMT).<br />
|- valign="top"<br />
| '''Local time'''<br />
| Si l'horloge de votre ordinateur n'est pas coordonnée avec l'heure universelle.<br />
|}<br />
<br />
</div><br />
<br />
==== Souris ====<br />
<br />
Sélectionnez votre souris ; toutefois je vous conseille les pilotes génériques :<br /> Si votre souris est sur PS/2 choisissez PS/2, si elle est sous USB sélectionnez aussi PS/2 mais lors de la confirmation de l'emplacement de la souris, changez l'emplacement pour '''/dev/input/mice'''.<br /> Si votre souris possède une molette, répondez '''non ''' lorsque qu'il vous est demandé d'émuler le troisième bouton. Il faudra le configurer ultérieurement.<br />
<br />
==== Réseau ====<br />
<br />
Alors pour la configuration du réseau (Network), répondez par '''oui ''' si vous désirez le configurer.<br /> Tout d'abord entrez le nom de votre machine, puis son nom de domaine.<br /> Ensuite dans le menu choisissez votre configuration.<br />
<br />
{| width="90%"<br />
|- valign="top"<br />
| '''Static IP'''<br />
| inscrivez votre adresse IP statique<br />
|- valign="top"<br />
| '''DHCP'''<br />
| si vous appartenez à un grand réseau<br />
|- valign="top"<br />
| '''Loopack'''<br />
| si vous vous connectez via modem, soit pas du tout<br />
|}<br />
<br />
Si vous n'êtes pas convaincu entre '''Static IP''' et '''DHCP''', vous pouvez sélectionner '''DHCP''' même si vous avez une adresse IP fixe.<br />
<br />
==== Font ====<br />
<br />
Choisissez votre police de caractère ou acceptez celle par défaut.<br />
<br />
==== Hotplug ====<br />
<br />
Sélectionnez '''oui''', il s'agit d'un programme permettant de charger des modules appropriés lors du branchement de périphériques une fois l'ordinateur démarré.<br />
<br />
==== Services de démarrage ====<br />
<br />
Si vous ne comptez abriter aucun serveur, la seule chose utile sera rc.syslogd. D'une manière générale et pour des raisons de sécurité, il est déconseillé de démarrer un service si vous ne l'utilisez pas.<br /> Vous pouvez sélectionner différents services au démarrage de votre Slackware : <br /> Par exemple le service proftp qui est un serveur ftp, ou encore Apache qui lui est un serveur http, pour les activer au démarrage il suffit juste de les cocher.<br />
<br />
==== Mot de passe ====<br />
<br />
Il est fortement conseillé de créer un mot de passe pour l'utilisateur '''root''', Notamment si vous possédez une connexion internet et que '''vous ne voulez pas d'intrusion sur votre ordinateur'''.<br />
<br />
==== Interface ====<br />
<br />
Enfin vous arrivez sur un menu avec différents choix d'interfaces graphiques, en sélectionnant l'interface que vous souhaitez, elle sera définie par défaut sur votre Slackware.<br />
<br />
Il ne vous reste plus qu'à sortir du menu pour revenir en mode console et faire un '''Ctrl+Alt+Suppr'''.<br />
<br />
== Conclusion ==<br />
<br />
J'espére que ce document aura été formateur et que vous avez réussi l'installation sans (trop de) problèmes. Dans ce cas, mon but aura été atteint. Si vous rencontrez un problème, n'hésitez pas à chercher les réponses dans les documentations, les forums ou salons de discussions, vous serez les bienvenu(e)s :) je vous renvoie à cet article : [LFSlack.php3 Linux From Slack], qui vous détaillera la procédure pour configurer votre système...<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Slash le 22/01/2004.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 22/01/2004, Slash<br />
{{CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Compiler_le_noyau&diff=10278
Compiler le noyau
2005-10-30T20:30:25Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div>[[Category:Configurer votre noyau]]<br />
= Le noyau (kernel) de Linux : le compiler =<br />
<br />
<div class="leatitre">Le noyau (kernel) de Linux : le compiler</div><div class="leapar">par Jean-Christophe</div><div class="leadesc">Où vous apprendrez à compiler votre noyau Linux sans soucis.</div><br />
<br />
== Quelques rappels ==<br />
Le noyau est le cœur du système. C'est lui qui, entre autres, gère la mémoire, contient les pilotes du matériel, ordonne les différentes tâches, gère le support des différents protocoles...<br />
<br />
Le noyau, ou kernel, est composé d'une partie statique, à laquelle on peut greffer des modules.<br />
La partie statique sera toujours chargée en mémoire, tandis que les modules ne le seront qu'en cas de besoin.<br />
<br />
== Vous avez besoin d'un nouveau noyau si : ==<br />
<br />
* vous avez un matériel dont le support a été ajouté dans une nouvelle version du noyau,<br />
* un trou de sécurité a été découvert dans le noyau actuel, ce problème étant réglé dans une nouvelle version,<br />
* vous souhaitez toujours avoir le dernier noyau possible :)<br />
* comme tout bon Geek, vous aimez compiler votre kernel ;)<br />
<br />
'''''La plupart du temps, vous n'avez pas réellement besoin de nouveau noyau.'''''<br />
<br />
== Quel noyau ? ==<br />
<br />
Dans un premier temps, pour savoir quel noyau on utilise, il suffit de lancer <tt>uname -sr</tt>.<br />
<br />
'''Note sur la numérotation des noyaux :'''<br />Les noyaux sont numérotés sur 3 nombres x.y.z.<br />
<br />
* Versions stables : le nombre du milieu (y) est pair. Par exemple : 2.'''4'''.31 ou 2.'''6'''.13.<br />
* Versions de développement : le nombre du milieu (y) est impair, par exemple 2.'''5'''.75. Attention, il n'est pas recommandé d'utiliser un noyau d'une version de développement, car ces noyaux ne sont pas - a priori - stables.<br />
<br />
De plus, on peut différencier les sources [http://www.kernel.org Vanilla], qui sont les sources non patchées. Les distributions peuvent proposer des noyaux légèrement modifiés, optimisés pour telle ou telle architecture, etc.<br/> Le mieux est peut être d'installer la version du noyau via le système de paquetages de la distribution (mais rien n'empêche d'utiliser les ''vanilla sources'')<br />
<br />
Enfin, il faut vérifier que <tt>/usr/src/linux</tt> est un lien vers le répertoire contenant les sources du noyau à compiler:<br />
<code>ln -sf /usr/src/linux-x.y.z /usr/src/linux</code><br />
<br />
== Dis-moi qui tu es, je te dirai quoi compiler == <br />
<br />
Avant de se lancer dans l'aventure, il est important de connaître son matériel, afin de ne pas oublier par exemple le support du controleur IDE sur lequel se trouve le disque !<br />
<br />
Pour ne rien oublier, il existe quelques petits outils bien sympathiques.<br />
''lspci'', provenant des [http://http://atrey.karlin.mff.cuni.cz/~mj/pciutils.shtml pciutils] pour voir ce que l'on a sur les ports pci, ''lsusb'', provenant des [http://www.linux-usb.org/ usbutils], pour savoir ce que l'on a sur les ports usb.<br />
Il existe également [ftp://ftp.iqchoice.com/pub/people/rail/gmso/ hwinfo] qui peut nous donner pas mal de renseignements sur notre matériel.<br /><br />
Ces petits softs sont disponibles en tant que paquet dans pas mal de distributions, et sont peut être déjà installés.<br /><br />
<br />
Une fois que l'on connaît son matériel, on va pouvoir passer à l'étape suivante.<br />
<br />
== Prérequis == <br />
<br />
Avant de passer à la suite il faut:<br />
* avoir l'environnement de développement <tt>gcc</tt><br />
* si on souhaite utiliser l'interface graphique sous X, il faut autoriser l'affichage à ''root'' avec <code>xhost +</code><br />
* devenir ''root'' (donc avoir le droit de faire des bêtises !): <code>su</code><br />
* enfin, il faut aller dans le répertoire <code>cd /usr/src/linux</code><br />
<br />
== Configuration ==<br />
<br />
Pour configurer le noyau, il y a 4 possibilités:<br />
* modifier le <tt>.config</tt> à la main,<br />
* lancer la commande <code>make config</code>. Dans ce cas, on devra répondre à toutes les questions une par une,<br />
* lancer la commande <code>make menuconfig</code>. Ici, on va configurer le noyau via une interface graphique en ncurses (mode semi-graphique),<br />
* lancer la commande <code>make xconfig</code>. L'interface ici sera graphique sous X.<br />
<br />
=== Les options ===<br />
<br />
Le moment est venu de choisir vos options. <br />Si c'est la première fois que vous compilez le noyau, je vous conseille de les passer toutes en revue les unes après les autres, dans l'ordre, afin de voir si elles s'appliquent à vous ou non.<br />
<br />
De manière générale, il est bon de modulariser un maximum de choses, mais tout n'est pas possible (enfin... pas simplement :) <br />Par exemple, vous ne devriez pas mettre en module ce qui vous permet de monter votre partition racine. Si celle-ci se situe sur un disque IDE, ne mettez pas le support IDE en module, de même si elle se situe sur un disque SCSI, ne mettez pas le support SCSI en module. Si votre partition racine est montée par le réseau et NFS (cas des stations diskless par exemple), ne mettez pas le support de la carte réseau et le support NFS en modules. <br />En effet, les modules sont chargés après le noyau, et si les modules IDE sont sur un disque IDE, il faut d'abord les charger avant de pouvoir accéder au disque, mais pour les charger, il faut avoir accès au disque et donc les avoir chargés avant... vous voyez le cercle vicieux ? <br />En fait, il est possible de contourner ce problème, mais ce document s'adresse aux débutants...<br/><br />
<br />
Tout le reste peut être compilé en modules, c'est à dire carte son, carte réseau (sauf si votre racine est déportée sur un serveur NFS comme dit précédemment), le support ppp (pour internet par modem), le CD-ROM, etc. <br/><br />
<br />
Voici ci-dessous les options '''classiques''' à utiliser pour une configuration classique. Si rien n'est dit ici à propos d'une option, regardez l'aide ou conservez la valeur par défaut ; vous pouvez aussi répondre 'N' à tous les périphériques que vous ne possédez pas, comme par exemple, IDE/ATAPI TAPE, etc.<br/><br />
<br />
Dans le doute, il vaut mieux laisser les options par défaut.<br/><br />
<br />
''Attention'' : cette doc a été mise à jour en se basant sur la version 2.6.13 du noyau ! Si la version est différente (notamment la branche), il est possible que certaines options n'existent pas ou aient été déplacées.<br />
<br />
==== Code maturity level options ====<br />
<br />
Ca ne coûte rien de répondre Y ici !<br/><br />
<code>Prompt for development and/or incomplete code/drivers</code>: Y<br/><br />
<code>Select only drivers expected to compile cleanly</code>: Y<br />
<br />
==== General setup ====<br />
<br />
<code>Support for paging of anonymous memory (swap)</code>: Y<br/><br />
<code>System V IPC</code>: Y<br/><br />
<code>Sysctl support</code>: Y<br/><br />
Pour permettre le hotplug:<br />
<code>Support for hot-pluggable devices</code>: Y<br/><br />
Et enfin :<br />
<code>Kernel userspace events</code>: Y<br />
<br />
==== Loadable module support ====<br />
<br />
Pour que le noyau puisse charger et décharger les modules selon ses besoins:<br />
<code>Enable loadable module support</code>: Y<br /><br />
<code>Module unloading</code>: Y<br/><br />
<code>Automatic kernel module loading</code>: Y<br/><br />
<br />
==== Processor type and features ====<br />
<br />
C'est ici que vous définissez quel est votre type de processeur.<br />
<code>Preemptible kernel</code>: Y. Grâce à cette option, le noyau devient « préemptif ». Cela permet d'avoir un noyau plus réactif.<br />
<br />
==== Bus options ====<br />
<br />
<code>PCI support</code>: Y<br/><br />
<code>PCI device name database</code>: Y<br/><br />
<br />
==== Executable file format ====<br />
<br />
<code> Kernel support for ELF binaries</code>: Y<br/><br />
<code> Kernel support for MISC binaries</code>: M ou Y <br />
<br />
==== Graphics support ====<br />
<br />
<code>Support for frame buffer devices</code>: Y<br/><br />
À vous de choisir votre carte graphique !<br />
<br />
'''Logo configuration'''<br/><br />
À vous de voir si vous voulez un beau logo de tux au démarrage !<br />
<br />
==== Memory technologie Device ====<br />
<br />
À voir selon votre matériel !<br />
<br />
==== block devices ====<br />
<code>Loopback device support</code>: Y<br/><br />
<code>RAM disk support</code> Y ou M si vous comptez utiliser un ramdisk<br/><br />
<code>Initial RAM disk (initrd) support</code> si vous comptez démarrer avec un ramdisk.<br />
<br />
==== Device drivers ====<br />
<br />
Dans la section <code>character devices</code>, il faut mettre en module la gestion de l'agp (<code>/dev/agpart</code>), ainsi que celle de son chipset.<br/><br />
Dans la section <code>ATA/ATAPI/MFM/RLL support</code>, il ne faut pas oublier de mettre Y pour la gestion de la DMA.<br />
<br />
==== SCSI device support ====<br />
<br />
C'est ici que vous pouvez configurer, en plus du SCSI, les lecteurs IOMEGA ZIP sur port parallèle, ainsi que le bus SATA.<br />
À partir du noyau 2.6, on n'utilise plus d'interface SCSI pour les graveurs de CD/DVD.<br />
<br />
==== Networking options ====<br />
<br />
Comme d'habitude, on ne garde, pour les pilotes, que ceux du matériel (ARCnet, TokenRing peuvent être désactivés. Ne garder dans l'ethernet que ce qui concerne la carte réseau...).<br />
Si vous ne comptez pas utiliser l'IPv6 (ou si vous vous demandez ce que c'est), vous pouvez le supprimer.<br/><br />
<br />
L'IrDA et le Bluetooth peut être désactivé si vous ne l'utilisez pas.<br/><br />
<br />
Je vous conseille quand même de garder le <code>PPP</code>.<br />
<br />
==== ISDN ====<br />
<br />
Ceci concerne les connexions numéris.<br />
<br />
==== Unix98 PTY ====<br />
<br />
<code>Unix98 PTY support: Y</code><br/><br />
256 est un bon nombre maximum.<br />
<br />
==== Filesystems ====<br />
<br />
Ici, vous choisissez les systèmes de fichiers dont vous avez besoin (ext2, ext3, éventuellement ReiserFS).<br/><br />
<br />
<code>Kernel automounter version 4 support</code>: M<br/><br />
Ne pas oublier de vérifier <code>CD-ROM/DVD Filesystems</code> et <code>DOS/FAT/NT Filesystems</code> <br/><br />
<br />
Dans <code>pseudo filesystems</code>, mettre Y à :<br />
<code>/proc</code><br/><br />
<code>Virtual memory file system support</code><br/><br />
<br />
<code>/dev file system support</code> est obsolète et remplacé par <code>udev</code>.<br />
<br />
<code>Network File systems</code> n'est utile que si vous montez des systèmes de fichier par le réseau.<br />
<br />
==== Multimedia devices ====<br />
<br />
Ici vous ajoutez vos pilotes pour les cartes radio, ainsi que l'acquisition vidéo (carte TV, webcam...).<br />
<br />
==== Sound ====<br />
<br />
Ne pas utiliser OSS, mais ALSA.<br />
<br />
==== USB support ====<br />
<br />
Vous pouvez utiliser lsmod pour savoir quel module utiliser (entre EHCI, OHCI et UHCI).<br />
Ensuite, c'est à vous de savoir quel matériel vous avez !<br />
<br />
==== Watchdog cards ====<br />
<br />
Si vous vous demandez ce que c'est, c'est que vous n'en avez pas besoin !<br />
<br />
==== Profiling support ====<br />
<br />
Mettre N partout.<br />
<br />
==== Kernel hacking ====<br />
<br />
Même si vous ne vous sentez pas l'âme d'un hacker, je vous conseille de mettre Y à<br/><br />
<code>Kernel debugging</code><br/><br />
<code>Magic SysRq Key</code><br/><br />
<br />
Comme cela, en cas de plantage du système, vous pourrez utiliser les touches magiques pour démonter les partitions et redémarrer « proprement » (sans appuyer sur le bouton reset).<br />
<br />
==== Security options ====<br />
<br />
Vous n'avez sûrement pas besoin de configurer SELinux ou d'autres méthodes de haute sécurité. Donc, un petit N suffit.<br />
<br />
==== Cryptographic options ====<br />
<br />
Les mettre en module ne fait pas de mal.<br />
<br />
==== Library routines ====<br />
<br />
Idem, en module, ça peut éventuellement servir.<br />
<br />
== La compilation ==<br />
<br />
Pour lancer la compilation du noyau, rien de plus simple. Il suffit de lancer :<br/><br />
<code><br />
make && make bzImage modules_install<br />
</code><br />
<br />
La compilation peut être relativement longue.<br />
<br />
== Dernière étape ==<br />
<br />
Maintenant, on va préparer le système à redémarrer avec le nouveau noyau :<br/><br />
<code><br />
cp arch/architecture/boot/bzImage /boot/kernel-X.Y.Z<br />
</code>où ''architecture'' correspond à votre architecture (i386 pour un système 32bits, x86_64 pour un amd64)<br />
<br/><br />
<code><br />
cp System.map /boot/System.map-X.Y.Z<br />
</code><br />
<br />
Si le fichier <tt>/boot/System.map</tt> est un lien, le supprimer, sinon le renommer.<br />
Ensuite, nous allons créer le lien suivant :<br/><br />
<code>ln -s /boot/System.map-X.Y.Z /boot/System.map</code><br />
<br />
Autant copier le fichier de configuration du noyau, on ne sait jamais :<br/><br />
<code><br />
cp .config /boot/config-X.Y.Z<br/><br />
</code><br />
<br />
Enfin, si vous utilisez un ramdisk au boot, il faut le recréer en lançant la commande suivante :<code>mkinitrd</code>, puis copier l'initrd dans <tt>/boot</tt>.<br><br />
<br />
Remarque sur '''initrd''' :<br />
<br />
La plupart des distributions récentes utilisent souvent par défaut un disque RAM initial (initrd) afin de démarrer le système. Ce n'est pas nécessaire en général, sauf si votre système de fichiers racine <tt>/</tt> a besoin de modules pour être chargé (par exemple, s'il se trouve sur un disque SCSI, et que le support SCSI est en modules). Si vous incluez les modules nécessaires au chargement de votre système de fichiers racine (en répondant <tt>Y</tt> au lieu de <tt>M</tt>), vous pouvez vous passer d'initrd.<br />
<br />
Il ne reste plus qu'à configurer le gestionnaire de démarrage ([http://lea-linux.org/cached/index/Admin-admin_boot-grub.html grub], [http://lea-linux.org/cached/index/Admin-admin_boot-LILO.html lilo] ou [http://lea-linux.org/cached/index/Admin-admin_boot-loadlin.html loadlin]). Pour bien le faire, le mieux est de lire la doc sur léa !<br />
<br />
== Annexe : copies d'écran ==<br />
<br />
<code>make menuconfig</code> donne l'écran suivant :<br />
<br />
L'écran suivant contient la liste des sous-menus de configuration. <br />Déplacez vous avec les flèches, et tapez 'Entrée' pour entrer dans chaque sous-menu. <br /> <br />
<br />
{|<br />
| bgcolor="#CCCCCC" | <tt><font size="-2"> Linux Kernel v2.2.13 Configuration<br /> ------------------------------------------------------------------------------<br /> +------------------------------- Main Menu -------------------------------<br /> | Arrow keys navigate the menu. <Enter> selects submenus --->. |<br /> | Highlighted letters are hotkeys. Pressing <Y> includes, <N> excludes, |<br /> | <M> modularizes features. Press <Esc><Esc> to exit, <?> for Help. |<br /> | Legend: [*] built-in [ ] excluded <M> module < > module capable |<br /> | +---------------------------------------------------------------------+ |<br /> | | Code maturity level options ---> | |<br /> | | Processor type and features ---> | |<br /> | | Loadable module support ---> | |<br /> | | General setup ---> | |<br /> | | Plug and Play support ---> | |<br /> | | Block devices ---> | |<br /> | | Networking options ---> | |<br /> | | SCSI support ---> | |<br /> | | Network device support ---> | |<br /> | | Amateur Radio support ---> | |<br /> | | IrDA subsystem support ---> | |<br /> | | ISDN subsystem ---> | |<br /> | | Old CD-ROM drivers (not SCSI, not IDE) ---> | |<br /> | | Character devices ---> | |<br /> | | Filesystems ---> | |<br /> | | Console drivers ---> | |<br /> | | Sound ---> | |<br /> | | Kernel hacking ---> | |<br /> | | --- | |<br /> | | Load an Alternate Configuration File | |<br /> | | Save Configuration to an Alternate File | |<br /> | | | |<br /> | +---------------------------------------------------------------------+ |<br /> +-------------------------------------------------------------------------+<br /> | <Select> < Exit > < Help > |<br /> +-------------------------------------------------------------------------</font></tt><br /><br />
|}<br />
Sur les écrans déplacez vous avec les flèches, tapez 'Y' pour include une fonction, 'M' pour l'inclure en tant que module. Tapez '?' ou 'H' pour avoir de l'aide sur la fonction sélectionnée (je vous recommande de lire l'aide de chaque fonction, et si vous ne comprenez pas, prenez la valeur conseillée). Tapez 'Esc' afin de sortir d'un sous-menu. <br />
<br />
<br />
Après avoir configuré votre noyau, sélectionnez "Save Configuration to an Alternate File", afin d'enregistrer le fichier de configuration et de pouvoir le réutiliser ultérieurement. Enfin, quittez en pressant 'Esc' et enregistrez la configuration.<br />
<br />
<code>make xconfig</code> donne la fenêtre suivante :<br />
<br />
[[Image:kernel-make_xconfig.png]]<br />
<br />
Ce premier écran contient des boutons qui mènent aux différents sous-menus de configuration : <br /> <br />
<br />
{|<br />
|<br />
[[Image:kernel-make_xconfig2.png]]<br />
| Pour chaque option, cliquez sur le bouton [Help] afin de lire la documentation de l'option. <br />Après avoir configuré votre noyau, sélectionnez "Store Configuration to File", afin d'enregistrer le fichier de configuration et de pouvoir le réutiliser ultérieurement. Enfin, quittez en pressant 'Esc', et enregistrez la configuration.<br />
|}<br />
<br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 06/11/1999, Jean-Christophe Cardot<br />
{{CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Wine&diff=10277
Wine
2005-10-30T19:49:57Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div>[[Category:Emuler]]<br />
= Installation et utilisation de Wine. =<br />
<br />
<div class="leatitre">Installation et utilisation de Wine.</div><div class="leapar">par Fred</div><br />
<br />
Faites fonctionner des programmes Windows sous Linux en utilisant Wine.<br />
<br />
----<br />
<br />
== Qu'est ce que Wine ? ==<br />
<br />
Wine c'est deux choses :<br />
<br />
* ''Wine : Wine Is Not an Emulator'' (Wine n'est pas un émulateur), Wine est une bibliothèque qui peut aider à recompiler un programme destiné à Windows pour qu'il fonctionne sous Linux (et maintenant BeOS, * BSD).<br />
* ''Wine : Windows Emulator'' (Émulateur de Windows), Wine est un programme qui émule Windows (c'est à dire qu'il simule son fonctionnement), pour permettre d'utiliser des programmes que l'on ne peut pas recompiler sous Linux en transformant les appels aux fonctions de Windows par des appels aux fonctions de X ou de Linux.<br />
<br />
Avertissement :<br />
<br />
* Wine ne fonctionne que sur des machines à processeur X86 (Intel, AMD, CyRIX, et c.) car Wine émule Windows, pas le processeur : ce qui explique qu'un programme qui fonctionne (il y en a) fonctionne souvant aussi vite sous Wine et sous Windows (même s'il le premier est plus long à charger que le second).<br />
* Wine est encore un projet en développement et par conséquent il est possible qu'il plante, voir qu'il plante votre PC, vous voilà prévenu.<br />
<br />
== Téléchargez les paquetages. ==<br />
<br />
Votre distribution contient très certainement une vieille version de Wine. Comme Wine est un projet en plein développement, il vaut mieux avoir la dernière version si on espère pouvoir faire tourner un quelconque programme. Le site le mieux adapté pour télécharger ces paquetages est : http://www.winehq.com. Cliquez sur la rubrique <tt>"Download"</tt> et choisissez une location en fonction de votre distribution. Choisissez une version <tt>'stripped'</tt> si vous ne comptez pas renvoyez de compte rendu de bug à l'équipe de Wine (pas cool, mais cette version est beaucoup plus petite et légèrement plus rapide que la version <tt>'unstripped'</tt>).<br />
<br />
== Installez les paquetages. ==<br />
<br />
L'installation des paquetages dépend de votre distribution, pour une distribution basée sur RPM (Red Hat, Mandrake, SuSE, etc.) la procédure est la suivante :<br />
<br />
<tt>[user@becane user]$ su</tt><br /><tt>password: xxxxxxxxx</tt><br /><tt>[root@becane user]# rpm -i wine-cvs-stripped-20000831.i586.rpm</tt><br />
<br />
Et c'est tout ? Et bien en général non ! Si vous ne changez rien, wine ne fonctionnera pas car il ne saura pas où trouver les différents composant de Windows dont vous disposez.<br />
<br />
== Le fichier <tt>/etc/wine/wine.conf</tt> ==<br />
<br />
=== Syntaxe ===<br />
<br />
Le fichier de configuration de Wine s'appelle : <tt>/etc/wine/wine.conf</tt>. Il est divisé en plusieurs sections. Chaque section commence par :<br />
<br />
<tt>[Nom de la Section]</tt><br />
<br />
Dans chaque section, on peut définir différentes variables. La définition d'une variable se fait de la manière suivante :<br />
<br />
<tt>Variable=Valeur</tt><br />
<br />
=== Les sections à modifier ===<br />
<br />
Il y a beaucoup de sections dans le fichier wine.conf, mais heureusement, il ne faut en modifier que quelques unes : en effet, le fichier <tt>wine.conf</tt> par défaut est très bien, mais il n'est pas adapté à vos différents disques. Nous partirons donc du fichier fourni avec votre installation de Wine. Pour commencer, vous pouvez éditer ce fichier et y supprimer toutes les sections nommées <tt>[Drive X]</tt> où <tt>X</tt> est une lettre entre A et Z ;-), mais laissez les autres elles sont très bien.<br />
<br />
Pour les besoins de l'exemple nous supposerons que vous avez deux disques dédiés à Windows qui sont montés sur <tt>/mnt/win_c</tt> et <tt>/mnt/win_d</tt>, un lecteur de disquette (<tt>/dev/fd0</tt>) monté sur <tt>/mnt/disquette</tt> et un lecteur de cdrom (<tt>/dev/hdc</tt>) monté sur <tt>/mnt/cdrom</tt>. Le principe restera le même si vous avez une autre configuration.<br />
<br />
Pour chacun des disques dont vous disposez il faut ajouter une section nommée <tt>[Drive X]</tt> dans le fichier <tt>wine.conf</tt> où <tt>X</tt> est le nom du disque sous Windows. Exemple, pour votre lecteur de disquette la section s'appellera <tt>[Drive A]</tt>. Pour chaque section vous pouvez définir les variables suivantes :<br />
<br />
* <tt>'Path'</tt> : le répertoire dans lequel est monté le lecteur en question (cette variable est obligatoire).<br />
* <tt>'Type'</tt> : le type de lecteur en question. Elle peut prendre les valeurs suivantes : <tt>'floppy'</tt> pour un lecteur de disquette, <tt>'hd'</tt> pour un disque dur, <tt>'cdrom'</tt> pour un lecteur de cdrom, et <tt>'network'</tt> pour tous les autres cas. (cette variable est obligatoire)<br />
* <tt>'Label'</tt> : le nom de ce lecteur sous Windows (cette variable est facultative)<br />
* <tt>'Serial'</tt> : le numéro de série de ce lecteur sous Winodws (cette variable est facultative)<br />
* <tt>'Filesystem'</tt> : le type de système de fichier de ce lecteur. Les valeurs possibles sont : <tt>'msdos'</tt> ou <tt>'fat'</tt> pour un disque en <tt>FAT16</tt>, <tt>'win95'</tt> ou <tt>'vfat'</tt> pour les autres type de disque. Il existe une valeur <tt>'unix'</tt> mais elle est déconseillée. (cette variable est facultative)<br />
* <tt>'Device'</tt> : le nom de périphérique sous Linux. Vous ne devez renseigner cette variable que si vous voulez que Wine accède directement au périphérique sans passer par les routines de gestion de fichier de Linux. Ce n'est conseillé que pour les lecteurs de disquettes et de cdrom.<br />
<br />
Voyons, dans l'exemple précité quelles vont être les sections qu'il nous faut ajouter :<br />
<br />
<blockquote><tt>[Drive A]</tt><br /><tt>Path=/mnt/floppy</tt><br /><tt>Type=floppy</tt><br /><tt>Label=Floppy</tt><br /><tt>Serial=87654321</tt><br /><tt>Device=/dev/fd0</tt><tt></tt><br />
<br />
<tt>[Drive C]</tt><br /><tt>Path=/mnt/win_c</tt><br /><tt>Type=hd</tt><br /><tt>Label=win-c</tt><br /><tt>Filesystem=win95</tt><tt></tt><br />
<br />
<tt>[Drive D]</tt><br /><tt>Path=/mnt/win_d</tt><br /><tt>Type=hd</tt><br /><tt>Label=win-d</tt><br /><tt>Filesystem=win95</tt><tt></tt><br />
<br />
<tt>[Drive E]</tt><br /><tt>Path=/mnt/cdrom</tt><br /><tt>Type=cdrom</tt><br /><tt>Label=CD-Rom</tt><br /><tt>Filesystem=win95</tt><br /><tt>Device=/dev/hdc</tt><br />
<br />
</blockquote><br />
<br />
Attention : l'utilisateur devra avoir le droit d'écrire sur les disques pour lesquels la variable <tt>'Device'</tt> est renseignée. En général, il est astucieux d'ajouter deux autres lecteurs (qui n'existe pas pour Windows) : un disque pour les fichiers temporaires (le même que le répertoire /tmp de Linux) et le disque qui correspondra au répertoire maison de l'utilisateur :<br />
<br />
<blockquote><tt>[Drive F]</tt><br /><tt>Path=/tmp</tt><br /><tt>Type=hd</tt><br /><tt>Label=Tmp Drive</tt><br /><tt>Filesystem=win95</tt><tt></tt><br />
<br />
<tt>[Drive G]</tt><br /><tt>Path=${HOME}</tt><br /><tt>Type=network</tt><br /><tt>Label=Home</tt><br /><tt>Filesystem=win95</tt><br />
<br />
</blockquote><br />
<br />
Voilà, il ne reste plus qu'à modifier la section [wine] de façon à ce que le disque temporaire soit pris en compte correctement :<br />
<br />
<blockquote><tt>[wine]</tt><br /><tt>Windows=c:\windows</tt><br /><tt>System=c:\windows\system</tt><br /><tt>Temp=f:\</tt><br /><tt>Path=c:\windows;c:\windows\system</tt><br /><tt><nowiki># Profile=c:\windows\Profiles\Administrator</nowiki></tt><br /><tt>GraphicsDriver=x11drv</tt></blockquote><br />
<br />
Si vous utilisez des profiles sous Windows vous pouvez décommenter la ligne profile en la modifiant pour qu'elle corresponde à votre installation. Maintenant wine doit pouvoir fonctionner.<br />
<br />
=== Si vous n'avez pas Windows ===<br />
<br />
Wine permet même de faire fonctionner quelques programmes sans Windows. Mais, il faut toujours un répertoire C:\WINDOWS ainsi qu'un répertoire C:\WINDOWS\SYSTEM donc, tout ce que vous avec à changer c'est de créer ces répertoire, par exemple par :<br />
<br />
<blockquote><tt><nowiki># mkdir /mnt/win_c</nowiki></tt><br /><tt><nowiki># mkdir /mnt/win_c/windows</nowiki></tt><br /><tt><nowiki># mkdir /mnt/win_c/windows/system</nowiki></tt></blockquote><br />
<br />
Et cela comblera Wine.<br />
<br />
== Utilisation ==<br />
<br />
Pour utiliser Wine, c'est relativement simple. Wine comprend les noms de fichiers Windows et Linux. Donc, pour un premier test vous pouvez taper :<br />
<br />
<blockquote><tt>$ wine winhelp</tt></blockquote><br />
<br />
Pour lancer WinHelp (qui ce trouve dans le PATH de Windows). Vous allez voir un certain nombre de messages s'afficher avant que WinHelp ne s'ouvre : c'est normal, Wine est un programme en développement. <br />Vous pouvez aussi taper :<br />
<br />
<blockquote><tt>$ wine "C:\\Program Files\\WinZip\\winzip32.exe"</tt></blockquote><br />
<br />
pour lancer winzip. Attention les doubles \\ sont obligatoires car ils ont une signification particulière pour le shell. <br />On peut aussi taper :<br />
<br />
<blockquote><tt>$ wine /mnt/cdrom/autorun.exe</tt></blockquote><br />
<br />
pour lancer le programme autorun sur le lecteur de CDROM.<br />
<br />
Normalement, un certain nombre de programmes que vous allez essayer va fonctionner, mais la plus grande part ne fonctionnera pas : il faut essayer. Vous pouvez allez voir sur le site de wine pour avoir une idée des programmes qui vont fonctionner, ainsi que quelques conseils de configuration de Wine pour les faire fonctionner.<br />
<br />
== Trucs & Astuces ==<br />
<br />
Je ne suis pas un spécialiste de Wine, mais voilà ce que j'ai remarqué :<br />
<br />
# Si vous utilisez un jeu qui fonctionne habituellement en 640x480x256 couleurs il vaut mieux que X fonctionne dans cette résolution et cette profondeur de couleur.<br />
# si vous utilisez un jeu qui utilise DirectX il vaut mieux appeler le programme par : <tt>'wine --winver nt40 <programme>'</tt>.<br />
# dans la section <tt>[x11drv]</tt> vous pouvez mettre la variable <tt>Managed</tt> à <tt>Y</tt> : <tt>Managed = Y</tt>, pour permettre à votre gestionnaire de fenêtres de gérer les fenêtres Wine.<br />
# si vous avez des problèmes avec des jeux utilisant DirectX, il peut être astucieux de mettre dans cette même section la variable <tt>DXGrab</tt> à <tt>Y</tt> (expérimentez !).<br />
# Pour utiliser [http://lea-linux.org/trucs/?aff_item=156 Diablo ][] sous Wine. <br />
<br />
Quand un programme ne fonctionne pas : essayez de télécharger la dernière version de Wine.<br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Frédéric Bonnaud le 03/09/2000.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 03/09/2000, Frédéric Bonnaud<br />
{{CC-BY-SA}}<br />
<br />
<br />
=Autres ressources=<br />
<br />
* [http://www.winehq.com WineHQ]<br />
* [http://www.winecentric.com/ Winecentric]</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=LVM&diff=10274
LVM
2005-10-30T17:28:28Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div>[[Category:Administration système]]<br />
= Le LVM (Logical Volume Manager) =<br />
<br />
<div class="leatitre">Le LVM (Logical Volume Manager)</div><div class="leapar">Par [mailto:anne at lea-linux point org Anne]</div><br />
<br />
Un des aspects cruciaux dans l'administration d'un serveur ou d'une machine de bureau est la gestion de l'espace disque. Quoi de plus énervant que de voir l'installation d'une application échouer par manque d'espace, ou un serveur rendu indisponible parce que le système de fichiers /var était plein du fait des fichiers de log ?<br />
<br />
Un outil apporte une solution satisfaisante et efficace : le LVM (Logical Volume Manager).<br />
<br />
= De l'utilité du LVM =<br />
<br />
Le LVM ou Logical Volume Manager, est une technique créée à la base par IBM consistant à fournir la possibilité de modifier la taille des partitions sur les disques durs sans avoir besoin de tout reformater, voire de créer des partitions s'étalant sur plusieurs disques. L'objectif est ainsi d'éviter arrêt et redémarrage d'une machine en production. Cette technique est disponible sur linux depuis la version 2.4 du noyau (très exactement 2.3.47).<br />
<br />
Dans un partitionnement de type classique, à l'aide des commandes fdisk, vous ne pouvez avoir que 4 partitions primaires pour chaque disque (en IDE) ou éventuellement 3 partitions primaires et une partition étendue qui contiendra des partitions logiques. L'inconvénient de ce type de partitionnement est que lorsque vous souhaitez réduire la taille d'une partition ou l'augmenter, vous devez notamment disposer d'outils spécifiques comme GNU-parted. De plus, le partitionnement ne se fera que disque par disque. Imaginez alors que vous souhaitiez ajouter un deuxième disque sur votre machine ou agrandir la taille de votre système de fichiers /home...<br />
<br />
Vous ne pourrez pas profiter de l'espace disponible sur ce deuxième disque pour agrandir /home, à moins d'y accrocher un nouveau système de fichiers. Agacant non ?<br />
<br />
Eh bien, LVM est là pour vous simplifier la vie.<br />
<br />
= Les composants du LVM =<br />
<br />
Le principe de fonctionnement de LVM est relativement simple. Il s'agit en fait pour effectuer ce type de partitionnement, de s'affranchir complètement des limites physiques du ou des disques disponibles. Les étapes ci-dessous en décrivent le fonctionnement. Le LVM s'accompagne aussi d'un certain nombre de termes techniques énoncés également ci-dessous.<br />
<br />
* Chaque disque dur ou partition va être transformé en '''volume physique'''. Cette opération consiste à découper le disque en tranches, appelées Physical Extents (PE). Par défaut (et convention), 1 PE = 4Mo.<br />
* Chaque volume physique va être inséré dans un '''groupe de volumes'''. Celui-ci peut contenir un ou plusieurs volumes physiques (donc disques ou partitions). Un groupe de volume est un espace logique découpé en Logical Extents (LE) de même tailles que les physical extents, soit 4 Mo par défaut. <br />
Le système va ensuite établir des '''pointeurs''' entre un physical extent et un logical extent comme indiqué sur le schéma ci-dessous. (schéma 1)<br />
'''Schéma 1 : système des pointeurs LVM'''<br />
[[Image:lvm-lvm4.jpg]]<br />
* La dernière étape va consister à découper le groupe de volumes en partitions appelées '''volumes logiques''' dans lesquelles nous pourrons au choix, créer un système de fichier, une partition de swap. Ces partitions pourront être redimensionnées et/ou déplacées.<br />
<br />
Voici de manière shématique à quoi pourrait ressembler votre(vos) disque(s) après ce traitement (Schéma 2).<br />
<br />
'''Schéma 2 : impact de LVM sur les disques durs'''<br />
<br />
[[Image:lvm-lvm3.jpg|thumb|400px|Schéma d'un groupe de volumes sur deux disques]]<br />
<br />
Dans ce cas de figure, les deux disques hda et hdb ont été transformés en volumes physiques. Puis ils ont été insérés tous les deux dans un groupe de volumes appelé vg01. A partir de ce moment-là, il n'est plus nécessaire de tenir compte des limites physiques des disques, en effet, nous n'avons plus qu'un espace, et un seul, de 36 Go (regroupant donc nos deux unités de disques hda et hdb). Le groupe de volumes a ensuite été découpé en 3 volumes logiques, nommées lvol01, lvol02, lvol03. On remarquera que lvol02 est composé de logical extents pointant sur des physical extents appartenant à hda et hdb. La dernière étape consistera à créer un système de fichiers dans chacun de ces volumes logiques.<br />
<br />
<u>Remarques</u> :<br />
<br />
* la taille que l'on attribuera à un volume logique s'exprime en nombre de logical extents. Ceux-ci sont indivisibles. Si sa taille est de 4 Mo et que je souhaite un volume logique de 14 Mo, le système attribuera 4 logical extents au volume logique, soit 16 Mo (arrondi au nombre de LE supérieur) <br />
* la taille d'un PE, et donc d'un LE, est personnalisable lors de la création d'un volume physique. <br />
* les noms des groupes de volumes et volumes logiques sont personnalisables à leur création<br />
* '''Attention : la création d'un volume physique écrase toutes les données existantes sur la partition et/ou le disque !!''' <br />
* L'utilisation du LVM pour partitionner un disque entraine une perte d'espace liée à l'écriture des données nécessaires au système pour gérer le LVM (métadatas) : <br />
** la PVRA : Physical Volume Reserved Area. Comme son nom l'indique, elle contient les informations LVM spécifiques au volume physique. <br />
** la VGRA : Volume Group Reserve Area. Elle contient les informations liées au groupe de volumes mais aussi aux volumes logiques contenus dans le groupe de volumes <br />
** la BBRA : Bad Block Relocation Area : cette zone contient des informations liées au mécanisme de ré-allocation des blocs défectueux.<br />
<br />
= Utiliser le LVM : ce dont il faut disposer =<br />
<br />
Pour être utilisé, le LVM nécessite de disposer du driver qui permet de générer la couche assurant le mapping (la carte) entre périphérique physique et vue logique, des utilitaires pour manipuler ce mapping et des périphériques physiques.<br />
<br />
== Kernel et utilitaires ==<br />
<br />
Le LVM est fourni lors de l'installation, sauf sur de très vieux systémes (noyau 2.2). Il faut quand même savoir que l'implémentation du LVM se fait à deux niveaux :<br />
<br />
* le kernel,<br />
* les commandes nécessaires pour gérer les structures LVM. <br />
<br />
Au niveau du kernel lors de l'installation ou de la recompilation du noyau, vous devez avoir intégré ou mis en module le driver LVM. Celui-ci se situe dans le menu de compilation "Multi-device support". On peut le vérifier de la manière suivante :<br />
<br />
<div class="code">root@pingu# grep -i lvm /boot/config<br /> # Multi-device support (RAID and LVM)<br /> CONFIG_BLK_DEV_LVM=m</div><br />
<br />
Vous devez également disposer des commandes nécessaires à l'administration du LVM. Elles sont incluses dans le package lvm. Pour vérifier qu'il est installé (dans le cas d'une Mandriva) :<br />
<br />
<div class="code">root@pingu# rpm -qa|grep lvm<br /> lvm-1.0.3-9</div><br />
<br />
Toutes les commandes passées en revue dans la suite de cet article font partie de ce paquetage.<br />
<br />
== Sur quels périphériques et systèmes de fichiers puis-je faire du LVM ? ==<br />
<br />
Pour pouvoir utiliser le LVM, vous devez disposer soit d'un disque vierge (rappel : la création d'un volume physique entrainera la perte de données existantes) et/ou d'une partition primaire vierge (moins utile mais faisable).<br />
<br />
Toutefois attention : vous ne pourrez pas mélanger partitionnement classique et LVM au sein d'un groupe de volumes.<br />
<br />
Il est possible d'utiliser le LVM pour tous vos systèmes de fichiers, exception faite de « /boot », qui pose quelques problèmes. Par contre il est tout à fait possible de l'inclure sur un ou plusieurs volumes logiques. D'ailleurs la plupart des distributions proposent aujourd'hui cette option dès l'installation. La seule contrainte est de prévoir le chargement du module LVM dès le démarrage. Pour ce faire, on créera une image initrd contenant le module LVM à l'aide de la commande lvmcreate_initrd. On modifiera également en conséquence le fichier /etc/lilo.conf.<br />
<br />
= Configuration du LVM =<br />
<br />
Passons maintenant à la pratique.<br />
<br />
Pour la mise en application, nous allons reprendre les 3 étapes énoncées ci-dessus. A chaque fois, je présenterai la commande correspondante à la création de l'élément et une commande de recueil d'informations pour vérifier que l'opération a été correctement réalisée.<br />
<br />
== L'arborescence du LVM ==<br />
<br />
À chaque élément du LVM correspond un fichier spécial dans /dev. Le volume physique est représenté par le fichier spécial du disque dur ou de la partition correspondant. Le groupe de volume dispose d'un répertoire portant son nom dans lequel on trouvera le fichier spécial group.<br />
<br />
<div class="code"><nowiki># ls -l /dev/datas/group</nowiki><br /> crw-r----- 1 root root 109, 1 jan 1 1970 group</div><br />
<br />
Dans ce répertoire, on trouvera également un fichier spécial par volume logique créé à l'intérieur de ce groupe de volumes.<br />
<br />
<div class="code"><nowiki># tree /dev/users /dev/public</nowiki><br /> /dev/users<br /> |--datas<br /> |--group<br /> `--private<br /> /dev/public<br /> |--ftp<br /> |--group<br /> `--web</div><br />
<br />
Outre les fichiers spéciaux, on trouve également le fichier /etc/lvmtab et /etc/lvmtab.d. Ils contiennent la base de données manipulée par les commandes lvm.<br />
<br />
== Création d'un volume physique ==<br />
<br />
La première étape consiste à transformer notre disque en volume physique. L'opération s'effectue en trois temps :<br />
<br />
'''Préparation de l'espace''' à utiliser avec le LVM : cette étape s'effectue grâce à la commande fdisk. Vous allez devoir attribuer le type lvm à votre disque ou votre partition : <br />
<br />
<code>root@pingu# fdisk /dev/hdb<br />
Commande (m pour aide) : p<br />
Disk /dev/hdb: 13.5 GB, 13578485760 bytes<br />
255 heads, 63 sectors/track, 1650 cylinders<br />
Units = cylindres of 16065 * 512 = 8225280 bytes<br />
Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système<br />
/dev/hdb1 1 730 5863693+ 8e Linux LVM<br />
/dev/hdb2 731 1339 4891792+ 8e Linux LVM<br />
/dev/hdb3 1340 1650 2498107+ 8e Linux LVM</code> <br />
<br />
Ensuite, il est nécessaire de lancer '''la commande vgscan''' si vous utilisez LVM pour la première fois sur le disque dur ou la partition. La commande va créer notamment le fichier /etc/lvmtab et le répertoire /etc/lvmtab.d. <br />
<br />
<code># vgscan<br />
vgscan -- reading all physical volumes (this may take a while...)<br />
vgscan -- "/etc/lvmtab" and "/etc/lvmtab.d" successfully created<br />
vgscan -- WARNING: This program does not do a VGDA backup of your volume group</code> <br />
<br />
Création du volume physique : la commande est pvcreate (physical volume creation). <br />
pvcreate [-f] </dev/hdxx> où<br /> -f : force la création du volume. A utiliser si le disque avait déjà été transformé en volume physique.<br /> /dev/hdxx : fichier spécial du disque ou de la partition à transformer en volume physique<br />
<u>Exemple</u> : création d'un volume physique à partir de hdb1<br />
<code># pvcreate /dev/hdb1<br />
pvcreate -- physical volume "/dev/hdb1" successfully created</code><br />
<br />
== Création d'un groupe de volume ==<br />
<br />
Une fois le volume physique créé, il faut alors insérer le ou les volumes physiques ainsi créés dans un groupe de volumes. On utilise la commande vgcreate :<br />
<br />
vgcreate <nom_du_volume></dev/hdxx> où<br /> <nom_du_volume> : nom du groupe de volume - l'opération crée alors le répertoire /dev/nom_du_volume contenant le fichier spécial group qui représente ce groupe de volumes.<br /> </dev/hdxx> : fichier spécial du volume physique<br />
<br />
<u>Exemple</u> : création d'un groupe de volumes nommé volume1 avec hdb1<br />
<br />
<div class="code"><nowiki># vgcreate volume1 /dev/hdb1</nowiki><br /> vgcreate -- INFO: using default physical extent size 4 MB<br /> vgcreate -- INFO: maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte<br /> vgcreate -- doing automatic backup of volume group "volume1"<br /> vgcreate -- volume group "volume1" successfully created and activated</div><br />
<br />
== Création d'un volume logique ==<br />
<br />
Une fois le groupe de volume créé, on peut alors le découper en un ou plusieurs volumes logiques grâce à la commande lvcreate :<br />
<br />
lvcreate -L tailleK|M|G [-n nom] <nom_volume> où<br /> -L tailleK|M|G : taille du volume logique exprimable en Ko, Mo ou Go<br /> -n nom : nom du volume logique - l'opération crée un fichier spécial portant ce nom pour le volume logique et sera placé dans le répertoire /dev/nom_volume<br />
<br />
<nom_volume> : nom du groupe de volumes dans lequel sera créé le volume logique.<br />
<br />
<u>Exemple</u> : création d'un volume logique de 600 Mo nommé part1 dans le groupe de volume volume1<br />
<br />
<div class="code"><nowiki># lvcreate -L 600 -n part1 volume1</nowiki><br /> lvcreate -- doing automatic backup of "volume1"<br /> lvcreate -- logical volume "/dev/volume1/part1" successfully created</div><br />
<br />
Une particularité de la création d'un volume logique est le choix du mapping entre les LE et les PE. Par défaut, ce mapping est effectué de manière linéaire. Il est possible également de réaliser du stripping (répartition des données sur un ou plusieurs diques), ce qui permet d'améliorer le temps d'accès aux données. Ci-dessous, ce schéma montre la différence de répartition des LE en fonction de ces deux modes.<br />
<br />
Des options de la commande lvcreate permettent de donner le nombre de stripes (et donc de volumes physiques utilisés) et leur taille. (Schémas 4 et 5)<br />
<br />
'''Schéma 4 : Volume logique en mode linéaire'''<br />
<br />
[[Image:lvm-lvm2.jpg]]<br />
<br />
'''Schéma 5 : Volume logique en mode stripping'''<br />
<br />
[[Image:lvm-lvm1.jpg]]<br />
<br />
= Recueillir des informations sur le LVM =<br />
<br />
A tout moment il est possible de recueillir des informations sur les structures LVM : volume physique, groupe de volumes et volumes logiques. On utilisera pour cela respectivement les commandes pvdisplay, vgdisplay et lvdisplay. Ces commandes ne font en fait qu'afficher dans un format lisible le contenu respectif de la PVRA, VGRA. Nous allons détailler les principales informations au moyen d'exemples ci-dessous.<br />
<br />
La description d'un volume physique procure notamment le nom du volume physique, le nom du groupe de volume dans lequel est inséré le dit volume physique, sa taille, le nombre de volumes logiques contenus, la taille des physical extents, le nombre de PE contenus dans le volume physique, le nombre de PE libres.<br />
<br />
<div class="code"><br />
<br />
<nowiki># pvdisplay /dev/hdb1<br />
--- Physical volume ---<br />
PV Name /dev/hdb1<br />
VG Name volume1<br />
PV Size 5.59 GB [11727387 secs] /<br />
NOT usable 4.19 MB [LVM: 133 KB]<br />
PV# 1<br />
PV Status available<br />
Allocatable yes<br />
Cur LV 1<br />
PE Size (KByte) 4096<br />
Total PE 1430<br />
Free PE 1230<br />
Allocated PE 200<br />
PV UUID DTWrWh-5oUP-KrdB-US55-c9wP-eKii-6z3uU7</nowiki><br />
<br />
</div><br />
<br />
La description d'un groupe de volumes permet de vérifier son nom, le type d'accès aux données (écriture, lecture), le nombre maximum de volumes logiques créables dans ce groupe de volume, sa taille en PE et LE...<br />
<br />
<div class="code"><br />
<br />
<nowiki># vgdisplay volume1<br />
--- Volume group ---<br />
VG Name volume1<br />
VG Access read/write<br />
VG Status available/resizable<br />
VG # 0<br />
MAX LV 256<br />
Cur LV 1<br />
Open LV 0<br />
MAX LV Size 255.99 GB<br />
Max PV 256<br />
Cur PV 1<br />
Act PV 1<br />
VG Size 5.59 GB<br />
PE Size 4 MB<br />
Total PE 1430<br />
Alloc PE / Size 150 / 600 MB<br />
Free PE / Size 1280 / 5 GB<br />
VG UUID 5XxOO1-ZNl8-zocw-6dR5-44LX-oyYc-MYHpN2</nowiki><br />
<br />
</div><br />
<br />
Enfin la description d'un volume logique contient son nom, le type d'accès aux données, sa taille...<br />
<br />
<div class="code"><br />
<br />
<nowiki># lvdisplay /dev/volume1/part1<br />
--- Logical volume ---<br />
LV Name /dev/volume1/part1<br />
VG Name volume1<br />
LV Write Access read/write<br />
LV Status available<br />
LV # 1<br />
# open 0<br />
LV Size 600 MB<br />
Current LE 150<br />
Allocated LE 150<br />
Allocation next free<br />
Read ahead sectors 1024<br />
Block device 58:0</nowiki><br />
<br />
</div><br />
<br />
= Commandes complémentaires =<br />
<br />
Jusqu'à maintenant, nous avons vu comment créer des strutures LVM et obtenir de l'information. Nous allons voir maintenant d'autres opérations réalisables pour la gestion du partitionnemement et qui mettent en évidence toute la souplesse apportée par le LVM en la matière : agrandir ou réduire un groupe de volume, redimensionner un volume logique.<br />
<br />
== Redimensionner un groupe de volumes ==<br />
<br />
Un groupe de volumes est constitué d'un ou plusieurs volumes physiques. Il est possible à tout moment d'ajouter ou retirer un ou plusieurs volumes physiques afin d'augmenter ou diminuer l'espace disponible d'un groupe de volumes.<br />
<br />
Les commandes sont respectivement vgextend et vgreduce :<br />
<br />
<div class="code">vgextend nom_volume /dev/hdxx<br /> vgreduce nom_volume /dev/hdxx</div><br />
<br />
où<br />
<br />
nom_volume : nom du groupe de volume à redimensionner<br /> /dev/hdxx : volume physique à ajouter ou retirer du groupe de volumes.<br />
<br />
Vous devez augmenter l'espace du groupe de volume volume1 de 6 Go. Pour cela vous disposez d'un disque que vous allez ajouter. Ci-dessous les étapes à réaliser :<br />
<br />
# création du volume physique à partir de hdb2 <div class="code"><nowiki># pvcreate /dev/hdb1</nowiki><br /> pvcreate -- physical volume "/dev/hdb1" successfully created</div><br />
# ajout de hdb2 au groupe de volumes volume1 <div class="code"><nowiki># vgextend volume1 /dev/hdb2 </nowiki><br /> vgextend -- INFO:maximum logical volume size is 255.99 Gigabyte vgextend<br /> --doing automatic backup of volume group "volume1" vgextend<br /> --volume group "volume1" successfully extended</div><br />
<br />
On pourra vérifier la bonne réalisation de l'opération grâce à la commande vgdisplay.<br />
<br />
== Redimensionner un volume logique ==<br />
<br />
De la même façon, il est possible de diminuer ou augmenter la taille d'un volume logique au moyen des commandes lvreduce et lvextend.<br />
<br />
<div class="code">lvextend -L taille /dev/nom_volume/vol_logique<br /> vreduce -L taille /dev/nom_volume/vol_logique </div><br />
<br />
où<br /> nom_volume : nom du groupe de volume à redimensionner<br /> dev/hdxx : volume physique à ajouter ou retirer du groupe de volumes<br /> -L taille : taille finale du volume logique (après redimensionnement).<br />
<br />
Les étapes à respecter pour redimensionner un volume logique :<br />
<br />
# démontage du système de fichier (commande umount) ; <br />
# réduction / augmentation de la taille du système de fichiers : on utilisera pour cela un utilitaire fourni dans le package LVM ; <br />
# réduction / augmentation de la taille du volume logique ; <br />
# remontage du système de fichiers. <br />
<br />
Si l'on veut augmenter l'espace du volume logique part1 en passant de 600 à 800 Mo, il ne nous restera plus qu'à procéder de la manière suivante :<br />
<br />
<div class="code"><nowiki># lvextend -L 800 /dev/volume1/part1</nowiki><br /> lvextend -- extending logical volume "/dev/volume1/part1" to 800 MB<br /> lvextend -- doing automatic backup of volume group "volume1"<br /> lvextend -- logical volume "/dev/volume1/part1" successfully extended</div><br />
<br />
Là encore on pourra vérifier le bon déroulement de l'opération grâce aux commandes lvdisplay pour le volume logique et df pour le système de fichiers. Les remarques ci-dessus sont une description générale de l'opération. Ces étapes peuvent toutefois varier en fonction du système de fichiers utilisé. Certains procurent en effet la possibilité d'effectuer les opérations de redimensionnement « à chaud » c'est-à-dire sans démontage. Ci-contre un tableau comparatif des différents systèmes de fichiers les plus couramment rencontrés (Tableau 1).<br />
<br />
'''Tableau 1 : manipulation des systèmes de fichiers'''<br />
<br />
{| width="90%" border="1"<br />
| align="center" | Système de fichiers<br />
| align="center" | diminution<br />
| align="center" | Augmentation<br />
| align="center" | Utilitaires<br />
|-<br />
| width="15%" | ext3<br />
| width="22%" | démontage préalable<br />
| width="22%" | démontage préalable<br />
| width="42%" | e2fsprogs (resize2fs)<br />
|-<br />
| width="15%" | ReiserFS<br />
| width="22%" | démontage préalable<br />
| width="22%" | opération on-line<br />
| width="42%" | reiserfsprogsv (resize_reiserfs)<br />
|-<br />
| width="15%" | XFS<br />
| width="22%" | impossible<br />
| width="22%" | opération on-line<br />
| width="42%" | xfsprogs (xfs_growfs)<br />
|}<br />
<br />
== Une fonction particulière du LVM : la réalisation de snapshots ==<br />
<br />
La difficulté fréquemment rencontrée pour la réalisation de sauvegardes est de disposer de données cohérentes. Cela implique parfois d'arrêter un ou plusieurs services comme dans le cas des bases de données. Le LVM apporte un élément de réponse avec la possibilité de créer des snapshots. Il s'agit d'image à un moment t des données situées sur un volume logique. Le volume de snapshot ne nécessite pas autant d'espace que le volume initial dans la mesure où il ne contiendra réellement que les métadatas concernant les données à sauvegarder.<br />
<br />
== Autres commandes ==<br />
<br />
Cet article n'abordera pas le détail de toutes les commandes, qui sont plutôt simples à utiliser une fois que les concepts de base du LVM sont compris. Dans le tableau ci-après une liste de commandes utilisables et la description rapide de leur rôle. Voir le man de la commande pour plus d'informations.<br />
<br />
'''Commandes générales'''<br />
<br />
* lvmcreate_initrd : création d'une image initrd lorsque le système utilise le LVM<br />
* lvmdiskscan : scanner l'ensemble des disques et partitions pour éditer une description de l'espace<br />
* vgscan : création de /etc/lvmtab et /etc/lvmtab.d<br />
'''Gestion des volumes physiques'''<br />
* pvchange : changer les attributs d'un PV<br />
* pvcreate : création d'un PV<br />
* pvdata : afficher des informations de debug<br />
* pvdisplay : afficher des informations d'un PV<br />
* pvscan : lister tous les PV existant sur tous les disques<br />
'''Gestion des groupes de volumes'''<br />
* vgcfgbackup : sauvegarder la VGDA<br />
* vgcfgrestore : restaurer la VGDA<br />
* vgchange : changer les attributs d'un VG<br />
* vgck : vérification de la VGDA<br />
* vgcreate : créer un VG<br />
* vgdisplay : voir les informations<br />
* vgexport : désactiver un VG pour pouvoir extraire les PV<br />
* vgimport : activer et déclarer un VG sur le système<br />
* vgextend : ajouter un ou plusieurs PV dans un VG<br />
* vgmerge : fusionner deux VG<br />
* vgmknodes : recréer /dev/nom_volume et le fichier spécial group<br />
* vgreduce : extraire un ou plusieurs PV d'un VG<br />
* vgremove : supprimer un VG<br />
* vgrename : renommer un VG<br />
'''Gestion des volumes logiques'''<br />
* lvcreate : création d'un VL lvchange : modification des attributs d'un VL<br />
* lvdisplay : voir les informations d'un VL<br />
* lvextend : augmenter la taille d'un VL<br />
* lvreduce : réduire la taille d'un VL<br />
* lvremove : supprimer un VL<br />
* lvrename : renommer un VL<br />
* lvscan : recherche de tous les VL existant <br />
= Utilisation pratique du LVM dans la gestion de l'espace =<br />
Vous diposez d'un groupe de volume dans lequel vous n'avez plus d'espace disponible. Pour pouvoir augmenter un des volumes logiques, il va donc falloir ajouter un disque au groupe de volume. Comme pour tout élément du LVM, la première étape consiste à le transformer en volume physique ("pvcreate"). Puis on va insérer le nouveau volume physique dans le groupe de volume au moyen de la commande "vgextend". C'est tout !<br />
Plus complexe, vous pouvez, pour quelle que raison que ce soit, envisager de déplacer un groupe de volume d'une machine à une autre. Si une sauvegarde de données est toujours conseillée par sécurité (mais comme vous êtes prévoyant vous en disposez de toute façon ;)), l'opération va consister à désactiver le groupe de volume à déplacer, enregistrer les métadatas le concernant. Puis on va réinjecter ces métadatas sur la machine destinataire et réactiver le groupe de volume sur cette machine. Les données seront alors accessibles de la même façon que sur l'ancienne machine (sous réserve de conserver les mêmes points de montage).<br />
Ci-dessous les étapes effectuées :<br />
*# désactivation du groupe de volume ("datas") :<br /><code><nowiki># vgchange n datas </nowiki></code> <br />
*# sauvegarde des métadatas du groupe de volume :<br /> # vgcfgbackup datas <br />
*# retrait du groupe de volume de la configuration système :<br /><code><nowiki># vgexport datas </nowiki></code><br />
*# arrêt de la première machine, transfert des disques dans la deuxième et redémarrage des machines <br />
*# restauration des métadatas concernant ce groupe de volume sur la nouvelle machine :<br /><code><nowiki># vgcfgrestore -f datas.conf /dev/hda3</nowiki><br /> # vgcfgrestore -f datas.conf /dev/hda4</code> si les volumes physiques sont hda3 et hda4. <br />
*# déclaration du groupe de volume sur la machine :<br /><code><nowiki># vgimport datas /dev/hda3 /dev/hda4</nowiki></code> <br />
*# activation du groupe de volume importé :<br /><code><nowiki># vgchange y datas </nowiki></code><br />
Il ne vous reste plus qu'à modifier en conséquence /etc/fstab pour le montage automatique des systèmes de fichiers contenus dans le groupe de volume.<br />
= Evolution du LVM : LVM 2 =<br />
Avec la sortie du noyau 2.6, le LVM a été revu et corrigé et la version LVM2 est disponible de base avec ce noyau. Il est possible de l'utiliser avec un noyau 2.4.x moyennant recompilation de ce même noyau.<br />
== Le device-mapper ==<br />
Le driver du LVM a été complètement réécrit, ce qui lui procure encore plus d'efficacité et de souplesse. La grande nouveauté réside dans l'utilisation de ce driver, utilisé pour gérer la couche d'abstraction nécessaire dans le cadre de la gestion de volumes logiques. Cette couche d'abstraction a pour fonction principale de réaliser le mapping résultant de l'agrégat par bandes (stripping) des périphériques physiques utilisés.<br />
Le device-mapper définit les nouveaux périphériques de bloc composés de tranches de secteurs de périphériques physiques existant. Le mapping réalisé prend la forme suivante :<br />
<start > < length > < target > [ < target args...>]<br />
Les targets peuvent être de plusieurs natures :<br />
** linear : c'est le cas le plus couramment utilisé dans le LVM. Les arguments nécessaires seront alors le device utilisé et le secteur de début.<br />
** stripped : on utilisera cette cible lorsque l'on réalise du stripping avec le LVM. Les arguments seront alors le nombre de stripes et leur taille, puis les paires device name / secteurs. <br />
** error : toutes les I/O sur les secteurs ainsi marquées sont définies en erreur. <br />
** snapshot : permet de réaliser des snapshots asynchrones grâce au LVM. <br />
** mirror : permet d'implémenter les éléments nécessaires à l'exécution de la commande pvmove. <br />
== Utilisation d'un arbre binaire ==<br />
Pour réaliser le mapping, un [http://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_binaire arbre binaire] a été utilisé, ceci afin de rendre la lecture de la table plus rapide et donc le LVM plus efficace.<br />
== Une plus grande configurabilité ==<br />
LVM2 peut fonctionner sans ajout de fichier de configuration mais l'emploi de celui-ci permet d'optimiser ses performances. Un certain nombre d'éléments peuvent ainsi être paramétrés :<br />
** les devices à utiliser pour réaliser le LVM, ce qui permet d'éviter des scans de périphériques inutiles et qui nuisent à la performance (ex : lecteur de CD-ROM). A cela, on ajoute la gestion d'un système de cache contenant ces informations qui permet d'accroitre encore plus l'efficacité. <br />
** possibilité de déterminer l'emplacement des fichiers spéciaux des groupes volumes <br />
** possibilité de disposer de logs configurables (taille, contenu, emplacement...) <br />
** paramétrage des backups de la configuration existante et de l'archivage des anciennes configuration du LVM (métadatas) <br />
** définition du type de LVM employé par défaut (1 ou 2), même s'il est possible dans la compilation de n'inclure que la gestion du LVM2, dans le cas où la gestion de la compatibilité descendante n'est pas nécessaire. <br />
** définition du nombre de copies de secours des métadatas sur un volume physique, un peu à l'image des copies des superblocs sur le système de fichiers de type ext2. <br />
== Compatibilité LVM1 / LVM2 ==<br />
Il est possible d'utiliser conjointement LVM1 et 2 sur un même système, et/ou de convertir du LVM 1 en 2 et inversement.<br />
On peut effectivement utiliser sur un même système les deux versions de LVM, à condition que ce ne soit pas dans le même groupe de volumes. Les commandes LVM ont en effet un commutateur supplémentaire, -M, qui permet de faire ce choix. (-M 1 ou -M 2)<br />
D'autre part, la comande vgconvert permet la conversion des métadatas pour migrer de LVM1 à LVM2<br />
== Autre ==<br />
LVM2 permet d'assouplir encore plus la gestion de l'espace, dans la manipulation des volumes logiques. La commande lvcreate par exemple donne maintenant la possibilité de choisir le périphérique voire la tranche de PE à utiliser.<br />
<br />
= En conclusion... =<br />
Voilà donc un outil de plus qui fait qu'un système Linux peut être véritablement efficace et optimiser la disponibilité d'un serveur en production. L'outil LVM peut également être utilisé avantageusement sur un poste personnel, pour s'éviter les opérations fastidieuses liées à la gestion de l'espace disque.<br />
= Liens utiles =<br />
** HOWTO LVM : http://tldp.org/HOWTO/LVM-HOWTO <br />
** La principale mailing-liste d'aide : http://lists.sistina.com/mailman/listinfo <br />
** Trouver les sources de LVM : http://www.sistina.com/products_lvm.htm <br />
** Un autre projet de gestion de volumes logiques, EVMS : http://evms.sourceforge.net <br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Anne le 29/10/2004.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 29/10/2004, Anne<br />
{{CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Bac_%C3%A0_sable&diff=10272
Bac à sable
2005-10-30T16:17:35Z
<p>Teo : /* Caractères */</p>
<hr />
<div>= Information =<br />
Cette page est le bac à sable de Léa : utilisez le pour faire vos expérimentations. N'hésitez pas à y faire n'importe quoi.<br />
<br />
Par exemple on peut y &eacute;crire n'importe quoi.<br /><br />
J'ai dit ''n''''importe''''' <span style="text-decoration:underline;">quoi</span>.<br />
<br />
(essai de n'importe quoi :-D )<br />
<br />
== essai de la balise sitemap : ==<br />
<br />
<br />
<nowiki><sitemap>ns=Annuaire|title!=Old%</sitemap></nowiki><br />
<br />
= essai d'ajout =<br />
test<br />
'''Texte gras'''hgfghfgf'''Texte gras'''<br />
<br />
''Texte italique''ghdgh''Texte italique''<br />
<br />
== liens interwiki ==<br />
<br />
voir [http://meta.wikimedia.org/wiki/Aide:Lien_interwiki sur meta.wikimedia.org]<br />
<br />
préfixe '''w:''' [[w:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
préfixe '''en:''' [[en:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
préfixe ''':en:''' [[:en:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
== listes ==<br />
<br />
=== ''itemize'' ===<br />
* liste 1<br />
* liste 2<br />
** liste 2.1<br />
***liste 2.1.1<br />
**** liste 2.1.1.1<br />
<br />
=== ''enumerate'' ===<br />
<br />
# element 1<br />
# element 2<br />
## element 2.1<br />
###element 2.1.1<br />
## element 2.2<br />
<br />
== Texte de sous-titre ==<br />
=== Texte de sous-titre ===<br />
==== Texte de sous-titre ====<br />
===== Texte de sous-titre =====<br />
====== Texte de sous-titre ======<br />
<br />
<br />
<br />
== Caractères ==<br />
<br />
æ Æ œ Œ ® © Ω § ÷ « € @ ß »<br />
É È Ê Ë À Â Î Ï Ô Ö Ù Û Ü Ç</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Bac_%C3%A0_sable&diff=10271
Bac à sable
2005-10-30T16:17:04Z
<p>Teo : Caractères</p>
<hr />
<div>= Information =<br />
Cette page est le bac à sable de Léa : utilisez le pour faire vos expérimentations. N'hésitez pas à y faire n'importe quoi.<br />
<br />
Par exemple on peut y &eacute;crire n'importe quoi.<br /><br />
J'ai dit ''n''''importe''''' <span style="text-decoration:underline;">quoi</span>.<br />
<br />
(essai de n'importe quoi :-D )<br />
<br />
== essai de la balise sitemap : ==<br />
<br />
<br />
<nowiki><sitemap>ns=Annuaire|title!=Old%</sitemap></nowiki><br />
<br />
= essai d'ajout =<br />
test<br />
'''Texte gras'''hgfghfgf'''Texte gras'''<br />
<br />
''Texte italique''ghdgh''Texte italique''<br />
<br />
== liens interwiki ==<br />
<br />
voir [http://meta.wikimedia.org/wiki/Aide:Lien_interwiki sur meta.wikimedia.org]<br />
<br />
préfixe '''w:''' [[w:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
préfixe '''en:''' [[en:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
préfixe ''':en:''' [[:en:Aide:Lien_interwiki]]<br />
<br />
== listes ==<br />
<br />
=== ''itemize'' ===<br />
* liste 1<br />
* liste 2<br />
** liste 2.1<br />
***liste 2.1.1<br />
**** liste 2.1.1.1<br />
<br />
=== ''enumerate'' ===<br />
<br />
# element 1<br />
# element 2<br />
## element 2.1<br />
###element 2.1.1<br />
## element 2.2<br />
<br />
== Texte de sous-titre ==<br />
=== Texte de sous-titre ===<br />
==== Texte de sous-titre ====<br />
===== Texte de sous-titre =====<br />
====== Texte de sous-titre ======<br />
<br />
== Caractères ==<br />
<br />
== Caractères ==<br />
<br />
æ Æ œ Œ ® © Ω § ÷ « € @ ß »<br />
É È Ê Ë À Â Î Ï Ô Ö Ù Û Ü Ç</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Trucs:Modifier_la_carte_de_mon_clavier&diff=10270
Trucs:Modifier la carte de mon clavier
2005-10-30T15:55:25Z
<p>Teo : </p>
<hr />
<div><div class='leapar'>par nicola</div><br />
<br />
Cet article propose de bidouiller le clavier dans une session graphique (donc pas en console), par exemple pour faire en sorte que taper AltGr-t permette d’obtenir ⊥ (le symbole de perpendicularité).<br />
<br />
==xmodmap==<br />
<br />
Commençons par <code>xmodmap</code>, qui est une méthode certes obsolète, mais qui fonctionne toujours et qui est simple à mettre en œuvre.<br />
<br />
Comme vu dans l’article sur [[Xwindow-startx#Maîtriser le démarrage de X|le démarrage de X]], X lance lors de son démarrage des fichiers de cartographie de clavier, un pour le système, suivi par celui de l’utilisateur.<br />
<br />
===.Xmodmap===<br />
<br />
Il s’agit du fichier .Xmodmap, lancé par l’application xmodmap :<br />
<br />
<code>xmodmap ~/.Xmodmap</code><br />
<br />
Dans le cas où ce fichier n’existe pas, vous pouvez le créer en lançant dans une console X :<br />
<br />
<code>xmodmap -pke > ~/.Xmodmap</code><br />
<br />
Lisez ce fichier, il n’est pas bien difficile et modifiez-le. Attention, pour que les modifications soient actives, il faut relancer <code>xdmodmap ~/.Xmodmap</code>. Ne touchez pas aux touches importantes du clavier (ne déplacez pas le e sur le t, le z sur le j à moins que vous n’aimiez la machine à écrire de Gaston Lagaffe).<br />
<br />
=== Modifier et comprendre ~/.Xmodmap ===<br />
<br />
N’importe quel éditeur de texte fait l’affaire.<br />
<br />
Voici le début d’un fichier modifié et adapté (si vous voulez celui de [[Utilisateur:nicola|nicola]], demandez-lui) :<br />
<br />
<code multi><br />
keycode 8 =<br />
keycode 9 = Escape<br />
keycode 10 = ampersand 1 exclamdown<br />
keycode 11 = eacute 2 asciitilde Eacute<br />
keycode 12 = quotedbl 3 numbersign sterling<br />
keycode 13 = apostrophe 4 braceleft U2019<br />
keycode 14 = parenleft 5 bracketleft trademark<br />
keycode 15 = minus 6 bar U2212<br />
</code><br />
<br />
Cela signifie que si on appuie sur la touche numérotée 13 (le code s’obtient avec <code>xev</code>), qui est la touche apostrophe, on obtient :<br />
* seule, une apostrophe droite ' (hérésie typographique)<br />
* avec Shift, le chiffre 4<br />
* avec AltGr, l’accolade {<br />
* avec AltGr-Shift, l’apostrophe courbe ’ dont le code hexadécimal unicode est 2019<br />
<br />
Les noms de code en anglais comme ''quotedbl'' sont disponibles ici sur une distribution Debian : <code>/usr/X11R6/include/X11/keysymdef.h</code>.<br />
<br />
==xkbd==<br />
<br />
xkbd est la méthode censée remplacer xmodmap, elle est plus complexe mais aussi bien plus complète.<br />
<br />
À faire.<br />
<br />
==uim==<br />
<br />
Si vous voulez que votre clavier puisse taper du français, du grec polytonique et de l’arabe, il est conseillé d’utiliser une méthode qui change globalement la carte du clavier, en général par pression de Ctrl-Espace.<br />
<br />
À compléter.<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
*Utilisation de la touche Compose<br />
*Modifier le clavier dans la console<br />
*[[hardware-hard_autres-clavier_multimedia|Configurer les touches de son clavier multimédia]]<br />
<br />
{{FDL}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Fiches:Internet-fichenavlink&diff=10269
Fiches:Internet-fichenavlink
2005-10-30T15:51:26Z
<p>Teo : /* Comment activer les liens de navigations dans votre navigateur ? */</p>
<hr />
<div>[[Category:Internet]]<br />
<div class="fiche"><br />
<br />
= Comment activer les liens de navigations dans votre navigateur ? =<br />
<br />
<div class="leatitre">Comment activer les liens de navigations dans votre navigateur ?</div><div class="leapar">par Fred</div><br />
<br />
0. PRÉREQUIS<br />
<br />
<u>Accès à internet requis</u> : OUI<br />
<br />
<u>Programmes installés</u> :<br />
<br />
* Konqueror (KDE 3.3.3 minimum), ou<br />
* FireFox (une version récente, ça marche avec la 1.0PR), ou<br />
* Mozilla (une version récente, testé avec la 1.7.2 : ok, et la 1.7.3 : ça ne marche pas chez moi), ou<br />
* Opera (une version récente, la dernière focntionne).<br />
<br />
<u>Un site web ayant des liens de navigation</u> : par exemple [http://lea-linux.org un super site d'aide francophone] ;-)<br />
<br />
1. C'est quoi les « liens de navigations » ?<br />
<br />
Les « liens de navigations » (liens de navigation en français), ce sont des liens invisibles sur une page web qui permettent à votre navigateur Web préféré (s'il sait les gérer correctement) de vous offrir une navigation facilitée sur un site web. S'ils sont invisibles, c'est bien entendu sur la page web. Le navigateur doit les afficher d'une manière où d'une autre. Pour Konqueror, le choix a été fait d'offrir pour les sites qui intégrent les liens de navigations, d'ouvrir une barre d'icônes supplémentaires par le biais d'un plugin nommé « [http://shift.freezope.org/konq_rellinks/ Rellinks] ». Ces icônes permettent de passer d'un chapitre à l'autre, d'aller directement au dernier chapitre, au premier, à l'accueil du site, à la page gérant les recherches sur le site, etc. Des barres d'outils similaires existent pour FireFox, Mozilla, et Opera (et même pour IE... mais bon, Léa est un site consacré à Linux...).<br />
<br />
Voici la barre d'icônes telle qu'elle se présente chez moi :<br />
<br />
* dans Konqueror :<br />[[Image:fichenavlink-navlink-icons.jpg]] <br />
* dans Firefox :<br />[[Image:fichenavlink-navlink-fxicons.jpg]] <br />
* dans Mozilla :<br />[[Image:fichenavlink-navlink-moztoolbar.jpg]] <br />
* dans Opera :<br />[[Image:fichenavlink-navlink-operatoolbar.jpg]] <br />
<br />
Certaines icônes sont grisées, car tous les liens n'ont pas toujours un sens pour chaque page.<br />
<br />
2. Activer les liens de navigations pour Konqueror<br />
<br />
C'est très simple, il y a une simple option à cocher :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-activate.jpg]]</center><br />
<br />
À partir de maintenant, cette barre apparaîtra à chaque fois que les liens de navigations auront été prévu par le site sur lequel vous surfez !<br />
<br />
Par exemple, sur Léa vous aurez ce type de résultat :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-link.jpg]]</center><br />
<br />
3. Activer les liens de navigations pour FireFox<br />
<br />
* Il faut d'abord télécharger l'extension pour FireFox sur le site : http://cdn.mozdev.org/linkToolbar/. Pour cela, cliquer avec le bouton droit sur le lien '''« Install the Link Toolbar »''' (chez moi l'installation ne marche pas en cliquant simplement sur le lien, je pense que c'est une erreur du serveur WEB) :<br /><center>[[Image:fichenavlink-navlink-fxsaveas.jpg]]</center><br />
* Puis sauver l'image quelque part où vous vous en souviendrez : <br /><center>[[Image:fichenavlink-navlink-fxsavebox.jpg]]</center><br />
* Puis installer l'extension en saisissant l'url : file:/'''<là où vous l'avez mis>'''/linkToolbar.xpi<br /><center>[[Image:fichenavlink-navlink-fxurl.jpg]]</center><br />
* Attendre l'apparition d'un bouton '''« install »''' et cliquer dessus.<br />
<br />
Ça y est ! L'extension est installée : rédémarrez Firefox pour en profiter.<br />
<br />
Par exemple, sur Léa vous aurez ce type de résulat :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-fxlink.jpg]]</center><br />
<br />
4. Activer les liens de navigations pour Mozilla<br />
<br />
Mozilla gère normalement maintenant les liens de navigation en standard sans plugins (sauf que je n'ai pas le menu idoine dans ma version de mozilla 1.7.3 mais c'est sans doute un problème de ma part).<br />
<br />
Activer la barre de navigation :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-mozenable.jpg]]</center><br />
<br />
Vous devriez avoir le menu suivant sur Léa :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-mozmenu.jpg]]</center><br />
<br />
5. Activer les liens de navigations pour Opera<br />
<br />
Pour Opera, il suffit d'activer l'affichage de la barre d'outils idoine :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-operaenable.jpg]]</center><br />
<br />
Mais vous pouvez aussi utiliser le menu :<br />
<br />
<center>[[Image:fichenavlink-navlink-opera.jpg]]</center><br />
<br />
Conclusion<br />
<br />
Exigez de vos sites WEB qu'ils fournissent de tels liens en plus des liens standards : si tous les sites les intégraient, les boutons de navigation au sein des pages WEB auraient vite fait de disparaitre au profit de cette barre de navigation beaucoup plus pratique puisque chaque site aurait dès lors la même interface de navigation : celle de votre navigateur.<br />
<br />
À ma connaissance, trop peu de sites gèrent ce type de lien inter-pages, alors que la recommendation du W3C à propos de ces liens existe depuis l'HTML 3.x. Mais de plus en plus de sites le fond. Vous trouverez une liste non exhaustive de tels sites sur [http://shift.freezope.org/konq_rellinks/documentation_html shift.freezope.org].<br />
<br />
Pratiquement tous les navigateurs gèrent soit nativement, soit via un plugin les liens de navigations, donc abusez-en !<br />
<br />
</div><div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Fred.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; Fred<br />
{{CC-BY-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Fiches:Internet-ficheflash&diff=10268
Fiches:Internet-ficheflash
2005-10-30T15:30:29Z
<p>Teo : /* Test */</p>
<hr />
<div>[[Category:Internet]]<br />
= Configurer Mozilla Firefox et Firebird pour lire le flash =<br />
<br />
<div class="leatitre">Configurer Mozilla Firefox et Firebird pour lire le flash</div><br />
<br />
== Prérequis ==<br />
<br />
<u>Logiciel installé</u> : Mozilla Firefox ou Firebird<br />
<br />
== Téléchargement de Flash&copy; ==<br />
<br />
* Dans votre navigateur, allez à l'adresse : http://macromedia.mplug.org/.<br />
* Choisissez un site de téléchargement et sauvegardez dans votre répertoire utilisateur le package RPM correspondant à votre distribution.<br />
<br />
== Installation ==<br />
<br />
* Ouvrez un terminal, tapez <code>su -</code> puis les mot de passe root<br />
* Installez le package avec la commande adéquate.<br />
<br />
Si votre distribution est une Mandriva, tapez :<br />
<br />
<code>urpmi flash-plugin-<numéro de version>.i386.rpm</code><br />
<br />
Si vous utilisez une autre distribution gérant les RPM (Red Hat/Fedora, SuSE), la commande est :<br />
<br />
<code>rpm -ivh flash-plugin-<numéro de version>.i386.rpm</code><br />
<br />
Vous devez visualiser l'écran suivant :<br />
<br />
<center>[[Image:ficheflash-flash1.png]]</center><br />
<br />
* Acceptez la licence d'utilisation. L'installation doit se terminer sans erreur<br />
<br />
== Test ==<br />
<br />
* Dans votre navigateur, connectez-vous sur une page contenant du flash; normalement tout devrait fonctionner.<br />
* Si cela ne fonctionne pas, alors vous avez peut-être un des problèmes listés ci-dessous :<br />
<br />
Si vous n'avez pas validé l'accord d'utilisation, il n'est pas trop tard ! Exécutez alors le script :<br />
<br />
<code>/usr/lib/flash-plugin/setup</code><br />
<br />
La librairie libstdc++ n'est peut être pas installée ou pas à niveau. Selon votre distribution, le package contenant la librairie à installer se nomme 'compat' ou 'libstdc++' ou même 'compat-libstdc++'.<br />
<br />
Votre navigateur n'est peut être pas installé dans un répertoire standard. Allez dans le répertoire plugins de votre installation Mozilla Firefox ou Firebird et tapez les commandes suivantes en tant que root :<br />
<br />
<code>cp /usr/lib/flash-plugin/libflashplayer.so <Chemin vers le répertoire mozilla>/plugins</code><br />
<br />
<code>cp /usr/lib/flash-plugin/flashplayer.xpt <Chemin vers le répertoire mozilla>/plugins</code><br />
<br />
{{Copy|21/01/2004|Bruno Labas|CC-BY-NC-SA}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=BIND_serveur_de_zone&diff=10235
BIND serveur de zone
2005-10-29T10:56:14Z
<p>Teo : /* Et si ça ne marche pas ? */</p>
<hr />
<div>[[Category:Serveur de nom]]<br />
= DNS BIND 2e partie : serveur de Zone =<br />
<br />
<div class="leatitre">DNS BIND 2e partie : serveur de Zone</div><div class="leapar">Par Serge</div><br />
----<br />
<br />
Pour cet article, je considère que vous avez lu la 1ère partie, sur les serveurs DNS “cache”, qui permet déjà de comprendre les fichiers de zones et donne la configuration minimale d'un serveur DNS. Sans cette configuration minimale votre serveur DNS ne fonctionnera pas.<br />
<br />
J'explique dans cet article comment configurer une zone personnelle pour un serveur primaire et secondaire. Je n'explique pas les zones inverses ni la sécurité que l'on peut ajouter sur les zones que notre serveur va contenir. Ces parties seront vu dans un 3ème article “configuration avancée”.<br />
<br />
== Un serveur DNS pour mon domaine. ==<br />
<br />
Nous prenons ici un exemple de configuration pour le domaine “.org”. Remplacez bien sûr avec votre propre domaine.<br />
<br />
Attention:<br />
<br />
Votre serveur DNS doit, pour pouvoir fonctionner, avoir une adresse IP fixe sur l'Internet. De plus votre domaine doit être enregistré chez un registar (Gandi, Namebay, ou tout autre registar) et lors de l'enregistrement du domaine vous devez fournir l'IP du serveur de nom en serveur “primaire” et l'IP du serveur secondaire. Nous détaillons en 1er la configuration du serveur primaire, celle du secondaire étant triviale (voir plus bas dans l'article).<br />
<br />
== Le fichier /etc/named ==<br />
<br />
<br /><br />
<br />
On reprend le fichier déjà créé dans l'article “dns cache”.<br />
<br />
Pour rappel, voici ce qu'il doit donc déjà contenir:<br />
<br />
<div class="code"> // Fichier /etc/named.conf <br />// pour serveur DNS cache <br />options { <br /> // Répertoire des fichiers de configuration <br /> <br /> directory "/var/named"; <br /> <br /> // Si vous traversez un firewall <br /> // et que vous avez des problèmes DNS <br /> // décommentez la ligne ci-dessous <br /> // query-source port 53; <br /> <br /> version "SECRET"; <br /> //permet de masquer la version de Bind - voir précisions ci-dessous <br /> }; <br /> <br />controls { <br /> inet 127.0.0.1 allow { localhost; } keys { rndc_key; }; <br /> }; <br /><br /><br />key "rndc_key" { <br /> algorithm hmac-md5; <br /> secret "c3Ryb25nIGVub3VnaCBmb3IgYSBtYW4gYnV0IG1hZGUgZm9yIGEgd29tYW4K"; <br /> }; <br /><br />//Zone racine (root) <br /><br />zone "." <br /> { <br /> type hint; <br /> file "root"; <br /> }; <br />//Zone locale <br /><br />zone "0.0.127.in-adr.arpa" <br /> { <br /> type master; <br /> file "zone/127.0.0"; <br /> }; <br /><br /> </div><br />
<br />
On ajoute alors dans ce fichier l'entrée pour notre fichier de zone “lea-linux.org:<br />
<br />
<div class="code"> zone “lea-linux.org” <br /> { <br /> type master <br /> file “zone/lea-linux.org” <br /> } </div><br />
<br />
L'ajout de zone est très simple comme vous pouvez le voir. Il suffit de dire quelle zone ce serveur va “servir”, mot clef <span class="code">zone</span> , d'indiquer si nous si sommes le serveur d'autorité pour cette zone, mot clef <span class="code">type master</span> et d'indiquer le fichier contenant les informations de la zone, mot clef <span class="code">file</span>.<br />
<br />
Voyons maintenant ce que doit contenir ce fichier de zone.<br />
<br />
== Le fichier de zone de mon domaine. ==<br />
<br />
Nous devons donc créer le fichier de zone de notre domaine “lea-linux.org”.<br />
<br />
Voyons le fichier, puis expliquons le:<br />
<br />
<div class="code"> $TTL 3D <br />@ IN SOA ns1.kilio.com. serge.kilio.net. ( <br /> 2003091801; serial <br /> 86400 ; refresh <br /> 3600 ; retry <br /> 3600000 ; expire <br /> 604800 ; default_ttl <br /> ) <br /><br />@ IN NS ns1.kilio.com. <br />@ IN NS ns2.kilio.com. <br />@ IN MX 50 ns1.kilio.net. <br />@ IN MX 10 nice.kilio.net. <br /><br /> IN A 80.245.32.131 <br />irc IN A 80.245.32.129 <br />www IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr. <br />wiki IN A 80.67.179.10 <br />vizu IN A 195.202.0.21 <br />devel IN A 80.67.179.10 <br />sniper IN A 62.212.100.216 <br />ftp IN A 80.245.32.131 <br />beta IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr <br /> </div><br />
<br />
Cela peut vous paraître très “barbare” mais en fait rien n'est très compliqué. On peut découper ce fichier en deux parties:<br />
<br />
* L'en-tête: qui commence au début du fichier $TTL et se finit à la “)”<br />
* Les enregistrements de la zone: le reste du fichier.<br />
<br />
=== Détail de l'en-tête. ===<br />
<br />
Nous l'avons déjà vu dans l'article précédent mais voici ce qu'elle doit contenir obligatoirement:<br />
<br />
$TTL : l'indication du TTL (Time To Live) ou la durée de vie de la zone, exprimée en secondes par défaut, ou dans une autre unité si on la spécifie comme dans l'exemple, ici le D spécifiant que l'unité est en jours, donc 3 jours pour notre exemple.<br />
<br />
Le bloc suivant défini tous les autres paramètres “techniques et administratifs” de la zone de la forme:<br />
<br />
<div class="code"> @ IN SOA dns_primaire. adresse_mail. ( <br /> xxxxxxxx; serial <br /> xxxxx; refresh <br /> xxxxx; retry <br /> xxxxx; expire <br /> xxxxx; default_ttl <br /> ) </div> <br />
<br />
<br /><br /><span class="code">dns_primaire</span><nowiki>: mettre ici le nom du serveur faisant autorité pour la zone </nowiki><br />
<br />
<span class="code">adresse email</span><nowiki>: email du responsable technique de la zone en remplaçant le “@” de l'email par un “.”</nowiki><br />
<br />
Le reste, encadré par des parenthèses renseigne les données techniques de la zone avec:<br />
<br />
<span class="code">serial:</span> le numéro de version de la zone.<br />
<br />
Ce chiffre est particulièrement important. A chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans un fichier de zone, vous devez impérativement incrémenter ce numéro, autrement les changements ne seront pas pris en compte par le reste du monde et particulièrement par le serveur secondaire. C'est ce numéro, s'il est incrémenté, qui indique au reste du monde que votre zone a subit un changement et que donc les autres serveurs DNS doivent redemander la zone à votre serveur pour prendre en compte ces changements.<br />
<br />
On a l'habitude de suivre une règle simple pour <font face="Bitstream Vera Serif">ê</font>tre sûr d'incrémenter ce numéro de version, on le compose par la suite des chiffres de l'année en cours, mois, jour et le nombre de changements effectués ce jour là:<br />
<br />
<span class="code">AAAAMMJJNN</span><br />
<br />
Donc par exemple si je modifie la zone le 10 juillet 2003 , je vais mettre <span class="code">2003071001</span>, puis je m'aperçois que je me suis trompé donc je la modifie à nouveau le même jour, donc ce serial devient <span class="code">2003071002</span>, et si je la modifie ensuite le 15 août de la même année le serial devient alors <span class="code">2003081501</span>.<br />
<br />
Cette règle n'est pas du tout obligatoire, vous pouvez utiliser votre propre règle du moment que le nombre soit incrémenté et que ce nombre ne comporte pas plus de 10 chiffres.<br />
<br />
<span class="code">Refresh</span><nowiki>: Temps en secondes d'attente du serveur secondaire avant de contrôler si le serveur primaire a subi une modification au niveau de sa zone. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Retry</span><nowiki>: Temps d'attente du serveur secondaire avant de faire à nouveau une demande si le serveur primaire n'a pas répondu à une requête. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Expire</span><nowiki>: Temps pendant lequel le serveur secondaire va conserver les données en cache. Si ce délai est dépasse et que le serveur secondaire n'a pas pu contacter le serveur primaire, il va alors considérer que les données qu'il a en cache ne sont plus fiable et ne pourra plus servir de serveur secondaire pour la zone tant qu'il n'aura pas réussi à contacter le serveur primaire. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Ttl</span><nowiki>: Valeur par défaut de ttl des enregistrements. On peut spécifier les ttls au niveau de chaque enregistrement, mais d'une manière générale on défini ici un ttl qui vaut pour tous les enregistrements.</nowiki><br />
<br />
=== Enregistrement de la zone. ===<br />
<br />
Tout les enregistrements d'une zone suivent cette syntaxe:<br />
<br />
<div class="code"> hôte_ou_wildcard (ttl) classe type (priorité_si_besoin) valeur</div><br />
<br />
<br /><br /><br />
<br />
Voici les explications de ces champs, puis en dessous quelques exemples pour mieux comprendre. Par défaut nous n'utilisons pas de ttl pour les enregistrements (voir la remarque au dessus pour le ttl dans l'en-tête de zone).<br />
<br />
<span class="code">Hôte ou wildcard</span><nowiki>: indique si on défini une machine ou un ensemble de machine.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Classe</span><nowiki>: type de classe, a comme valeur IN pour l'Internet. Nous ne détaillerons pas ce champ, vous utiliserez toujours la classe IN pour vos besoins.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Type</span><nowiki>: Indique quel type d'enregistrement nous sommes en train de définir. Les types les plus utilisés sont A pour une adresse, CNAME pour un alias de nom, NS pour un serveur de nom, MX pour un serveur de Mail, TXT pour des commentaires.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Priorité</span><nowiki>: Si le type à besoin d'une priorité, nous l'indiquons ici.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Valeur</span><nowiki>: la valeur ou la donnée de l'enregistrement que nous définissons.</nowiki><br />
<br />
Détaillons alors les exemples de notre zone pour mieux comprendre:<br />
<br />
<div class="code"> @ IN NS ns1.kilio.com. <br />@ IN NS ns2.kilio.com. </div><br />
<br />
Nous indiquons ici que les deux serveurs DNS (type NS) de la zone (wildcard @) lea-linux.org sont ns1.kilio.com et ns2.kilio.com<br />
<br />
<div class="code"> @ IN MX 50 ns1.kilio.net. <br />@ IN MX 10 nice.kilio.net. </div><br />
<br />
Nous indiquons ici que les deux serveurs de Mail (type MX) de la zone (wildcard @) lea-linux.org sont : nice.kilio.net avec la priorité 10 ns1.kilio.net avec la priorité 50. Cela veut dire que tout mail du type [mailto:xxxxxx@lea-linux.org xxxxxx@lea-linux.org] doit être envoyé en priorité sur nice.kilio.net et que si ce serveur ne répond pas on l'envoie alors sur le serveur ns1.kilio.net. Faites attention, c'est la priorité la plus basse qui indique le premier serveur à contacter.<br />
<br />
<div class="code"> irc IN A 80.245.32.129 </div><br />
<br />
Nous indiquons ici que l'hôte irc.lea-linux.org correspond à l'adresse 80.245.32.129<br />
<br />
<div class="code"> www IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr. </div><br />
<br />
Nous indiquons ici que l'hôte<span class="code"> www.lea-linux.org </span> correspond à l'hôte <span class="code">linuxmutuel.kilio.fr </span>.<br /> On aurait pu aussi le définir en type A et mettre l'adresse ip correspond à linuxmutuel.kilio.fr comme valeur. Mais dans ce cas, si la machine linuxmutuel.kilio.fr change d'adresse IP on doit modifier la valeur de www pour la zone lea-linux.org. De plus, comme cette machine héberge environ 200 sites web différents, il y aurait 200 fichiers de zones à modifier avec la nouvelle IP. Pour éviter cela, on définit alors www.lea-linux.org comme CNAME de linuxmutuel.kilio.fr.<br />
<br />
<div class="code"> IN A 80.245.32.131 </div><br />
<br />
Vous remarquerez que le 1er champ est vide. Cela indique tout simplement que si l'on demande lea-linux.org directement (sans spécifier d'hôte) on aura l'IP 80.245.32.131. Ce qui permet de taper dans votre navigateur [http://lea-linux.org/ http://lea-linux.org] sans le "www"..<br />
<br />
Voici un autre exemple qui n'est pas dans notre zone mais qui définit le type TXT:<br />
<br />
<div class="code"> info IN TXT Zone du fabuleux site linux entre amis </div><br />
<br />
Indique que info à comme valeur “Zone du fabuleux site Linux entre amis”. Aucune application n'a besoin de ce type d'enregistrement, mais il peut être utile pour donner des infos sur une zone, etc..<br />
<br />
Il existe d'autres types d'enregistrements que ceux vu ci-dessus, mais ils sont très rarement utilisés sur l'Internet. Consultez les RFC sur les DNS si vous souhaitez les connaître.<br />
<br />
== Serveur secondaire. ==<br />
<br />
Tout ce que nous avons vu au dessus concerne la configuration du serveur primaire de votre zone. Il faut généralement déclarer lors de l'enregistrement de votre domaine chez un registar un serveur secondaire (et parfois des tertiaires etc.. mais la configuration est exactement identique à celle d'un serveur secondaire, et seul le secondaire et obligatoire). Il faut donc, vous vous en doutez, le configurer lui aussi.<br />
<br />
Le serveur secondaire sert tout simplement à répondre aux requêtes à la place du primaire pour ne pas surcharger le serveur primaire ou si le serveur primaire est hors service temporairement.<br />
<br />
Il doit contenir tout d'abord la configuration de base vue dans l'article “serveur cache” comme n'importe quel serveur DNS qu'il soit primaire ou secondaire. Et il doit aussi contenir dans son fichier named.conf les zones pour lesquelles il est serveur secondaire sous la forme:<br />
<br />
<div class="code"> zone “lea-linux.org” <br /> { <br /> type slave <br /> file “zone/lea-linux.org” <br /> masters {ip_serveur_primaire;} <br /> } </div><br />
<br />
et rien d'autre. Pas de fichier de zone ni rien. Les fichiers de zones seront créés automatiquement en interrogeant le serveur primaire directement via la directive masters.<br />
<br />
== Et si ça ne marche pas ? ==<br />
<br />
Vous pouvez alors faire exactement les m<font face="Bitstream Vera Serif">ê</font>mes vérifications que celles données dans l'article serveur cache. La seule différence est que si vous faites les tests nslookup sur le serveur primaire vous ne devez pas avoir de réponse “Non-authoritative”.<br />
<br />
<br /><br /><br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Serge Tchesmeli le 04/10/2003.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 04/10/2003, Serge Tchesmeli<br />
{{LDL}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=BIND_serveur_de_zone&diff=10234
BIND serveur de zone
2005-10-29T10:55:09Z
<p>Teo : /* DNS BIND 2e partie : serveur de Zone */</p>
<hr />
<div>[[Category:Serveur de nom]]<br />
= DNS BIND 2e partie : serveur de Zone =<br />
<br />
<div class="leatitre">DNS BIND 2e partie : serveur de Zone</div><div class="leapar">Par Serge</div><br />
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Pour cet article, je considère que vous avez lu la 1ère partie, sur les serveurs DNS “cache”, qui permet déjà de comprendre les fichiers de zones et donne la configuration minimale d'un serveur DNS. Sans cette configuration minimale votre serveur DNS ne fonctionnera pas.<br />
<br />
J'explique dans cet article comment configurer une zone personnelle pour un serveur primaire et secondaire. Je n'explique pas les zones inverses ni la sécurité que l'on peut ajouter sur les zones que notre serveur va contenir. Ces parties seront vu dans un 3ème article “configuration avancée”.<br />
<br />
== Un serveur DNS pour mon domaine. ==<br />
<br />
Nous prenons ici un exemple de configuration pour le domaine “.org”. Remplacez bien sûr avec votre propre domaine.<br />
<br />
Attention:<br />
<br />
Votre serveur DNS doit, pour pouvoir fonctionner, avoir une adresse IP fixe sur l'Internet. De plus votre domaine doit être enregistré chez un registar (Gandi, Namebay, ou tout autre registar) et lors de l'enregistrement du domaine vous devez fournir l'IP du serveur de nom en serveur “primaire” et l'IP du serveur secondaire. Nous détaillons en 1er la configuration du serveur primaire, celle du secondaire étant triviale (voir plus bas dans l'article).<br />
<br />
== Le fichier /etc/named ==<br />
<br />
<br /><br />
<br />
On reprend le fichier déjà créé dans l'article “dns cache”.<br />
<br />
Pour rappel, voici ce qu'il doit donc déjà contenir:<br />
<br />
<div class="code"> // Fichier /etc/named.conf <br />// pour serveur DNS cache <br />options { <br /> // Répertoire des fichiers de configuration <br /> <br /> directory "/var/named"; <br /> <br /> // Si vous traversez un firewall <br /> // et que vous avez des problèmes DNS <br /> // décommentez la ligne ci-dessous <br /> // query-source port 53; <br /> <br /> version "SECRET"; <br /> //permet de masquer la version de Bind - voir précisions ci-dessous <br /> }; <br /> <br />controls { <br /> inet 127.0.0.1 allow { localhost; } keys { rndc_key; }; <br /> }; <br /><br /><br />key "rndc_key" { <br /> algorithm hmac-md5; <br /> secret "c3Ryb25nIGVub3VnaCBmb3IgYSBtYW4gYnV0IG1hZGUgZm9yIGEgd29tYW4K"; <br /> }; <br /><br />//Zone racine (root) <br /><br />zone "." <br /> { <br /> type hint; <br /> file "root"; <br /> }; <br />//Zone locale <br /><br />zone "0.0.127.in-adr.arpa" <br /> { <br /> type master; <br /> file "zone/127.0.0"; <br /> }; <br /><br /> </div><br />
<br />
On ajoute alors dans ce fichier l'entrée pour notre fichier de zone “lea-linux.org:<br />
<br />
<div class="code"> zone “lea-linux.org” <br /> { <br /> type master <br /> file “zone/lea-linux.org” <br /> } </div><br />
<br />
L'ajout de zone est très simple comme vous pouvez le voir. Il suffit de dire quelle zone ce serveur va “servir”, mot clef <span class="code">zone</span> , d'indiquer si nous si sommes le serveur d'autorité pour cette zone, mot clef <span class="code">type master</span> et d'indiquer le fichier contenant les informations de la zone, mot clef <span class="code">file</span>.<br />
<br />
Voyons maintenant ce que doit contenir ce fichier de zone.<br />
<br />
== Le fichier de zone de mon domaine. ==<br />
<br />
Nous devons donc créer le fichier de zone de notre domaine “lea-linux.org”.<br />
<br />
Voyons le fichier, puis expliquons le:<br />
<br />
<div class="code"> $TTL 3D <br />@ IN SOA ns1.kilio.com. serge.kilio.net. ( <br /> 2003091801; serial <br /> 86400 ; refresh <br /> 3600 ; retry <br /> 3600000 ; expire <br /> 604800 ; default_ttl <br /> ) <br /><br />@ IN NS ns1.kilio.com. <br />@ IN NS ns2.kilio.com. <br />@ IN MX 50 ns1.kilio.net. <br />@ IN MX 10 nice.kilio.net. <br /><br /> IN A 80.245.32.131 <br />irc IN A 80.245.32.129 <br />www IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr. <br />wiki IN A 80.67.179.10 <br />vizu IN A 195.202.0.21 <br />devel IN A 80.67.179.10 <br />sniper IN A 62.212.100.216 <br />ftp IN A 80.245.32.131 <br />beta IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr <br /> </div><br />
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Cela peut vous paraître très “barbare” mais en fait rien n'est très compliqué. On peut découper ce fichier en deux parties:<br />
<br />
* L'en-tête: qui commence au début du fichier $TTL et se finit à la “)”<br />
* Les enregistrements de la zone: le reste du fichier.<br />
<br />
=== Détail de l'en-tête. ===<br />
<br />
Nous l'avons déjà vu dans l'article précédent mais voici ce qu'elle doit contenir obligatoirement:<br />
<br />
$TTL : l'indication du TTL (Time To Live) ou la durée de vie de la zone, exprimée en secondes par défaut, ou dans une autre unité si on la spécifie comme dans l'exemple, ici le D spécifiant que l'unité est en jours, donc 3 jours pour notre exemple.<br />
<br />
Le bloc suivant défini tous les autres paramètres “techniques et administratifs” de la zone de la forme:<br />
<br />
<div class="code"> @ IN SOA dns_primaire. adresse_mail. ( <br /> xxxxxxxx; serial <br /> xxxxx; refresh <br /> xxxxx; retry <br /> xxxxx; expire <br /> xxxxx; default_ttl <br /> ) </div> <br />
<br />
<br /><br /><span class="code">dns_primaire</span><nowiki>: mettre ici le nom du serveur faisant autorité pour la zone </nowiki><br />
<br />
<span class="code">adresse email</span><nowiki>: email du responsable technique de la zone en remplaçant le “@” de l'email par un “.”</nowiki><br />
<br />
Le reste, encadré par des parenthèses renseigne les données techniques de la zone avec:<br />
<br />
<span class="code">serial:</span> le numéro de version de la zone.<br />
<br />
Ce chiffre est particulièrement important. A chaque fois que vous modifiez quoi que ce soit dans un fichier de zone, vous devez impérativement incrémenter ce numéro, autrement les changements ne seront pas pris en compte par le reste du monde et particulièrement par le serveur secondaire. C'est ce numéro, s'il est incrémenté, qui indique au reste du monde que votre zone a subit un changement et que donc les autres serveurs DNS doivent redemander la zone à votre serveur pour prendre en compte ces changements.<br />
<br />
On a l'habitude de suivre une règle simple pour <font face="Bitstream Vera Serif">ê</font>tre sûr d'incrémenter ce numéro de version, on le compose par la suite des chiffres de l'année en cours, mois, jour et le nombre de changements effectués ce jour là:<br />
<br />
<span class="code">AAAAMMJJNN</span><br />
<br />
Donc par exemple si je modifie la zone le 10 juillet 2003 , je vais mettre <span class="code">2003071001</span>, puis je m'aperçois que je me suis trompé donc je la modifie à nouveau le même jour, donc ce serial devient <span class="code">2003071002</span>, et si je la modifie ensuite le 15 août de la même année le serial devient alors <span class="code">2003081501</span>.<br />
<br />
Cette règle n'est pas du tout obligatoire, vous pouvez utiliser votre propre règle du moment que le nombre soit incrémenté et que ce nombre ne comporte pas plus de 10 chiffres.<br />
<br />
<span class="code">Refresh</span><nowiki>: Temps en secondes d'attente du serveur secondaire avant de contrôler si le serveur primaire a subi une modification au niveau de sa zone. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Retry</span><nowiki>: Temps d'attente du serveur secondaire avant de faire à nouveau une demande si le serveur primaire n'a pas répondu à une requête. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
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<span class="code">Expire</span><nowiki>: Temps pendant lequel le serveur secondaire va conserver les données en cache. Si ce délai est dépasse et que le serveur secondaire n'a pas pu contacter le serveur primaire, il va alors considérer que les données qu'il a en cache ne sont plus fiable et ne pourra plus servir de serveur secondaire pour la zone tant qu'il n'aura pas réussi à contacter le serveur primaire. Sur 8 chiffres max.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Ttl</span><nowiki>: Valeur par défaut de ttl des enregistrements. On peut spécifier les ttls au niveau de chaque enregistrement, mais d'une manière générale on défini ici un ttl qui vaut pour tous les enregistrements.</nowiki><br />
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=== Enregistrement de la zone. ===<br />
<br />
Tout les enregistrements d'une zone suivent cette syntaxe:<br />
<br />
<div class="code"> hôte_ou_wildcard (ttl) classe type (priorité_si_besoin) valeur</div><br />
<br />
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Voici les explications de ces champs, puis en dessous quelques exemples pour mieux comprendre. Par défaut nous n'utilisons pas de ttl pour les enregistrements (voir la remarque au dessus pour le ttl dans l'en-tête de zone).<br />
<br />
<span class="code">Hôte ou wildcard</span><nowiki>: indique si on défini une machine ou un ensemble de machine.</nowiki><br />
<br />
<span class="code">Classe</span><nowiki>: type de classe, a comme valeur IN pour l'Internet. Nous ne détaillerons pas ce champ, vous utiliserez toujours la classe IN pour vos besoins.</nowiki><br />
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<span class="code">Type</span><nowiki>: Indique quel type d'enregistrement nous sommes en train de définir. Les types les plus utilisés sont A pour une adresse, CNAME pour un alias de nom, NS pour un serveur de nom, MX pour un serveur de Mail, TXT pour des commentaires.</nowiki><br />
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<span class="code">Priorité</span><nowiki>: Si le type à besoin d'une priorité, nous l'indiquons ici.</nowiki><br />
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<span class="code">Valeur</span><nowiki>: la valeur ou la donnée de l'enregistrement que nous définissons.</nowiki><br />
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Détaillons alors les exemples de notre zone pour mieux comprendre:<br />
<br />
<div class="code"> @ IN NS ns1.kilio.com. <br />@ IN NS ns2.kilio.com. </div><br />
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Nous indiquons ici que les deux serveurs DNS (type NS) de la zone (wildcard @) lea-linux.org sont ns1.kilio.com et ns2.kilio.com<br />
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<div class="code"> @ IN MX 50 ns1.kilio.net. <br />@ IN MX 10 nice.kilio.net. </div><br />
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Nous indiquons ici que les deux serveurs de Mail (type MX) de la zone (wildcard @) lea-linux.org sont : nice.kilio.net avec la priorité 10 ns1.kilio.net avec la priorité 50. Cela veut dire que tout mail du type [mailto:xxxxxx@lea-linux.org xxxxxx@lea-linux.org] doit être envoyé en priorité sur nice.kilio.net et que si ce serveur ne répond pas on l'envoie alors sur le serveur ns1.kilio.net. Faites attention, c'est la priorité la plus basse qui indique le premier serveur à contacter.<br />
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<div class="code"> irc IN A 80.245.32.129 </div><br />
<br />
Nous indiquons ici que l'hôte irc.lea-linux.org correspond à l'adresse 80.245.32.129<br />
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<div class="code"> www IN CNAME linuxmutuel.kilio.fr. </div><br />
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Nous indiquons ici que l'hôte<span class="code"> www.lea-linux.org </span> correspond à l'hôte <span class="code">linuxmutuel.kilio.fr </span>.<br /> On aurait pu aussi le définir en type A et mettre l'adresse ip correspond à linuxmutuel.kilio.fr comme valeur. Mais dans ce cas, si la machine linuxmutuel.kilio.fr change d'adresse IP on doit modifier la valeur de www pour la zone lea-linux.org. De plus, comme cette machine héberge environ 200 sites web différents, il y aurait 200 fichiers de zones à modifier avec la nouvelle IP. Pour éviter cela, on définit alors www.lea-linux.org comme CNAME de linuxmutuel.kilio.fr.<br />
<br />
<div class="code"> IN A 80.245.32.131 </div><br />
<br />
Vous remarquerez que le 1er champ est vide. Cela indique tout simplement que si l'on demande lea-linux.org directement (sans spécifier d'hôte) on aura l'IP 80.245.32.131. Ce qui permet de taper dans votre navigateur [http://lea-linux.org/ http://lea-linux.org] sans le "www"..<br />
<br />
Voici un autre exemple qui n'est pas dans notre zone mais qui définit le type TXT:<br />
<br />
<div class="code"> info IN TXT Zone du fabuleux site linux entre amis </div><br />
<br />
Indique que info à comme valeur “Zone du fabuleux site Linux entre amis”. Aucune application n'a besoin de ce type d'enregistrement, mais il peut être utile pour donner des infos sur une zone, etc..<br />
<br />
Il existe d'autres types d'enregistrements que ceux vu ci-dessus, mais ils sont très rarement utilisés sur l'Internet. Consultez les RFC sur les DNS si vous souhaitez les connaître.<br />
<br />
== Serveur secondaire. ==<br />
<br />
Tout ce que nous avons vu au dessus concerne la configuration du serveur primaire de votre zone. Il faut généralement déclarer lors de l'enregistrement de votre domaine chez un registar un serveur secondaire (et parfois des tertiaires etc.. mais la configuration est exactement identique à celle d'un serveur secondaire, et seul le secondaire et obligatoire). Il faut donc, vous vous en doutez, le configurer lui aussi.<br />
<br />
Le serveur secondaire sert tout simplement à répondre aux requêtes à la place du primaire pour ne pas surcharger le serveur primaire ou si le serveur primaire est hors service temporairement.<br />
<br />
Il doit contenir tout d'abord la configuration de base vue dans l'article “serveur cache” comme n'importe quel serveur DNS qu'il soit primaire ou secondaire. Et il doit aussi contenir dans son fichier named.conf les zones pour lesquelles il est serveur secondaire sous la forme:<br />
<br />
<div class="code"> zone “lea-linux.org” <br /> { <br /> type slave <br /> file “zone/lea-linux.org” <br /> masters {ip_serveur_primaire;} <br /> } </div><br />
<br />
et rien d'autre. Pas de fichier de zone ni rien. Les fichiers de zones seront créés automatiquement en interrogeant le serveur primaire directement via la directive masters.<br />
<br />
== Et si ça marche pas? ==<br />
<br />
Vous pouvez alors faire exactement les m<font face="Bitstream Vera Serif">ê</font>mes vérifications que celles données dans l'article serveur cache. La seule différence est que si vous faites les tests nslookup sur le serveur primaire vous ne devez pas avoir de réponse “Non-authoritative”.<br />
<br />
<br /><br /><br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Serge Tchesmeli le 04/10/2003.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
Copyright &copy; 04/10/2003, Serge Tchesmeli<br />
{{LDL}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=BIND_cache_DNS&diff=10233
BIND cache DNS
2005-10-29T10:53:18Z
<p>Teo : /* DNS BIND 1re partie : serveur "cache DNS" */</p>
<hr />
<div>[[Category:Serveur de nom]]<br />
= DNS BIND 1re partie : serveur "cache DNS" =<br />
<br />
<div class="leatitre">DNS BIND 1re partie : serveur "cache DNS"</div><div class="leapar">Par Serge</div><br />
----<br />
<br />
Pour cette rubrique, des connaissances sur TCP/IP sont nécessaires, ainsi qu'un minimum de savoir-faire sur la configuration des paramètres TCP/IP d'une machine Linux/Unix (bien que j'essaye d'expliquer au maximum toutes les étapes).<br />
<br />
== Introduction ==<br />
<br />
=== Qu'est-ce donc qu'un serveur DNS? ===<br />
<br />
C'est tout simplement ce qui sert à convertir des adresses noms en adresses IP. Par exemple, quand vous tapez dans votre navigateur préféré l'adresse : <br />http://lea-linux.org<br />celui-ci va tout d'abord faire une requête à un serveur DNS (généralement le serveur DNS que vous avez configuré pour votre connexion à l'Internet, donc les serveurs DNS de votre fournisseur d'accès) en lui demandant : <br />C'est quoi l'adresse IP de lea-linux.org ? <br />Et le serveur DNS lui donne l'adresse IP et le navigateur va alors se connecter à cette adresse IP et afficher le site.<br />Ceci est valable pour toute autre application qui manipule des noms DNS (ftp, telnet, mail, ....).<br />
<br />
=== Dans quel cas installer un serveur DNS qui fait cache? ===<br />
<br />
Tout d'abord, il faut savoir que l'on peut remplir à la main un fichier, qui s'appelle '''/etc/host''', avec les correspondances "adresse IP et nom DNS des machines". Donc si l'on a un petit réseau local de quelques machines, on peut remplir ce fichier à la main. Mais dans le cas d'un réseau beaucoup plus conséquent, il vaut mieux installer un serveur DNS. <br />Là où un serveur DNS peut être utile aussi, c'est si vous partagez une connexion internet sur votre réseau local. Vous installez sur la machine qui partage la connexion internet un serveur DNS qui fait cache. De ce fait, toutes les machines qui vont se connecter via ce serveur à l'internet vont demander la résolution d'adresse à votre serveur en interne plutôt qu'aux serveurs DNS externes, ce qui va permettre de réduire le traffic réseau sortant. Bon, en fait pour les premières connexions cela ne va servir à rien, car comme votre serveur DNS sera presque vide, celui-ci va demander aux serveurs externes les réponses afin de remplir sa base DNS. Mais comme votre serveur va stocker les réponses, au bout d'un moment, cela va accélérer les réponses DNS, car c'est votre serveur local et non pas les serveurs externes qui vont répondre à ces requêtes DNS. <br />Même dans le cas où vous n'avez qu'une machine "poste de travail" sous linux et que vous vous connectez très souvent à l'internet, le fait d'installer là aussi un serveur DNS sur votre poste va accélérer votre connexion, ce qui est assez agréable, surtout si vous êtes en RTC (connexion via le téléphone). De plus, mon FAI avait fréquemment des problèmes de serveurs DNS, ce qui m'empêchait régulièrement d'atteindre certains sites, alors je me suis décidé à installer un serveur DNS qui fait cache des serveurs DNS de référence de l'internet. Depuis je n'ai plus aucun probléme.<br />
<br />
=== Pré-requis ===<br />
<br />
Bon, avant de configurer le tout, il faut vérifier que vous avez sur votre machine ce qu'il faut pour faire votre serveur DNS, c'est-à-dire le package ''bind''. Vérifiez donc que ce package est installé sur la machine qui va faire serveur DNS, dans le cas d'une Mandrake ou Red Hat, vérifiez avec un utilitaire pour les RPM, dans le cas d'une Slackware, vérifiez avec ''pkgtool'', ou dans tous les cas rechercher un fichier nommer "''named''" qui se trouve dans la plupart des cas dans ''/usr/sbin/named''. Si vous ne trouvez pas de package "Bind...." ou si vous ne trouvez aucun fichier "named", installez alors le package "Bind....", qui doit sûrement se trouver sur le CD d'install de votre distribution.<br />
<br />
== Théorie : fonctionnement du service DNS. ==<br />
<br />
Pour comprendre la configuration d'un serveur DNS, un minimum de théorie sur le fonctionnement de celui-ci est nécessaire. Tout d'abord, il faut savoir que les noms DNS sont organisés de façon hiérarchique. Le haut de la hiérarchie est le root (la racine), désigné par ".", puis viennent les "Top Level Domains" (TLD) que vous connaissez : .com, .net, .fr, .org, .... En fait, quand un nom est recherché, par exemple lea-linux.org, la "question" est posé dans l'ordre hiérarchique, tout d'abord on demande à un serveur racine (un serveur connu sur internet et déclaré comme étant un serveur racine) la liste des serveurs pouvant répondre au TLD ".org", puis on descend d'une hiérarchie et on recommence. Donc à partir de la liste de serveurs obtenue, on demande ceux qui répondent à "lea-linux.org", puis de même pour lea-linux.org. C'est en gros le fonctionnement du service DNS.<br />
<br />
== Un serveur DNS qui fait cache ==<br />
<br />
=== Le fichier /etc/named ===<br />
<br />
On va voir ici une première configuration possible, un serveur DNS qui fait cache. Vous avez besoin de ce type de serveur si votre serveur DNS ne vous sert que pour accélérer votre connexion internet (très utile si vous étes connecté via un modem RTC), ou si vous partagez une connexion internet via votre machine.<br />
<br />
Tout d'abord, éditons le fichier /etc/named.conf (créez ce fichier s'il n'existe pas) :<br />
<br />
// Fichier /etc/named.conf<br />
<br />
// pour serveur DNS cache<br />
options {<br />
// Répertoire des fichiers de configuration<br />
<br />
directory "/var/named";<br />
<br />
// Si vous traversez un firewall<br />
// et que vous avez des problèmes DNS<br />
// décommentez la ligne ci-dessous<br />
<br />
// query-source port 53;<br />
<br />
version "SECRET";<br />
//permet de masquer la version de Bind - voir précisions ci-dessous<br />
};<br />
<br />
controls {<br />
inet 127.0.0.1 allow { localhost; } keys { rndc_key; };<br />
};<br />
<br />
key "rndc_key" {<br />
algorithm hmac-md5;<br />
secret "c3Ryb25nIGVub3VnaCBmb3IgYSBtYW4gYnV0IG1hZGUgZm9yIGEgd29tYW4K";<br />
};<br />
<br />
//Zone racine (root)<br />
<br />
zone "."<br />
{ <br />
type hint; <br />
file "root"; <br />
};<br />
//Zone locale<br />
<br />
zone "0.0.127.in-adr.arpa" <br />
{<br />
type master;<br />
file "zone/127.0.0";<br />
};<br />
<br />
'''<u>Explication de ce fichier :</u>'''<br />
<br />
Toutes les lignes qui débutent par "'''//'''" sont des lignes de commentaires, elles ne sont là que pour documenter le fichier.<br />La ligne "directory" indique à ''named'' où il doit trouver tous ses fichiers de configurations. Tous les autres fichiers auront donc un chemin relatif à celui-ci. On a ensuite la déclaration de la zone ".", la zone racine (root en anglais), avec son fichier de description que l'on va voir plus bas. Ensuite, on a la zone qui peut vous paraître bizarre, la zone "0.0.127.in-adr.arpa". En fait la zone "in.adr.arpa" est une zone "spéciale" qui nous permet de faire des recherches inverses, c'est-à-dire trouver le nom d'une machine à partir de son adresse IP cette fois-ci. Ce fonctionnement est identique à celui qui permet de trouver les noms. Pour trouver une machine d'adresse IP 192.168.1.1 par exemple, la requête va être de trouver en premier ''in-adr.arpa'' (en quelque sorte le root) , puis ''192.in-adr.arpa'', puis ''168.192.in-adr.arpa'', etc... En fait, dans notre fichier, on déclare ici la zone de recherche inverse sur le domaine 127.0.0 qui est la zone de notre domaine local (rappelez-vous que les adresses IP 127.0.0.x sont des adresses IP spéciales, 127.0.0.1 est l'adresse de loopback d'une machine), ce fichier est détaillé aussi plus bas.<br />
<br />
'''version "SECRET"''' : permet de masquer la version de Bind utilisée et de limiter ainsi l'exploitation de failles e sécurité.<br /><u>Exemple :</u><br /><br />
<br />
<nowiki>[root admin]# dig @digital-connexion.info version.bind txt chaos<br />
<br />
; <<>> DiG X.x <<>> @digital-connexion.info version.bind txt chaos <br />
; (1 server found)<br />
;; res options: init recurs defnam dnsrch<br />
;; got answer:<br />
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 6<br />
;; flags: qr aa rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 0<br />
;; QUERY SECTION:<br />
;; version.bind, type = TXT, class = CHAOS<br />
<br />
;; ANSWER SECTION:<br />
VERSION.BIND. 0S CHAOS TXT "SECURED"<br />
<br />
;; Total query time: 1 msec<br />
;; FROM: ns1.cfdpublications.com to SERVER: digital-connexion.info 213.186.35.124<br />
;; WHEN: Sun Mar 2 20:12:56 2003<br />
;; MSG SIZE sent: 30 rcvd: 62</nowiki><br />
<br />
=== Les fichiers de zones ===<br />
<br />
Comme nous avons vu au-dessus, il nous faut d'autres fichiers, qui sont <font face="Times New Roman, Times, serif"><tt>'''/var/named/root'''</tt></font> et <tt>'''/var/named/zone/127.0.0'''<br /></tt><br />
<br />
<font face="Times New Roman, Times, serif"><tt>'''/var/named/root'''</tt></font> :<br />
<br />
<nowiki>; Fichier de zone des serveurs root<br />
; A vérifier et à maintenir réguliérement<br />
<br />
. 6D IN NS A.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS B.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS C.ROOT.SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS D.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS E.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS F.ROOT.SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS G.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS H.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS I.ROOT.SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS J.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS K.ROOT-SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS L.ROOT.SERVERS.NET.<br />
. 6D IN NS M.ROOT.SERVERS.NET.<br />
<br />
A.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 198.41.0.4<br />
B.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 128.9.0.107<br />
C.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 192.33.4.12<br />
D.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 128.8.10.90<br />
E.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 192.203.230.10<br />
F.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 192.5.5.241<br />
G.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 192.112.36.4<br />
H.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 128.63.2.53<br />
I.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 192.36.148.17<br />
J.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 198.41.0.10<br />
K.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 193.0.14.129<br />
L.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 198.32.64.12<br />
M.ROOT-SERVERS.NET. 5w6d16h IN A 202.12.27.33 <br />
</nowiki><br />
<br />
Comme décrit précédemment, ce fichier contient la liste des serveurs DNS root (racine).<br />
<br />
<tt>'''/var/named/zone/127.0.0'''</tt><nowiki>:</nowiki><br />
<br />
$TTL 3D<br />
@ IN SOA ''nom_machine.votre_domaine.votre_TLD''. (<br />
1 ; Serial<br />
8H ; Refresh<br />
2H ; Retry<br />
1W ; Expire<br />
1D) ; Minimum TTL<br />
NS ''nom_machine''.''votre_domaine.votre_TLD.''<br />
1 PTR localhost.<br />
<br />
Remplacez bien sur "''nom_machine.votre_domaine.votre_TLD"'' par les valeurs réélles de votre machine (par exemple azizlinux.icebox.org). Les "'''.'''" après les noms de domaines '''ne sont pas une erreur et doivent être présents'''. J'insiste bien sur ce fait, car l'erreur typique du débutant et de ne pas mettre le "'''.'''" (j'avoue que ca m'arrive encore parfois).<br />
<br />
=== Configuration de l'utilitaire de controle rndc ===<br />
<br />
Si vous regardez a nouveau le fichier ''named.conf'' que l'on a fait précédement, vous avez vu deux sections appelées <tt>"controls"</tt> et <tt>"key"</tt>. Ces deux directives permettent le controlle de votre serveur de nom via le programme "'''''rndc'''''". La ligne <tt>"controls"</tt> définit les adresses IP des machines autorisées à contrôler le serveur de nom (dans notre exemple il s'agit de la machine 127.0.0.1), et la ligne "''keys''" définit un couple algorythme/clef qui est en fait une sorte de mot de passe pour autorisé là aussi le contrôle à distance. Pour que la machine puisse alors s'identifier, il faut qu'elle envoie ce mot de passe. Pour cela, il faut créer un fichier <tt>/etc/rndc.conf</tt> contenant la clef :<br />
<br />
<tt>'''/etc/rndc.conf'''</tt><nowiki>:</nowiki><br />
<br />
key rndc_key {<br />
algorithm "hmac-md5";<br />
secret "c3Ryb25nIGVub3VnaCBmb3IgYSBtYW4gYnV0IG1hZGUgZm9yIGEgd29tYW4K";<br />
};<br />
<br />
options {<br />
default-server localhost;<br />
default-key rndc_key;<br />
};<br />
<br />
Faite bien attention à ce que les informations entres les fichiers <tt>named.conf</tt> et <tt>rncd.conf</tt> soient cohérents, c'est à dire que <tt>"algorithm"</tt>, <tt>"secret"</tt>, <tt>"default-key"</tt> aient exactement les même valeurs, autrement l'identification entre le serveur et rndc echouera.<br /> Pour la valeur de "''default-server''" dans le fichier ''rndc.conf'', vous mettez là l'adresse ou le nom de la machine que vous voulez controler à distance (dans notre exemple c'est la même machine).<br /> Changez au moins la valeur de la key que je donne ici, elle est issue du fichier exemple de BIND, c'est à dire que tout le monde possède cette clef par défaut, donc si vous ne voulez pas que quelqu'un contrôle votre serveur à votre insu, modifiez la!<br />
<br />
''rndc'' permet de stopper, démarrer, recharger la configuration du serveur BIND à distance. Voir la documentation de rndc, ou les autres parties de ce document.<br />
<br />
=== Configuration des fichiers systèmes ===<br />
<br />
Bon maintenant que votre DNS est configuré en tant que serveur cache, il reste encore deux fichiers systèmes à configurer pour indiquer à notre machine que nous avons un serveur DNS et que nous pouvons nous en servir. Commençons par '''/etc/resolv.conf''' :<br />
<br />
search ''votre_domaine.votre_TLD ''<br />
nameserver 127.0.0.1<br />
<br />
Remplacez ''votre_domaine.votre_TLD'' par les valeurs de votre machine bien sûr (par exemple icebox.org). '''Ne pas mettre que votre TLD sans spécifier le domaine'''.<br /> En fait, à quoi sert ce fichier ? Lorsqu'une application va lancer une requête DNS, elle ne fait pas appel directement à votre serveur DNS mais au "''résolveur''". Celui-ci lit ce fichier et regarde la ligne '''''search''''' pour savoir dans quel domaine chercher en premier. Cela peut paraître stupide, mais quand vous lancez une requête sur "www.netscape.com", via le résolveur vous allez chercher en premier "www.netscape.com.votre_domaine.votre_TLD". Pourquoi ? me demanderez-vous. Tout simplement parce que les personnes qui ont inventé cela pensaient que la plupart des requêtes de noms seraient en interne sur un réseau et rarement vers l'extérieur, donc par défaut, il cherche en premier dans votre nom de domaine.<br />La ligne '''''nameserver''''' indique l'adresse à laquelle on peut contacter un serveur de nom.<br />
<br />
Aussi bien pour ''search'' que pour ''nameserver'', on peut spécifier plusieurs entrées de cette façon :<br />
<br />
search domaine1.tld1 domaine2.tld2 ....<br />
nameserver adresse1<br />
nameserver adresse 2<br />
<br />
nameserver adresse 3<br />
<br />
...<br />
<br />
''Attention tout de même à ne pas surcharger en nombre d'entrées dans la ligne search car ca va prendre du temps à chercher dans tous les domaines spécifiés. Différentes entrées sur cette ligne ne servent que si vous êtes sur un réseau local avec plusieurs noms de domaines et que vous avez l'habitude d'appeler les machines juste par leurs noms d'hôte. Dans le cas d'une machine reliée au net, mettre juste le nom de domaine de votre machine et rien de plus.''<br />
<br />
Il reste encore un fichier à configurer, le fichier '''''/etc/host.conf''''', éditez ce fichier et vérifiez que la '''première''' ligne de ce fichier comporte :<br />
<br />
order hosts,bind<br />
<br />
Cette ligne oblige le résolveur à regarder en premier les entrées du fichier '''''/etc/hosts'' '''puis de faire appel au serveur de nom qui est spécifié dans ''/etc/resolv.conf''.<br />
<br />
=== Test de la configuration ===<br />
<br />
Nous allons tester maintenant que la configuration fonctionne. Lancez votre connexion à l'internet. Vérifiez que le serveur DNS n'est pas déjà démarré par un :<br />
<br />
ps -aux | grep named<br />
<br />
Si la seule ligne que vous renvoie cette commande est "grep named", c'est que named n'est pas lancé. Sinon relevez le numéro de PID de named et killez-le (kill ''numéro_du_PID''). Relancez ou lancez named par la commande :<br />
<br />
/usr/sbin/ndc start <br />
<br />
''(remplacez /usr/sbin par le répertoire ou ndc est installé, si vous ne le trouvez pas, lancez alors named la commande "named&" ).''<br />
<br />
Exécutez alors la commande "''nslookup''" et vous devriez voir apparaître:<br />
<br />
olio@azizlinux:~$ nslookup<br />
Default Server: localhost<br />
Address: 127.0.0.1<br />
<br />
Ca veut dire que tout marche bien, du moins que le serveur named est lancé et est prêt à répondre aux requêtes DNS (allez voir plus bas si ce que vous obtenez n'est pas la même chose que ce qui est affiché ci-dessus).<br />
<br />
On va tester que le cache marche vraiment en tapant maintenant:<br />
<br />
> lea-linux.org<br />
<br />
et vous devez voir apparaîitre quelque chose comme:<br />
<br />
Server: localhost<br />
Address: 127.0.0.1<br />
Name: lea-linux.org<br />
Address: 212.73.209.252<br />
<br />
Puis retapez exactement la même commande et cette fois ci, le résultat devrait être :<br />
<br />
> lea-linux.org<br />
Server: localhost<br />
Address: 127.0.0.1<br />
<br />
Non-authoritative answer:<br />
Name: lea-linux.org<br />
Address: 212.73.209.252<br />
<br />
><br />
<br />
<br />La ligne "''Non-authoritative answer''" signale justement que l'information a été récupérée via le cache du serveur DNS, et nous avertit donc que cette adresse peut être fausse si l'adresse a changé depuis, ce qui est très improbable. Quittez alors l'utilitaire ''nslookup'' par "''exit''".<br />Voilà, votre serveur "DNS cache" est opérationnel. Il ne vous reste qu'à ajouter le "''/usr/sbin/ndc start''" dans un script de démarrage (par exemple /etc/rc.local).<br />
<br />
=== Ca marche pas! ===<br />
<br />
Bon, soit c'est votre serveur DNS qui n'est pas lancé, soit vos fichiers systèmes sont mal configurés. Pour le savoir, lancez la commande suivant pour voir si ''named'' tourne en tâche de fond :<br />
<br />
ps -aux | grep named<br />
<br />
Si named ne tourne pas en tâche de fond, éditez alors le fichier ''/var/log/messages'' et repérez les lignes qui comporte '''''named[xxxx]: ......''''' , elles devraient vous indiquez les erreurs de configuration que vous avez faites (fichier de zone non trouvé, etc...).<br />
<br />
Si named tourne, vérifiez alors que le résolveur se connecte bien à votre serveur DNS et pas sur un autre. Pour cela, quand vous lancez nslookup, celui-ci doit vous répondre que le serveur par défaut est bien localhost, avec comme adresse "127.0.0.1". Si ce n'est pas le cas, revérifiez les fichiers /etc/resolv.conf et /etc/host.conf. Vérifiez aussi le fichier de zone 127.0.0.<br /><br />
<br />
=== Remarques sur un serveur DNS cache ===<br />
<br />
* Un serveur DNS cache n'écrit pas dans un fichier les différentes adresses qu'il récupère, il les stocke en mémoire, ce qui veut dire qu'à partir du moment où vous éteignez votre machine (ou que vous stoppez le service ''named''), vous perdez toutes les adresses en mémoire. Donc si vous utilisez votre serveur DNS juste pour accélérer votre connexion internet, ne stoppez pas votre serveur DNS et ne rebootez pas votre machine, où vous n'utiliserez en fait jamais votre cache. Le seul bénéfice dans ce cas est que vous utilisez votre serveur DNS qui fait cache avec les serveurs "root" d'internet, ce qui vous garantit des réponses fiables. <br />
* Dans le cas où vous partagez votre connexion internet (modem cable, adsl, ou même simple modem) il est très utile d'utiliser un serveur DNS cache. Par contre, pour que vos stations qui utilisent cette connexion partagée se servent de ce serveur cache DNS, n'oubliez surtout pas de configurer toutes les stations pour qu'elles utilisent comme serveur DNS votre serveur et pas un autre. Pour cela, donnez comme adresse de serveur DNS l'adresse interne (côté LAN donc) de votre serveur. <br />
<br />
<div class="merci">Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter.</div><br />
<br />
= Copyright =<br />
<br />
{{LDL}}</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Lea_Linux:Recommandations_et_r%C3%A8gles_%C3%A0_suivre&diff=10231
Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:44:58Z
<p>Teo : /* Blocage d'utilisateurs, d'ip */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat),<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd''),<br />
* les spams.<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double,<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression.<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe,<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles,<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom),<br />
* on bloque les vandales (ip, nom),<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom).<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]].</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Lea_Linux:Recommandations_et_r%C3%A8gles_%C3%A0_suivre&diff=10230
Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:43:58Z
<p>Teo : /* d'une section */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat),<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd''),<br />
* les spams.<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double,<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression.<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe,<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles,<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
https://lea-linux.org/docs/index.php?title=Lea_Linux:Recommandations_et_r%C3%A8gles_%C3%A0_suivre&diff=10229
Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:43:11Z
<p>Teo : /* d'une page */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat),<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd''),<br />
* les spams.<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double,<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression.<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe,<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles,<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:41:59Z
<p>Teo : /* d'une image, d'un fichier */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat),<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd''),<br />
* les spams.<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double,<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression.<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:39:34Z
<p>Teo : /* d'un mot, d'une phrase */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat),<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd''),<br />
* les spams.<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:39:08Z
<p>Teo : /* d'une section d'une page */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune.<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat)<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd'')<br />
* les spams<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:38:34Z
<p>Teo : /* d'une section */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages,<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat)<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd'')<br />
* les spams<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:38:10Z
<p>Teo : /* d'une page */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances''',<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire,<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas),<br />
** etc.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat)<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd'')<br />
* les spams<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo
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Lea Linux:Recommandations et règles à suivre
2005-10-29T10:36:33Z
<p>Teo : /* Tests */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]].<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances'''<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas)<br />
** etc ...<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat)<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd'')<br />
* les spams<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
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2005-10-29T10:36:05Z
<p>Teo : /* Ne pas pleurer */</p>
<hr />
<div>Vous trouverez ici un certains de nombres de règles et recommandations. C'est en quelque sorte une charte d'utilisation du wiki de Léa.<br />
<br />
= Régles générales =<br />
== Modifier et mettre à jour Léa ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
<br />
Il ne faut pas demander l'autorisation pour modifier les pages. Si vos modification ne plaisent pas aux modérateurs, elles seront supprimées ou amendées.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à faire de petites corrections ! C'est par votre participation que Léa avance.<br />
<br />
=== Viser la clarté ===<br />
<br />
Il n'est pas nécessaire de couvrir complètement un sujet : il vaut mieux apporter une approche claire et simple qu'être exhaustif. L'objectif de Léa est de fournir une documentation de qualité accessible au débutant.<br />
<br />
== Créer une nouvelle documentation ==<br />
<br />
=== Ne pas demander ===<br />
Voir les paragraphes "ajout" plus bas.<br />
<br />
=== Ne pas hésiter ===<br />
<br />
Même à ne fournir qu'un plan détaillé mais pas moins quand même.<br />
<br />
=== Ne pas pleurer ===<br />
<br />
Si votre page est jetée aux orties : c'est qu'elle a été jugée : <br />
* sans intérêt (rare) ;<br />
* sans rapport avec les logiciels libres ;<br />
* trop brouillon : faites un effort pour éviter ces cas là ;<br />
* contraire à notre ligne éditoriale (et oui, Léa ce n'est pas wikipedia : il y a une ligne éditoriale).<br />
<br />
= Tests =<br />
'''Règle générale :''' ne pas faire de tests sur les pages du wiki de Léa.<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* si vous voulez vraiment faire des tests, utilisez le [[Bac à sable]]<br />
<br />
= Ajout =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ajoute une page en l'ajoutant d'abord à la page [[Proposition_d'article|proposition d'article]], ou la page [[Trucs:Proposition_d'un_trucs|proposition d'un truc ou d'une astuce]]. Ensuite on crée son article sans rien demander à personne.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages ayant un lien vers elles mais n'existant pas : les créer sans rien dire à personne<br />
* ne pas créer de pages :<br />
** '''sexe''', <br />
** '''chat''',<br />
** '''mon poisson rouge''', <br />
** '''j'aime pas les valdas''', <br />
** '''j'ai rencontré des extraterrestres''',<br />
** '''mes photos de vacances'''<br />
** ayant juste un titre, mais pour lesquelles on n'a rien à dire<br />
** ayant juste un plan basique (par contre avec un plan détaillé : pourquoi pas)<br />
** etc ...<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire à personne, et ne pas s'étonner que la page modifiée ne s'affiche pas : il faut attendre qu'elle soit vue et validée par un modérateur.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* voir le cas des pages<br />
* ne pas ajouter de section si elle ne s'intègre pas dans le plan : revoir le plan d'abord.<br />
<br />
== d'un utilisateur == <br />
'''Règle générale :''' le faire sans rien dire<br />
<br />
'''Exceptions : '''<br />
* aucune<br />
<br />
= Suppression =<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne supprime aucune page.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les pages contenant du spam, des incitations à faire des choses illégales ou que la morale réprouve (genre : avoir des relations intimes avec des poissons rouges)<br />
* les pages qui se trouvent être les pages intermédiaires dans une double redirection<br />
<br />
== d'une section d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' lorsqu'on supprime une section dans une page, il faut expliquer pourquoi sur la page de discussion. <br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
== d'un mot, d'une phrase ==<br />
'''Règle générale :''' on explique pourquoi sur la page de discussion.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* les doubles mots (ex: le ''le'' petit chat)<br />
* les mots manifestement inutiles (le chat ''sdfdsqsdqsfd'')<br />
* les spams<br />
<br />
== d'une image, d'un fichier ==<br />
'''Règle générale :''' on n'efface pas de fichier.<br />
<br />
'''Exceptions :'''<br />
* fichiers en double<br />
* existence d'un fichier.png + fichier.jpg : dans ce cas on discute sur la page idoine de quelle image on garde et de la pertinence de la suppression<br />
<br />
= Déplacements =<br />
<br />
== d'une page ==<br />
'''Règle générale :''' on ne déplace pas les pages<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* page contenant une faute d'orthographe<br />
* page contenant des caractères non-alphanumériques inutiles<br />
* page dont le titre n'est pas clair, pas adapté : on en discute d'abord sur la page de discussion<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on ne supprime pas les pages de redirection que ces déplacements créent.<br />
<br />
== d'une section ==<br />
'''Règle générale :''' expliquer pourquoi dans la page de discussion<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* aucune<br />
<br />
= Blocage d'utilisateurs, d'ip =<br />
'''Règle générale :''' on ne bloque pas les utilisateurs, ni les ip.<br />
<br />
'''Exceptions :''' <br />
* on bloque les spammeurs sans fausse pudeur (ip, nom)<br />
* on bloque les vandales (ip, nom)<br />
* on bloque les ''voleurs de copyright'' (nom)<br />
<br />
'''Dans tous les cas :''' on essaie d'envoyer un courriel à la personne bloquée (si possible) et on en discute sur la page : [[Lea_Linux:Blocage]]</div>
Teo