« Systemd » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Administration système]]
= systemd =
= systemd =


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* <tt>target</tt> : macro-unité qui permet de grouper plusieurs unités (exemple : <tt>multi-user.target</tt> pour définir une cible) ;
* <tt>target</tt> : macro-unité qui permet de grouper plusieurs unités (exemple : <tt>multi-user.target</tt> pour définir une cible) ;
* <tt>snapshot</tt> : unités utilisées pour sauvegarder l’état actuel des services et les restaurer ensuite, par exemple avant de passer en veille.
* <tt>snapshot</tt> : unités utilisées pour sauvegarder l’état actuel des services et les restaurer ensuite, par exemple avant de passer en veille.
Pour lister toutes les unités présentes sur le système, on fera :
<div class="code">systemctl list-units</div>


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Un service (appelé aussi  « démon », d'où le ''d'' que l'on retrouve parfois à la fin de son nom) est un petit programme qui a pour but d'assurer une tâche particulière : par exemple, ''NetworkManager'' gère le [[Reseau-index|réseau]], ''sshd'' s'occupe des connexions sécurisées [[SSH]], ''crond'' s'occupera de l'[[Admin-admin_tools-automate|automatisation]] des tâches répétitives etc.
Un service (appelé aussi  « démon », d'où le ''d'' que l'on retrouve parfois à la fin de son nom) est un petit programme qui a pour but d'assurer une tâche particulière : par exemple, ''NetworkManager'' gère le [[Reseau-index|réseau]], ''sshd'' s'occupe des connexions sécurisées [[SSH]], ''crond'' s'occupera de l'[[Admin-admin_tools-automate|automatisation]] des tâches répétitives etc.
Pour faire une action sur un service, c'est facile, on fera : <tt>systemctl <action> <nom_du_service>.service</tt>.
Par exemple pour le service ''NetworkManager'', on fera des commandes du type :
<div class="code">systemctl start NetworkManager.service</div>
À noter que la plupart des distributions ont conservé les vieilles commandes <tt>service</tt> et <tt>chkconfig</tt> de SysVinit pour gérer les services ; elles redirigent vers la commande <tt>systemctl</tt>. Il n'est pas garanti que ces alias perdurent dans le futur.


=== Démarrer, arrêter un service ===
=== Démarrer, arrêter un service ===


Pour faire une action sur un service, c'est facile, on fera : <tt>systemctl <action> <nom_du_service>.service</tt>.
Dans les exemples ci-dessous, remplacez <tt>application</tt> par le nom de votre service : par exemple, mariadb, httpd, firewalld, nfsd etc.
 
Pour démarrer le service :
 
<div class="code">systemctl start application.service</div>
 
Pour arrêter le service :
 
<div class="code">systemctl stop application.service</div>
 
Pour redémarrer un service qui est lancé, faites :
 
<div class="code">sudo systemctl restart application.service</div>
 
Pour recharger les fichiers de configuration d'un service dans le redémarrer (typiquement, le serveur web Apache) , faites :
 
<div class="code">sudo systemctl reload application.service</div>
 
Pour démarrer le service au démarrage du système :
 
<div class="code">systemctl enable application.service</div>
 
Pour ne pas démarrer le service au démarrage du système :
 
<div class="code">systemctl disable application.service</div>


Prenons l'exemple du service ''NetworkManager'' qui gère le réseau.
Pour empêcher l'activation d'un service (par exemple on masquera httpd car on veut utiliser nginx et donc éviter que l'admin système démarre httpd par inadvertance) :


Pour démarrer le service réseau :
<div class="code">systemctl mask application.service</div>


<div class="code">systemctl start NetworkManager.service</div>
Pour envoyer un signal d'arrêt (SIGTERM) à tous les processus du service (plus élégant qu'un <tt>killall</tt> qui tue en fonction d'une chaine de caractère):


Pour arrêter le service réseau :
<div class="code">systemctl kill NetworkManager.service</div>


<div class="code">systemctl stop NetworkManager.service</div>
=== Information sur un service ===


Pour activer le service réseau, c'est à dire qu'il soit démarré, par défaut, à partir du prochain démarrage du système :
Pour voir tous les services disponibles et leur statut :


<div class="code">systemctl enable NetworkManager.service</div>
<div class="code">systemctl list-unit-files --type=service</div>


Pour désactiver le service NetworkManager, , c'est à dire qu'il ne soit pas démarré, par défaut, à partir du prochain démarrage du système :
Pour vérifier si le service est démarré, arrêté, afficher des informations pour le niveau d'exécution en cours :


<div class="code">systemctl disable NetworkManager.service</div>
<div class="code">systemctl status application.service</div>


Pour vérifier si le service NetworkManager est démarré/arrêté et afficher des informations pour le niveau d'exécution en cours :
Pour voir si le service est actuellement démarré :


<div class="code">systemctl status NetworkManager.service</div>
<div class="code">systemctl is-active application.service</div>


Pour vérifier si le service réseau est activé/désactivé :
Pour vérifier si le service sera démarré au démarrage du système :


<div class="code">systemctl is-enabled NetworkManager.service</div>
<div class="code">systemctl is-enabled application.service</div>


Pou vérifier qu'il y a eu un problème lors du démarrage d'un service :


A noter que la plupart des distributions ont conservé les vieilles commandes <tt>service</tt> et <tt>chkconfig</tt> de SysVinit pour gérer les services ; elles redirigent vers la commande <tt>systemctl</tt>.
<div class="code">systemctl is-failed application.service</div>


=== Créer son propre service ===
=== Créer son propre service ===
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  WantedBy=multi-user.target
  WantedBy=multi-user.target
</div>
</div>
La section [Unit] contient de l'information générique sur le service. La section [Service] concerne l'information sur le service en lui-même. La section [Install] s'occupe des circonstances et des déclencheurs dans le cadre desquels le service devrait être démarré.
   
   
Pour démarrer le service, on fait, comme vu ci-dessus :
Pour démarrer le service, on fait, comme vu ci-dessus :
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<div class="code">sudo systemctl enable startup.service</div>
<div class="code">sudo systemctl enable startup.service</div>


=== Les services propres à systemd ===


=== Les niveaux d'exécution ===
Systemd utilise en interne un certain nombre de services pour la gestion du système, citons en quelques uns :
 
* <tt>systemd-journald</tt> : messages du système et des programmes ;
* <tt>systemd-logind</tt> : connexion des utilisateurs ;
* <tt>systemd-vconsole-setup</tt> : configuration des consoles virtuelles ;
* <tt>systemd-remount-api-vfs</tt> : remontage du système de fichier, en tenant compte des options de [[fstab]] ;
* <tt>systemd-sysctl</tt> : application des paramètres système de /etc/sysctl.conf ;
* <tt>systemd-stdout-syslog-bridge</tt> : utilisation de syslog pour les processus de systemd ;
* <tt>systemd-tmpfiles-setup</tt> : création de fichiers et répertoires temporaires ;
 
<br />
 
=== Et aussi ===
 
La commande <tt>systemd-analyze blame</tt>, permet de lister le temps de démarrage des différents services. C'est assez pratique pour déterminer le ou les services qui mettent du temps à se lancer.
 
<tt>systemd-nspawn</tt> est le programme de systemd pour la gestion de conteneurs. <tt>systemd-analyze list-machines</tt>  liste tous les systèmes d’exploitation dans un conteneur ainsi que leurs états, si systemd est utilisé dans ces conteneurs.
 
<br />
 
== Les niveaux d'exécution ==


Une cible systemd est un mode de fonctionnement du système (mode graphique, non graphique etc.) qui correspond à un démarrage d'un certain nombre de services.
Une cible systemd est un mode de fonctionnement du système (mode graphique, non graphique etc.) qui correspond à un démarrage d'un certain nombre de services.
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</table>
</table>


Pour changer la cible d'exécution temporairement, on fera la commande <tt>systemctl isolate <cible>.target</tt>. Par exemple, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :
Pour savoir dans quel cible on se trouve, on fera :
 
<div class="code">systemctl get-default </div>


<div class="code">systemctl isolate multi-user.target</div>
Pour changer la cible d'exécution définitivement, afin que cela soit pris en compte au démarrage du système, on utilisera <tt>set-default</tt>. Ainsi, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :
 
<div class="code">systemctl set-default multi-user.target </div>


ou
De même, pour être en mode multi-utilisateur graphique par défaut :


<div class="code">systemctl isolate runlevel3.target</div>
<div class="code">systemctl set-default graphical.target </div>


Éventuellement, pour les utilisateurs avancés qui voudraient changer la cible d'exécution temporairement, on fera la commande <tt>systemctl isolate <cible>.target</tt>. Par exemple, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :


Pour changer la cible d'exécution définitivement, afin que cela soit pris en compte au démarrage du système, on créera un lien symbolique <tt>default.target</tt> dans <tt>/etc</tt> qui va pointer vers le fichier de cible souhaité. Ainsi, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :
<div class="code">systemctl isolate multi-user.target</div>


<div class="code">ln -sf /lib/systemd/system/multi-user.target /etc/systemd/system/default.target</div>
ou


De même, pour être en mode multi-utilisateur graphique par défaut :
<div class="code">systemctl isolate runlevel3.target</div>


<div class="code">ln -sf /lib/systemd/system/graphical.target /etc/systemd/system/default.target</div>


<br />
<br />


== Les services de systemd ==
== Outils graphiques ==
 
L'outil graphique le plus fiable pour systemd est le module de [[KDE]] <tt>kcmsystemd</tt>. Il permet de visualiser les choses d'une façon un peu plus jolie :


Systemd utilise en interne un certain nombre de services pour la gestion du système, citons en quelques uns :
[[Image:kcmsystemd2015.jpeg]]


* <tt>systemd-journald</tt> : messages du système et des programmes ;
<!--
* <tt>systemd-logind</tt> : connexion des utilisateurs ;
* <tt>systemd-vconsole-setup</tt> : configuration des consoles virtuelles ;
* <tt>systemd-remount-api-vfs</tt> : remontage du système de fichier, en tenant compte des options de [[fstab]] ;
* <tt>systemd-sysctl</tt> : application des paramètres système de /etc/sysctl.conf ;
* <tt>systemd-stdout-syslog-bridge</tt> : utilisation de syslog pour les processus de systemd ;
* <tt>systemd-tmpfiles-setup</tt> : création de fichiers et répertoires temporaires ;


<br />
Il existe un autre outil graphique pour l'administration de systemd, il se nomme systemadm (le paquet pour l'installer s'appelle parfois <tt>systemd-ui</tt>). Attention, il reste encore très basique et instable (il plante facilement) :


== Et aussi ==
[[Image:systemadm2015.jpeg]]


La commande <tt>systemd-analyze blame</tt>, permet de lister le temps de démarrage des différents services. C'est assez pratique pour déterminer le ou les services qui mettent du temps à se lancer.
-->


<br />
<br />
== Outils graphiques ==
* systemadm (le paquet s'appelle parfois systemd-ui)


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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* [http://www.freedesktop.org/wiki/Software/systemd/ Page officielle]
* [http://www.freedesktop.org/wiki/Software/systemd/ Page officielle]
* [[Admin-admin_boot-daemons|Gestion des services sans systemd (SysVinit)]]
* [[Admin-admin_boot-daemons|Gestion des services sans systemd (SysVinit)]]
Merci à Zbyszek pour ses commentaires.




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{{Copy|2015|[[Utilisateur:Jiel|Jiel Beaumadier]]|FDL}}
{{Copy|2015, 2016|[[Utilisateur:Jiel|Jiel Beaumadier]]|FDL}}

Version du 7 décembre 2016 à 22:46


systemd

par Jiel

systemd (pour « system daemon » : le démon du système) est un ensemble de programmes destiné à la gestion système, conçu pour le noyau Linux. Il permet le chargement en parallèle des services au démarrage, gère les dépendances entre services et essaie de réduire les appels aux scripts shell. Son but est de remplacer le démon init System V, appelé aussi SysVinit.


Fichiers de configuration

La configuration des services se trouve par défaut dans le répertoire /lib/systemd/system ou /usr/lib/systemd/system.

On utilisera le répertoire /etc/systemd/system pour stocker ses modifications et configurations personnelles, ce qui a le gros avantage que ces fichiers ne seront pas effacés en cas de mise à jour du système.


Les unités

La configuration de Systemd se base sur des unités (units) qui ont un nom et un type. Ainsi, le fichier NetworkManager.service définira l'unité de type service qui s'occupe de la gestion réseau ; de même, systemd-shutdownd.socket définira la socket pour l'arrêt.

Les différent types sont :

  • service : pour un service/démon ;
  • socket : pour une socket (de tous types : UNIX, Internet, fichier etc.) ;
  • mount : pour un système de fichiers (exemple : home.mount), tout en utilisant /etc/fstab ;
  • swap : pour les partitions de swap ;
  • automount : pour un système de fichiers monté à la demande ;
  • device : pour un périphérique ;
  • timer : pour l'activation basée sur une date ;
  • path : pour l'activation basée sur des fichiers ou des répertoires ;
  • target : macro-unité qui permet de grouper plusieurs unités (exemple : multi-user.target pour définir une cible) ;
  • snapshot : unités utilisées pour sauvegarder l’état actuel des services et les restaurer ensuite, par exemple avant de passer en veille.

Pour lister toutes les unités présentes sur le système, on fera :

systemctl list-units


Gestion des services

Un service (appelé aussi « démon », d'où le d que l'on retrouve parfois à la fin de son nom) est un petit programme qui a pour but d'assurer une tâche particulière : par exemple, NetworkManager gère le réseau, sshd s'occupe des connexions sécurisées SSH, crond s'occupera de l'automatisation des tâches répétitives etc.

Pour faire une action sur un service, c'est facile, on fera : systemctl <action> <nom_du_service>.service.

Par exemple pour le service NetworkManager, on fera des commandes du type :

systemctl start NetworkManager.service

À noter que la plupart des distributions ont conservé les vieilles commandes service et chkconfig de SysVinit pour gérer les services ; elles redirigent vers la commande systemctl. Il n'est pas garanti que ces alias perdurent dans le futur.

Démarrer, arrêter un service

Dans les exemples ci-dessous, remplacez application par le nom de votre service : par exemple, mariadb, httpd, firewalld, nfsd etc.

Pour démarrer le service :

systemctl start application.service

Pour arrêter le service :

systemctl stop application.service

Pour redémarrer un service qui est lancé, faites :

sudo systemctl restart application.service

Pour recharger les fichiers de configuration d'un service dans le redémarrer (typiquement, le serveur web Apache) , faites :

sudo systemctl reload application.service

Pour démarrer le service au démarrage du système :

systemctl enable application.service

Pour ne pas démarrer le service au démarrage du système :

systemctl disable application.service

Pour empêcher l'activation d'un service (par exemple on masquera httpd car on veut utiliser nginx et donc éviter que l'admin système démarre httpd par inadvertance) :

systemctl mask application.service

Pour envoyer un signal d'arrêt (SIGTERM) à tous les processus du service (plus élégant qu'un killall qui tue en fonction d'une chaine de caractère):

systemctl kill NetworkManager.service

Information sur un service

Pour voir tous les services disponibles et leur statut :

systemctl list-unit-files --type=service

Pour vérifier si le service est démarré, arrêté, afficher des informations pour le niveau d'exécution en cours :

systemctl status application.service

Pour voir si le service est actuellement démarré :

systemctl is-active application.service

Pour vérifier si le service sera démarré au démarrage du système :

systemctl is-enabled application.service

Pou vérifier qu'il y a eu un problème lors du démarrage d'un service :

systemctl is-failed application.service

Créer son propre service

On va construire un fichier montest.service, que l'on va mettre dans le répertoire de configuration systemd /etc/systemd/system/ :

[Unit]
Description=Mon service de test
After=tlp-init.service
[Service]
Type=oneshot
RemainAfterExit=no
ExecStart=/usr/local/bin/montest.sh
[Install]
WantedBy=multi-user.target

La section [Unit] contient de l'information générique sur le service. La section [Service] concerne l'information sur le service en lui-même. La section [Install] s'occupe des circonstances et des déclencheurs dans le cadre desquels le service devrait être démarré.

Pour démarrer le service, on fait, comme vu ci-dessus :

sudo systemctl start montest.service

Et pour l'activer au démarrage :

sudo systemctl enable startup.service

Les services propres à systemd

Systemd utilise en interne un certain nombre de services pour la gestion du système, citons en quelques uns :

  • systemd-journald : messages du système et des programmes ;
  • systemd-logind : connexion des utilisateurs ;
  • systemd-vconsole-setup : configuration des consoles virtuelles ;
  • systemd-remount-api-vfs : remontage du système de fichier, en tenant compte des options de fstab ;
  • systemd-sysctl : application des paramètres système de /etc/sysctl.conf ;
  • systemd-stdout-syslog-bridge : utilisation de syslog pour les processus de systemd ;
  • systemd-tmpfiles-setup : création de fichiers et répertoires temporaires ;


Et aussi

La commande systemd-analyze blame, permet de lister le temps de démarrage des différents services. C'est assez pratique pour déterminer le ou les services qui mettent du temps à se lancer.

systemd-nspawn est le programme de systemd pour la gestion de conteneurs. systemd-analyze list-machines liste tous les systèmes d’exploitation dans un conteneur ainsi que leurs états, si systemd est utilisé dans ces conteneurs.


Les niveaux d'exécution

Une cible systemd est un mode de fonctionnement du système (mode graphique, non graphique etc.) qui correspond à un démarrage d'un certain nombre de services.

Les alias commençant par « runlevel » sont là pour les gens qui ont l'habitude de SysVinit.

Les modes de fonctionnements
Cibles systemd Niveaux SysVinit Utilité
poweroff.target - runlevel0.target 0 Arrêt du système.
rescue.target - runlevel1.target 1,s, single Mode utilisateur unique, mode maintenance.
multi-user.target - runlevel3.target 3 Mode multi-utilisateur non graphique.
multi-user.target - runlevel2.target - runlevel4.target 2, 4 Modes multi-utilisateur non graphiques, adaptés aux besoins des distributions.
graphical.target - runlevel5.target 5 Mode multi-utilisateur graphique.
reboot.target - runlevel6.target 6 Redémarrage du système
emergency.target emergency Shell d'urgence.

Pour savoir dans quel cible on se trouve, on fera :

systemctl get-default

Pour changer la cible d'exécution définitivement, afin que cela soit pris en compte au démarrage du système, on utilisera set-default. Ainsi, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :

systemctl set-default multi-user.target

De même, pour être en mode multi-utilisateur graphique par défaut :

systemctl set-default graphical.target

Éventuellement, pour les utilisateurs avancés qui voudraient changer la cible d'exécution temporairement, on fera la commande systemctl isolate <cible>.target. Par exemple, pour passer en mode utilisateur unique (mode non graphique), on fera :

systemctl isolate multi-user.target

ou

systemctl isolate runlevel3.target



Outils graphiques

L'outil graphique le plus fiable pour systemd est le module de KDE kcmsystemd. Il permet de visualiser les choses d'une façon un peu plus jolie :



Voir aussi

Merci à Zbyszek pour ses commentaires.




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© 2015, 2016 Jiel Beaumadier

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